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Description

École flamande ; deuxième tiers du XVIIe siècle. "Apollon et Marsias". Huile sur panneau de chêne. Panneau renforcé au centre. Légers repeints. Dimensions : 42 x 60,5 cm ; 59 x 76 cm (cadre). Selon le mythe, Marsias reçut une flûte lorsque Athéna s'en débarrassa. Intéressé par l'instrument, le faune se spécialisa de telle sorte qu'il fut acclamé pour sa grande virtuosité. Cette renommée généra un conflit avec Apollon, qui était considéré comme le dieu des arts. C'est pourquoi les deux personnages s'affrontèrent, Marsias jouant de la flûte et Apollon de la lyre. Les juges sont les satyres et les nymphes qui leur font la cour. On dit que malgré la grande habileté de Marsias, Apollon jouait de son instrument à l'envers et à l'endroit, ce qui produisait une harmonie dans les deux cas, Marsias n'ayant pu obtenir ce résultat avec la flûte perdue par Apollon. Les personnages qui composent la scène ont été conçus selon l'esthétique du classicisme, avec une perspective humaniste très marquée. L'harmonie du classicisme s'apprécie dans les attitudes des personnages. Cette harmonie se reflète également dans la palette choisie par le peintre. Au cours du XVIIe siècle, de nombreux peintres poursuivent le style des primitifs flamands, mais d'autres sont tellement ouverts aux influences de la Renaissance qu'ils cessent même de peindre sur panneau. Ce type de compositions était fréquent dans l'école flamande de la fin du XVIe et du XVIIe siècle, notamment chez Gillis van Coninxloo (1544-1607) et son suiveur Jan Brueghel l'Ancien (1568-1625). Au XVIIe siècle, on trouve des auteurs comme Jasper van der Lanen, qui développent des récits de thèmes sacrés dans des paysages luxuriants aux accents fantastiques, presque magiques. Il s'agit de paysages boisés minutieusement représentés, qui deviennent le véritable thème principal des tableaux, comme dans ces deux exemples. Van der Lanen a développé un style axé sur la représentation du paysage, en plaçant toujours au premier plan des scènes religieuses ou mythologiques. Dans ces tableaux, il y a en outre une certaine intention narrative qui rapproche les images de la peinture de genre.

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École flamande ; deuxième tiers du XVIIe siècle. "Apollon et Marsias". Huile sur panneau de chêne. Panneau renforcé au centre. Légers repeints. Dimensions : 42 x 60,5 cm ; 59 x 76 cm (cadre). Selon le mythe, Marsias reçut une flûte lorsque Athéna s'en débarrassa. Intéressé par l'instrument, le faune se spécialisa de telle sorte qu'il fut acclamé pour sa grande virtuosité. Cette renommée généra un conflit avec Apollon, qui était considéré comme le dieu des arts. C'est pourquoi les deux personnages s'affrontèrent, Marsias jouant de la flûte et Apollon de la lyre. Les juges sont les satyres et les nymphes qui leur font la cour. On dit que malgré la grande habileté de Marsias, Apollon jouait de son instrument à l'envers et à l'endroit, ce qui produisait une harmonie dans les deux cas, Marsias n'ayant pu obtenir ce résultat avec la flûte perdue par Apollon. Les personnages qui composent la scène ont été conçus selon l'esthétique du classicisme, avec une perspective humaniste très marquée. L'harmonie du classicisme s'apprécie dans les attitudes des personnages. Cette harmonie se reflète également dans la palette choisie par le peintre. Au cours du XVIIe siècle, de nombreux peintres poursuivent le style des primitifs flamands, mais d'autres sont tellement ouverts aux influences de la Renaissance qu'ils cessent même de peindre sur panneau. Ce type de compositions était fréquent dans l'école flamande de la fin du XVIe et du XVIIe siècle, notamment chez Gillis van Coninxloo (1544-1607) et son suiveur Jan Brueghel l'Ancien (1568-1625). Au XVIIe siècle, on trouve des auteurs comme Jasper van der Lanen, qui développent des récits de thèmes sacrés dans des paysages luxuriants aux accents fantastiques, presque magiques. Il s'agit de paysages boisés minutieusement représentés, qui deviennent le véritable thème principal des tableaux, comme dans ces deux exemples. Van der Lanen a développé un style axé sur la représentation du paysage, en plaçant toujours au premier plan des scènes religieuses ou mythologiques. Dans ces tableaux, il y a en outre une certaine intention narrative qui rapproche les images de la peinture de genre.

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