1 / 3

Description

Pendentif A Baule, "srala Pendentif pour bijoux, "srala Baule, Côte d'Ivoire Sans base / without base Alliage d'or de faible titre avec une surface de titre supérieur. H 4 cm. Provenance : - Jean-Louis Rinsoz (1932-1971), Vevey. - Héritiers Jean-Louis Rinsoz, Suisse romande. Des éléments décoratifs plats et rectangulaires ("srala") représentent des miniatures de boucliers tressés ou de portes tressées. Porté sur la poitrine, ce précieux bijou protège ceux qui le portent ("shield bead") et symbolise le fait qu'ils peuvent s'ouvrir ou se fermer à l'autre selon la situation ("door bead"). ----------------------------------------------------- Pendant des siècles, le précieux métal précieux de l'ancienne "côte d'or" de l'Afrique a suscité l'intérêt et le désir des commerçants africains et européens. Le commerce a permis l'émergence d'États puissants dont la richesse et l'habileté dans le travail de l'or sont devenues légendaires. Les cours royales locales ont ainsi vu naître des bijoux de maître, souvent fabriqués selon le procédé de la cire perdue. Aujourd'hui encore, les bijoux en or sont le signe du rang et de l'appartenance des familles royales. La force d'expression de ces pièces uniques reflète la riche métaphore des Akan et se fonde sur la tradition de l'art oratoire très apprécié. Les motifs représentés font toujours référence à des personnes, des animaux ou des objets qui représentent de manière allégorique des qualités louables et des maximes. Littérature complémentaire : Ross, Doran et Eisner, Georg (2008). L'or des Akan. Musée Liaunig. Neuhaus : Museumsverwaltung GmbH. ----------------------------------------------------- Jean-Louis Rinsoz Jean-Louis Rinsoz est né en 1932 à Vevey. Après avoir terminé sa scolarité, il a étudié les sciences économiques à l'Université de Lausanne (Faculté d'économie d'entreprise, HEC) avant d'entrer dans l'entreprise familiale "Rinsoz et Ormond SA" à Vevey, qui fabriquait du tabac, des cigares et des cigarettes. Profondément attaché à sa région d'origine, il a toujours été fortement impliqué dans les activités sociales, culturelles et industrielles de Vevey. Afin de diversifier les sources d'approvisionnement en tabac et de répondre aux exigences croissantes d'un marché en pleine expansion, Jean-Louis Rinsoz a cherché de nouveaux espaces de production. Ses voyages l'ont d'abord conduit dans le Maryland (États-Unis) puis, au milieu des années 1960, en Côte d'Ivoire. Ce pays a été pour lui une révélation. Tout ce qui le passionnait était là : la nature, les gens et leur culture ! Outre le développement d'un important partenariat économique avec l'État ivoirien, à travers la création de plusieurs centres de production de tabac là-bas, Jean-Louis Rinsoz a financé l'ouverture d'une série de petites écoles pour permettre aux enfants de ce pays d'accéder à l'éducation. Il a été officiellement nommé par l'État ivoirien "Consul honoraire de Côte d'Ivoire en Suisse avec résidence à Vevey" et a même été intronisé chef de village dans la région du Baoulé. L'art traditionnel de ces régions le fascinait tout autant, dans sa dimension sociale, esthétique et religieuse. C'est dans ce contexte qu'il a rencontré l'ethnologue et historien de l'art Bohumil Holas, alors directeur du Musée des civilisations de Côte d'Ivoire à Abidjan. Les deux hommes sont devenus amis. De la confluence de tous ces facteurs est née l'exposition "Arts de la Côte d'Ivoire. Les trésors du Musée d'Abidjan", qui s'est tenue en 1969 au Musée des Beaux-Arts de Vevey. Jean-Louis Rinsoz en était le président du comité. L'émouvante préface qu'il a écrite pour le catalogue de cette manifestation témoigne de son profond attachement à ce pays. Jean-Louis Rinsoz avait demandé la nationalité ivoirienne. Il ne devait jamais voir ce jour, puisqu'il est décédé dans un tragique accident en 1971. Les objets africains de la collection personnelle de Jean-Louis Rinsoz étaient depuis lors en possession de la famille et ce "trésor de Vevey" sera proposé pour la première fois aux collectionneurs internationaux d'art traditionnel africain lors de notre vente aux enchères. CHF 400 / 800 Poids en grammes : 10 État L'état de ce lot (usure, traces d'utilisation, déchirures, autres détériorations éventuelles et les traces d'ancienneté, etc. ) est visible sur les photos que nous avons téléchargées pour votre documentation. N'hésitez pas à contacter Hammer Auctions pour toute question concernant ce lot ([email protected]). Les informations relatives à l'état des objets, fournies par souci de pertinence aux personnes intéressées, ne sont qu'une opinion et ne doivent pas être traitées comme des affirmations de fait. Hammer Auctions décline toute responsabilité en cas d'erreur ou d'omission. Dans le cas rare où l'article ne correspond pas à la description du catalogue, Hammer Auctions est là pour vous aider. Les acheteurs peuvent acheter le lot pour un prix entièrement

