Description

BLANCSUBÉ, Jules. Chambre des Deputes. Quatrieme Legislature. Session de 1887. Proposition de loi tendant a la creation d'un ministere special des colonies et des protectorats. Paris, Quantin, 1887 Folio, 275x205 mm. 85 pages, 3 blanches. Bonne conservation. Grand spécialiste de la politique coloniale, J. Blancsubé justifie sa proposition par un rapport substantiel sur l'histoire et les caractéristiques des colonies françaises dans le monde : il aborde le problème de l'esclavage, compare la France et l'Angleterre et rappelle le modèle anglais. Marie, Jules Blancsubé, 1834 - 1888, a été député dans deux législatures, d'août 1881 à mars 1888. Après s'être inscrit au barreau de Marseille, il part pour la Chine en 1864 et s'installe à Saigon comme avocat. Il fut nommé maire de cette ville et président du conseil colonial ; il fut aussi longtemps conseiller de Norodom, roi du Cambodge ; lorsqu'en 1881, la Cochinchine fut appelée à élire un député, c'est M. Blancsubé qui fut élu. A la Chambre, il intervient surtout dans la discussion des affaires coloniales ; en mai 1883, il est rapporteur d'un projet de crédit de 5,5 millions pour le Tonkin ; réélu en 1885, il soutient une nouvelle demande de 30 millions de crédits pour le Tonkin et, en janvier 1887, il attaque l'amiral Aube, ministre de la Marine, pour sa gestion du rapatriement des soldats tonkinois. In-folio, 275x205 mm. Pp. 85, 3 blancs. Bon état. Grand connaisseur de la politique coloniale, J. Blancsubé, motive son projet de loi par un rapport substantiel qui concerne l'histoire et les caractéristiques des colonies françaises dans le monde : il aborde le problème de l'esclavage, compare la France et l'Angleterre et indique le modèle anglais.Marie, Jules Blancsubé, 1834 - 1888, fut député dans deux législatures, d'août 1881 à mars 1888. Après s'être inscrit au barreau de Marseille, il part pour la Cochinchine en 1864, et s'installe à Saigon comme avocat. Il fut nommé maire de cette ville et président du conseil colonial ; il fut aussi longtemps conseiller de Norodom, roi du Cambodge ; lorsque, en 1881, la Cochinchine fut appelée à élire un député au Parlement, c'est M. Blancsubé qui fut élu. A la Chambre, il intervint surtout dans la discussion des affaires coloniales ; en mai 1883, il fut l'orateur d'un projet de crédit de 5 millions et demi pour le Tonkin ; réélu en 1885, il appuya une nouvelle demande de 30 millions de crédits pour le Tonkin et, en janvier 1887, attaqua l'amiral Aube, ministre de la Marine, pour la manière dont il avait traité le rapatriement des soldats tonkinois.

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BLANCSUBÉ, Jules. Chambre des Deputes. Quatrieme Legislature

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