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Description

Une paire de bracelets Nupe Paire de bracelets Igbo / Nupe, Nigeria Sans socle / without base Cuivre. H 17 cm. Ø 10 cm. Provenance : - Jean-Louis Rinsoz (1932-1971), Vevey. - Héritiers Jean-Louis Rinsoz, Suisse romande. Inventory numbers "30264" and "30265" (see photos) / Numéros d'inventaire "30264" et "30265" (voir photos). ----------------------------------------------------- Depuis toujours, les bijoux de formes et de matériaux les plus divers accompagnent et fascinent les hommes de toutes les cultures. D'un point de vue culturel, les bracelets, les bracelets de cheville, les amulettes, les bagues et les colliers sont bien plus que de simples bijoux. Dans une grande partie de l'Afrique, les bijoux fabriqués de main de maître sont certes appréciés pour leur beauté, mais les précieux ornements font aussi et surtout partie des croyances religieuses. Ils témoignent donc de l'appartenance, du rang et de la foi de ceux qui les portent. De plus, les guérisseurs prescrivent le port de bijoux protecteurs pour la guérison ou pour éviter le malheur. Les objets précieux étaient donc également portés en tant qu'objets magiques, de protection et de force. Pour la fabrication de ces précieuses pièces uniques, on utilisait non seulement des matériaux locaux comme l'or, l'argent, le cuivre, le fer, la pierre, l'ivoire, les coquillages ou la résine, mais aussi des produits d'importation très appréciés (verre, corail, cauris, etc.). Les perles de pierre indiennes, par exemple, sont arrivées très tôt en Afrique par les routes commerciales du Proche-Orient. Plus tard, pendant l'âge d'or de Murano entre le 16e et le 19e siècle, ce sont surtout les perles de verre de fabrication italienne qui se sont vendues comme des petits pains. En raison de la valeur des matières premières utilisées, les bijoux constituaient également un investissement et étaient utilisés comme moyen d'échange et de paiement. Ces moyens de paiement pré-monnayés (appelés monnaie primitive) aux formes standardisées étaient échangés sur de longues distances. En Afrique, l'utilisation de manillas importées en alliage de cuivre comme objets d'échange remonte au moins au XVIe siècle, lorsque les Portugais ont établi des comptoirs en Afrique de l'Ouest. Au fil du temps, ces produits importés ont été refondus et moulés ou forgés dans de nouvelles formes, tandis que d'autres matériaux, comme le fer, étaient de plus en plus échangés de la même manière. Au début du 20e siècle, la plupart des puissances coloniales ont interdit ces formes monétaires comme moyen de paiement afin d'établir leurs propres monnaies. Littérature complémentaire : Glar, Wilfried (2002). La maturité africaine. Essai de vue d'ensemble (5 volumes). Édition à compte d'auteur. ----------------------------------------------------- Jean-Louis Rinsoz Jean-Louis Rinsoz est né en 1932 à Vevey. Après avoir terminé sa scolarité, il a étudié les sciences économiques à l'Université de Lausanne (Faculté d'économie d'entreprise, HEC) avant d'entrer dans l'entreprise familiale "Rinsoz et Ormond SA" à Vevey, qui fabriquait du tabac, des cigares et des cigarettes. Profondément attaché à sa région d'origine, il a toujours été fortement impliqué dans les activités sociales, culturelles et industrielles de Vevey. Afin de diversifier les sources d'approvisionnement en tabac et de répondre aux exigences croissantes d'un marché en pleine expansion, Jean-Louis Rinsoz a cherché de nouveaux espaces de production. Ses voyages l'ont d'abord conduit dans le Maryland (États-Unis) puis, au milieu des années 1960, en Côte d'Ivoire. Ce pays a été pour lui une révélation. Tout ce qui le passionnait était là : la nature, les gens et leur culture ! Outre le développement d'un important partenariat économique avec l'État ivoirien, à travers la création de plusieurs centres de production de tabac là-bas, Jean-Louis Rinsoz a financé l'ouverture d'une série de petites écoles pour permettre aux enfants de ce pays d'accéder à l'éducation. Il a été officiellement nommé par l'État ivoirien "Consul honoraire de Côte d'Ivoire en Suisse avec résidence à Vevey" et a même été intronisé chef de village dans la région du Baoulé. L'art traditionnel de ces régions le fascinait tout autant, dans sa dimension sociale, esthétique et religieuse. C'est dans ce contexte qu'il a rencontré l'ethnologue et historien de l'art Bohumil Holas, alors directeur du Musée des civilisations de Côte d'Ivoire à Abidjan. Les deux hommes sont devenus amis. De la confluence de tous ces facteurs est née l'exposition "Arts de la Côte d'Ivoire. Les trésors du Musée d'Abidjan", qui s'est tenue en 1969 au Musée des Beaux-Arts de Vevey. Jean-Louis Rinsoz en était le président du comité. L'émouvante préface qu'il a écrite pour le catalogue de cette manifestation témoigne de son profond attachement à ce pays. Jean-Louis Rinsoz avait demandé la nationalité ivoirienne. Il ne devait jamais voir ce jour, puisqu'il est décédé dans un tragique accident en 1971. Les objets africains de la collection personnelle de Jean-Louis Rinsoz étaient depuis lors en possession de la famille et ce "trésor de Vevey" sera vendu à