Traduit automatiquement par DeepL. Seule la version originale fait foi.
Pour voir la version originale, cliquez-ici.

33 
Aller au lot
<
>

Pendentif A Baule, "srala

Estimation 400 - 800 CHF
Mise à prix 5 CHF

* Hors frais de vente.
Reportez vous aux conditions de vente pour calculer le montant des frais.

Frais de vente : 26 %
Déposer un ordre
S'inscrire à la vente

En vente le jeudi 29 août : 18:00 (CEST)
basel, Suisse
Hammer Auktionen AG
+41444000220
Voir le catalogue Consulter les CGV Infos vente

Livraison à
Modifier votre adresse de livraison
Solution de la maison de vente
La maison de vente propose un service d'expédition
Plus d'informations
Autres solutions
Moviiu
Plus d'informations
La livraison est optionnelle.
Vous pouvez recourir au transporteur de votre choix.
Le prix indiqué n’inclut ni le prix du lot, ni les frais de la maison de vente.

Vous aimerez peut-être

A Baule Figure assise Figure assise Baule, Côte d'Ivoire Sans socle / without base En bois. H 49 cm. Provenance : - Centre des Sciences Humaines, Abidjan. - 1969 : Jean-Louis Rinsoz (1932-1971), Vevey. - Héritiers Jean-Louis Rinsoz, Suisse romande. Exposé : Africa 69, Arts de la Côte-d'Ivoire et de l'Afrique occidentale. Vevey (1969). "Nous ne pouvons pas vivre sans belles choses" - cette profession de foi d'un Baule pourrait également sortir de la bouche d'un amateur d'art occidental. S'entourer d'objets charmants était pour les Baule de Côte d'Ivoire une préoccupation aussi fondamentale que pour les collectionneurs occidentaux d'art africain. Cette conception de la vie des Baule s'exprimait aussi bien dans des figurines rituelles finement travaillées que dans des objets utilitaires amoureusement décorés. L'attribution des figures appelées "waka sran" (ou "waka-sona") (waka = bois, sran ou sona = personne, statue, idole) est difficile en dehors du contexte social et a posteriori. D'une manière générale, on fait la distinction entre les partenaires symboliques de l'"autre monde" et les figures divinatoires, la frontière entre ces groupes étant souvent floue. Les figures affectueuses blolo-bla et blolo-bian reposent sur l'idée que chaque Baule a un partenaire spirituel dans l'au-delà (blolo = autre monde), c'est-à-dire une épouse (bla) ou un mari (bian), et qu'il doit s'efforcer de vivre avec lui dans la meilleure des relations. S'il n'y parvient pas, son partenaire de l'au-delà lui rend la vie difficile. Les "figures divinatoires" plus sacrifiées sont appelées asye-usu et sont liées à toutes les choses indomptées de la nature. Elles étaient utilisées lors d'actes rituels pour attirer l'attention des esprits de la brousse. Ces êtres omniprésents devaient toujours être apaisés, notamment parce qu'ils étaient considérés comme extrêmement capricieux et pouvaient parfois prendre possession des imprudents. Littérature complémentaire : Vogel, Susan M. (1997). La Baule. Yale : University Press. ----------------------------------------------------- Jean-Louis Rinsoz Jean-Louis Rinsoz est né en 1932 à Vevey. Après avoir terminé sa scolarité, il a étudié les sciences économiques à l'Université de Lausanne (Faculté d'économie d'entreprise, HEC) avant d'entrer dans l'entreprise familiale "Rinsoz et Ormond SA" à Vevey, qui fabriquait du tabac, des cigares et des cigarettes. Profondément attaché à sa région d'origine, il a toujours été fortement impliqué dans les activités sociales, culturelles et industrielles de Vevey. Afin de diversifier les sources d'approvisionnement en tabac et de répondre aux exigences croissantes d'un marché en pleine expansion, Jean-Louis Rinsoz a cherché de nouveaux espaces de production. Ses voyages l'ont d'abord conduit dans le Maryland (États-Unis), puis, au milieu des années 1960, en Côte d'Ivoire. Ce pays a été pour lui une révélation. Tout ce qui le passionnait était là : la nature, les gens et leur culture ! Outre le développement d'un important partenariat économique avec l'État ivoirien, à travers la création de plusieurs centres de production de tabac là-bas, Jean-Louis Rinsoz a financé l'ouverture d'une série de petites écoles pour permettre aux enfants de ce pays d'accéder à l'éducation. Il a été officiellement nommé par l'État ivoirien "Consul honoraire de Côte d'Ivoire en Suisse avec résidence à Vevey" et a même été intronisé chef de village dans la région du Baoulé. L'art traditionnel de ces régions le fascinait tout autant, dans sa dimension sociale, esthétique et religieuse. C'est dans ce contexte qu'il a rencontré l'ethnologue et historien de l'art Bohumil Holas, alors directeur du Musée des civilisations de Côte d'Ivoire à Abidjan. Les deux hommes sont devenus amis. De la confluence de tous ces facteurs est née l'exposition "Arts de la Côte d'Ivoire. Les trésors du Musée d'Abidjan", qui s'est tenue en 1969 au Musée des Beaux-Arts de Vevey. Jean-Louis Rinsoz en était le président du comité. L'émouvante préface qu'il a écrite pour le catalogue de cette manifestation témoigne de son profond attachement à ce pays. Jean-Louis Rinsoz avait demandé la nationalité ivoirienne. Il ne devait jamais voir ce jour, puisqu'il est décédé dans un tragique accident en 1971. Les objets africains de la collection personnelle de Jean-Louis Rinsoz étaient depuis lors en possession de la famille et ce "trésor de Vevey" sera proposé pour la première fois aux collectionneurs internationaux d'art traditionnel africain lors de notre vente aux enchères. CHF 20 000 / 30 000 Poids en grammes : 2100 État L'état (usure, fissures éventuelles, déchirures, autres imperfections et les effets du vieillissement etc. si applicable) de ce lot est aussi visible sur les multiples photos que nous avons téléchargées pour votre documentation. N'hésitez pas à contacter Hammer Auctions pour toute question que vous pourriez avoir au sujet de ce lot ([email protected]). Toute déclaration de condition donnée, à titre gracieux, à un clie