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Une paire de bracelets Nupe Paire de bracelets Igbo / Nupe, Nigeria Sans socle / without base Cuivre. H 17 cm. Ø 10 cm. Provenance : - Jean-Louis Rinsoz (1932-1971), Vevey. - Héritiers Jean-Louis Rinsoz, Suisse romande. Inventory numbers "30264" and "30265" (see photos) / Numéros d'inventaire "30264" et "30265" (voir photos). ----------------------------------------------------- Depuis toujours, les bijoux de formes et de matériaux les plus divers accompagnent et fascinent les hommes de toutes les cultures. D'un point de vue culturel, les bracelets, les bracelets de cheville, les amulettes, les bagues et les colliers sont bien plus que de simples bijoux. Dans une grande partie de l'Afrique, les bijoux fabriqués de main de maître sont certes appréciés pour leur beauté, mais les précieux ornements font aussi et surtout partie des croyances religieuses. Ils témoignent donc de l'appartenance, du rang et de la foi de ceux qui les portent. De plus, les guérisseurs prescrivent le port de bijoux protecteurs pour la guérison ou pour éviter le malheur. Les objets précieux étaient donc également portés en tant qu'objets magiques, de protection et de force. Pour la fabrication de ces précieuses pièces uniques, on utilisait non seulement des matériaux locaux comme l'or, l'argent, le cuivre, le fer, la pierre, l'ivoire, les coquillages ou la résine, mais aussi des produits d'importation très appréciés (verre, corail, cauris, etc.). Les perles de pierre indiennes, par exemple, sont arrivées très tôt en Afrique par les routes commerciales du Proche-Orient. Plus tard, pendant l'âge d'or de Murano entre le 16e et le 19e siècle, ce sont surtout les perles de verre de fabrication italienne qui se sont vendues comme des petits pains. En raison de la valeur des matières premières utilisées, les bijoux constituaient également un investissement et étaient utilisés comme moyen d'échange et de paiement. Ces moyens de paiement pré-monnayés (appelés monnaie primitive) aux formes standardisées étaient échangés sur de longues distances. En Afrique, l'utilisation de manillas importées en alliage de cuivre comme objets d'échange remonte au moins au XVIe siècle, lorsque les Portugais ont établi des comptoirs en Afrique de l'Ouest. Au fil du temps, ces produits importés ont été refondus et moulés ou forgés dans de nouvelles formes, tandis que d'autres matériaux, comme le fer, étaient de plus en plus échangés de la même manière. Au début du 20e siècle, la plupart des puissances coloniales ont interdit ces formes monétaires comme moyen de paiement afin d'établir leurs propres monnaies. Littérature complémentaire : Glar, Wilfried (2002). La maturité africaine. Essai de vue d'ensemble (5 volumes). Édition à compte d'auteur. ----------------------------------------------------- Jean-Louis Rinsoz Jean-Louis Rinsoz est né en 1932 à Vevey. Après avoir terminé sa scolarité, il a étudié les sciences économiques à l'Université de Lausanne (Faculté d'économie d'entreprise, HEC) avant d'entrer dans l'entreprise familiale "Rinsoz et Ormond SA" à Vevey, qui fabriquait du tabac, des cigares et des cigarettes. Profondément attaché à sa région d'origine, il a toujours été fortement impliqué dans les activités sociales, culturelles et industrielles de Vevey. Afin de diversifier les sources d'approvisionnement en tabac et de répondre aux exigences croissantes d'un marché en pleine expansion, Jean-Louis Rinsoz a cherché de nouveaux espaces de production. Ses voyages l'ont d'abord conduit dans le Maryland (États-Unis) puis, au milieu des années 1960, en Côte d'Ivoire. Ce pays a été pour lui une révélation. Tout ce qui le passionnait était là : la nature, les gens et leur culture ! Outre le développement d'un important partenariat économique avec l'État ivoirien, à travers la création de plusieurs centres de production de tabac là-bas, Jean-Louis Rinsoz a financé l'ouverture d'une série de petites écoles pour permettre aux enfants de ce pays d'accéder à l'éducation. Il a été officiellement nommé par l'État ivoirien "Consul honoraire de Côte d'Ivoire en Suisse avec résidence à Vevey" et a même été intronisé chef de village dans la région du Baoulé. L'art traditionnel de ces régions le fascinait tout autant, dans sa dimension sociale, esthétique et religieuse. C'est dans ce contexte qu'il a rencontré l'ethnologue et historien de l'art Bohumil Holas, alors directeur du Musée des civilisations de Côte d'Ivoire à Abidjan. Les deux hommes sont devenus amis. De la confluence de tous ces facteurs est née l'exposition "Arts de la Côte d'Ivoire. Les trésors du Musée d'Abidjan", qui s'est tenue en 1969 au Musée des Beaux-Arts de Vevey. Jean-Louis Rinsoz en était le président du comité. L'émouvante préface qu'il a écrite pour le catalogue de cette manifestation témoigne de son profond attachement à ce pays. Jean-Louis Rinsoz avait demandé la nationalité ivoirienne. Il ne devait jamais voir ce jour, puisqu'il est décédé dans un tragique accident en 1971. Les objets africains de la collection personnelle de Jean-Louis Rinsoz étaient depuis lors en possession de la famille et ce "trésor de Vevey" sera vendu à

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