A Baule Figure, "blolo bla" Baule, Côte d'Ivoire Avec socle / with base En bois. H 52 cm. Provenance : - Centre des Sciences Humaines, Abidjan. - 1969 : Jean-Louis Rinsoz (1932-1971), Vevey. - Héritiers Jean-Louis Rinsoz, Suisse romande. Exposé : Africa 69, Arts de la Côte-d'Ivoire et de l'Afrique occidentale. Vevey (1969). "Nous ne pouvons pas vivre sans belles choses" - cette profession de foi d'un Baule pourrait également sortir de la bouche d'un amateur d'art occidental. S'entourer d'objets charmants était pour les Baule de Côte d'Ivoire une préoccupation aussi fondamentale que pour les collectionneurs occidentaux d'art africain. Cette conception de la vie des Baule s'exprimait aussi bien dans des figurines rituelles finement travaillées que dans des objets utilitaires amoureusement décorés. Les aimantes figurines blolo bla et blolo bian reposent sur l'idée que chaque Baule a un partenaire spirituel dans l'au-delà (blolo = autre monde), c'est-à-dire une épouse (bla) ou un mari (bian), et qu'il doit s'efforcer de vivre avec lui dans les meilleures conditions. S'il n'y parvient pas, son partenaire de l'au-delà lui rend la vie difficile. Les "figures divinatoires" plus sacrifiées sont appelées asye-usu et sont liées à toutes les choses indomptées de la nature. Elles étaient utilisées lors d'actes rituels pour attirer l'attention des esprits de la brousse. Ces êtres omniprésents devaient toujours être apaisés, notamment parce qu'ils étaient considérés comme extrêmement capricieux et pouvaient parfois prendre possession des imprudents. Littérature complémentaire : Vogel, Susan M. (1997). La Baule. Yale : University Press. ----------------------------------------------------- Jean-Louis Rinsoz Jean-Louis Rinsoz est né en 1932 à Vevey. Après avoir terminé sa scolarité, il a étudié les sciences économiques à l'Université de Lausanne (Faculté d'économie d'entreprise, HEC) avant d'entrer dans l'entreprise familiale "Rinsoz et Ormond SA" à Vevey, qui fabriquait du tabac, des cigares et des cigarettes. Profondément attaché à sa région d'origine, il a toujours été fortement impliqué dans les activités sociales, culturelles et industrielles de Vevey. Afin de diversifier les sources d'approvisionnement en tabac et de répondre aux exigences croissantes d'un marché en pleine expansion, Jean-Louis Rinsoz a cherché de nouveaux espaces de production. Ses voyages l'ont d'abord conduit dans le Maryland (États-Unis) puis, au milieu des années 1960, en Côte d'Ivoire. Ce pays a été pour lui une révélation. Tout ce qui le passionnait était là : la nature, les gens et leur culture ! Outre le développement d'un important partenariat économique avec l'État ivoirien, à travers la création de plusieurs centres de production de tabac là-bas, Jean-Louis Rinsoz a financé l'ouverture d'une série de petites écoles pour permettre aux enfants de ce pays d'accéder à l'éducation. Il a été officiellement nommé par l'État ivoirien "Consul honoraire de Côte d'Ivoire en Suisse avec résidence à Vevey" et a même été intronisé chef de village dans la région du Baoulé. L'art traditionnel de ces régions le fascinait tout autant, dans sa dimension sociale, esthétique et religieuse. C'est dans ce contexte qu'il a rencontré l'ethnologue et historien de l'art Bohumil Holas, alors directeur du Musée des civilisations de Côte d'Ivoire à Abidjan. Les deux hommes sont devenus amis. De la confluence de tous ces facteurs est née l'exposition "Arts de la Côte d'Ivoire. Les trésors du Musée d'Abidjan", qui s'est tenue en 1969 au Musée des Beaux-Arts de Vevey. Jean-Louis Rinsoz en était le président du comité. L'émouvante préface qu'il a écrite pour le catalogue de cette manifestation témoigne de son profond attachement à ce pays. Jean-Louis Rinsoz avait demandé la nationalité ivoirienne. Il ne devait jamais voir ce jour, puisqu'il est décédé dans un tragique accident en 1971. CHF 2 000 / 4 000 Poids en grammes : 1900 État L'état (usure éventuelle, traces d'utilisation, déchirures, autres atteintes éventuelles et les traces d'ancienneté, etc.) de ce lot est visible sur les photos que nous avons téléchargées pour votre documentation. Pour toute question concernant cet objet, Hammer Auctions se tient à votre disposition ([email protected]). Les informations relatives à l'état des objets, fournies par souci de pertinence aux personnes intéressées, ne sont qu'une opinion et ne doivent pas être traitées comme des affirmations de fait. Hammer Auctions décline toute responsabilité en cas d'erreur ou d'omission. Dans le cas rare où l'article ne correspondrait pas à la description du catalogue, Hammer Auctions est là pour aider. Les acheteurs peuvent retourner le lot contre un remboursement intégral, à condition d'en informer Hammer Auctions dans les 5 jours suivant la réception du lot.

A Baule Figure, "blolo bla" Figure, "blolo bla" Baule, Côte d'Ivoire Avec socle / with base Bois, textile. H 35 cm. Provenance : - Centre des Sciences Humaines, Abidjan. - 1969 : Jean-Louis Rinsoz (1932-1971), Vevey. - Héritiers Jean-Louis Rinsoz, Suisse romande. Exposé : Africa 69, Arts de la Côte-d'Ivoire et de l'Afrique occidentale. Vevey (1969). "Nous ne pouvons pas vivre sans belles choses" - cette profession de foi d'un Baule pourrait également sortir de la bouche d'un amateur d'art occidental. S'entourer d'objets charmants était pour les Baule de Côte d'Ivoire une préoccupation aussi fondamentale que pour les collectionneurs occidentaux d'art africain. Cette conception de la vie des Baule s'exprimait aussi bien dans des figurines rituelles finement travaillées que dans des objets utilitaires amoureusement décorés. L'attribution des figures appelées "waka sran" (ou "waka-sona") (waka = bois, sran ou sona = personne, statue, idole) est difficile en dehors du contexte social et a posteriori. D'une manière générale, on fait la distinction entre les partenaires symboliques de l'"autre monde" et les figures divinatoires, la frontière entre ces groupes étant souvent floue. Les figures affectueuses blolo-bla et blolo-bian reposent sur l'idée que chaque Baule a un partenaire spirituel dans l'au-delà (blolo = autre monde), c'est-à-dire une épouse (bla) ou un mari (bian), et qu'il doit s'efforcer de vivre avec lui dans la meilleure des relations. S'il n'y parvient pas, son partenaire de l'au-delà lui rend la vie difficile. Les "figures divinatoires" plus sacrifiées sont appelées asye-usu et sont liées à toutes les choses indomptées de la nature. Elles étaient utilisées lors d'actes rituels pour attirer l'attention des esprits de la brousse. Ces êtres omniprésents devaient toujours être apaisés, notamment parce qu'ils étaient considérés comme extrêmement capricieux et pouvaient parfois prendre possession des imprudents. Littérature complémentaire : Vogel, Susan M. (1997). La Baule. Yale : University Press. ----------------------------------------------------- Jean-Louis Rinsoz Jean-Louis Rinsoz est né en 1932 à Vevey. Après avoir terminé sa scolarité, il a étudié les sciences économiques à l'Université de Lausanne (Faculté d'économie d'entreprise, HEC) avant d'entrer dans l'entreprise familiale "Rinsoz et Ormond SA" à Vevey, qui fabriquait du tabac, des cigares et des cigarettes. Profondément attaché à sa région d'origine, il a toujours été fortement impliqué dans les activités sociales, culturelles et industrielles de Vevey. Afin de diversifier les sources d'approvisionnement en tabac et de répondre aux exigences croissantes d'un marché en pleine expansion, Jean-Louis Rinsoz a cherché de nouveaux espaces de production. Ses voyages l'ont d'abord conduit dans le Maryland (États-Unis), puis, au milieu des années 1960, en Côte d'Ivoire. Ce pays a été pour lui une révélation. Tout ce qui le passionnait était là : la nature, les gens et leur culture ! Outre le développement d'un important partenariat économique avec l'État ivoirien, à travers la création de plusieurs centres de production de tabac là-bas, Jean-Louis Rinsoz a financé l'ouverture d'une série de petites écoles pour permettre aux enfants de ce pays d'accéder à l'éducation. Il a été officiellement nommé par l'État ivoirien "Consul honoraire de Côte d'Ivoire en Suisse avec résidence à Vevey" et a même été intronisé chef de village dans la région du Baoulé. L'art traditionnel de ces régions le fascinait tout autant, dans sa dimension sociale, esthétique et religieuse. C'est dans ce contexte qu'il a rencontré l'ethnologue et historien de l'art Bohumil Holas, alors directeur du Musée des civilisations de Côte d'Ivoire à Abidjan. Les deux hommes sont devenus amis. De la confluence de tous ces facteurs est née l'exposition "Arts de la Côte d'Ivoire. Les trésors du Musée d'Abidjan", qui s'est tenue en 1969 au Musée des Beaux-Arts de Vevey. Jean-Louis Rinsoz en était le président du comité. L'émouvante préface qu'il a écrite pour le catalogue de cette manifestation témoigne de son profond attachement à ce pays. Jean-Louis Rinsoz avait demandé la nationalité ivoirienne. Il ne devait jamais voir ce jour, puisqu'il est décédé dans un tragique accident en 1971. Les objets africains de la collection personnelle de Jean-Louis Rinsoz étaient depuis lors en possession de la famille et ce "trésor de Vevey" sera proposé pour la première fois aux collectionneurs internationaux d'art traditionnel africain lors de notre vente aux enchères. CHF 2 000 / 4 000 Poids en grammes : 535 État L'état (usure, fissures éventuelles, déchirures, autres imperfections et les effets du vieillissement etc. si applicable) de ce lot est aussi visible sur les multiples photos que nous avons téléchargées pour votre documentation. N'hésitez pas à contacter Hammer Auctions pour toute question que vous pourriez avoir au sujet de ce lot ([email protected]). Toute déclaration de condition donnée, en tant que courtes