1 / 6

Description

Mariano FORTUNY y MARSAL Méditation et Diplomate, eaux-fortse, dimensions variées, marges 30,5 x 24 cm (Béraldi-Vives i Piqué 23 et 24), belles épreuves avant la lettre, timbrées (Lugt 942), collées en plein sur carton, rousseurs. On joint du même Sérénade, eau-forte (B.-V. i P. 10), belle épreuve avec la lettre, timbrée (L. 942), marges réduites et 3 planches d'après le même. Ensemble 6 pièces.

172 
Aller au lot
<
>

Mariano FORTUNY y MARSAL Méditation et Diplomate, eaux-fortse, dimensions variées, marges 30,5 x 24 cm (Béraldi-Vives i Piqué 23 et 24), belles épreuves avant la lettre, timbrées (Lugt 942), collées en plein sur carton, rousseurs. On joint du même Sérénade, eau-forte (B.-V. i P. 10), belle épreuve avec la lettre, timbrée (L. 942), marges réduites et 3 planches d'après le même. Ensemble 6 pièces.

Estimation 180 - 200 EUR

* Hors frais de vente.
Reportez vous aux conditions de vente pour calculer le montant des frais.

Frais de vente : 30 %
Déposer un ordre
S'inscrire à la vente

En vente le vendredi 20 sept. : 13:30 (CEST)
paris, France
Daguerre
+33145630260
Voir le catalogue Consulter les CGV Infos vente

Livraison à
Modifier votre adresse de livraison
La livraison est optionnelle.
Vous pouvez recourir au transporteur de votre choix.
Le prix indiqué n’inclut ni le prix du lot, ni les frais de la maison de vente.

Vous aimerez peut-être

MARIANO BARBASÁN LAGUERUELA (Saragosse, 1864 - 1924). "Venise". Huile sur panneau. Etiquette de présentation au dos. Signé dans le coin inférieur droit. Dimensions : 48 x 31 cm ; 58 x 41 cm (cadre). Dans cette composition de format vertical, l'auteur recueille une vue de la ville mythique de Venise. L'image accueille les infinies nuances chromatiques qui se conjuguent dans la surface vibrante des bâtiments et dans l'eau. Où les reflets des vieux manoirs et les ombres coïncident, tout en dialoguant avec un ciel clair. Les vues vénitiennes ont été l'un des thèmes les plus appréciés de la peinture du XIXe siècle. Elle montre une influence claire des approches qui ont émergé grâce à des avant-gardes picturales remarquables telles que l'impressionnisme, et une certaine réminiscence du luminisme espagnol. Mariano Barbasán commence sa formation à l'Académie des beaux-arts de San Carlos à Valence, où il entre en 1880. Pendant sa période d'étudiant, il entretient des relations étroites avec ses condisciples Joaquín Sorolla et Salvador Abril. En 1887, il s'installe à Madrid pour découvrir les collections du musée du Prado et participe la même année à l'exposition nationale des beaux-arts. Pendant cette période, il voyage assidûment à Tolède, dont il étudie les paysages et les architectures. En 1889, il obtient une pension de la Diputación de Zaragoza pour terminer ses études à Rome. Finalement, il décide de rester en Italie de façon permanente. Il ouvre un atelier à Rome, mais travaille pendant de longues périodes à Subiaco, dans la campagne romaine. À l'âge de 57 ans, il retourne en Espagne pour occuper un poste à l'Académie des beaux-arts de San Luis à Saragosse. Grâce à ses contacts avec des marchands anglais et allemands, son œuvre se répand rapidement en Europe. Il expose à plusieurs reprises à Berlin, Munich, Vienne et Montevideo. Dans sa ville natale, une exposition anthologique est organisée en 1923 au Centro Mercantil, et une autre, posthume, au Museo de Arte Moderno de Madrid, en 1925. Bien qu'il ait d'abord peint quelques œuvres historiques, Barbasán s'est surtout consacré à la peinture de paysages et de scènes de la vie rurale. Son style, coloré et d'une grande luminosité, est avant tout réaliste, avec une certaine influence de l'impressionnisme (principalement du pré-impressionnisme italien) et de l'œuvre de Fortuny. Des œuvres de Mariano Barbasán se trouvent au musée du Prado, au musée d'art contemporain de Madrid, au musée provincial de Saragosse, au musée d'art moderne de Rome et aux musées des beaux-arts de Saint-Pétersbourg, Munich, Varsovie, Montevideo et Rio de Janeiro, entre autres.

RICARDO MADRAZO (Madrid, 1852-1917). "Le gardien du harem". Huile sur toile. Signée dans le coin inférieur droit. Dimensions : 46 x 35 cm ; 74,5 x 64 cm (cadre). Ricardo de Madrazo était le fils de Federico et le frère de Raimundo. Il a été formé à l'école des beaux-arts de San Fernando, où il a eu pour professeurs, outre son père, Joaquín Espalter et les sculpteurs Ricardo Bellver et Ponciano Ponzano. En 1866, il rencontre Mariano Fortuny, qui deviendra son beau-frère et aura une grande influence sur son style pictural. En 1868, il se rend avec Fortuny à Rome, où il fréquente l'Academia Chigi. En 1869, il s'installe à Paris, où il a l'occasion de visiter l'atelier de Jean-Louis-Ernest Meissonier. À Paris, il se consacre également à l'étude des grands maîtres, dont les œuvres sont conservées au Louvre, et copie de nombreux tableaux. La guerre franco-prussienne l'oblige à retourner en Espagne entre 1870 et 1872, et il s'installe à Grenade avec sa sœur et son beau-frère. Les deux peintres en profitent pour peindre en plein air à l'Alhambra et à l'Albaicin. De nombreux peintres viennent chez Fortuny, comme s'il s'agissait d'une académie gratuite. De là, ils firent un voyage au Maroc en compagnie de José Tapiró et se rendirent ensuite à Rome. La vie de l'artiste reste liée à celle de son beau-frère jusqu'à ce que ce dernier meure inopinément en 1874 et qu'il doive se charger de l'étude, du catalogage et de la vente aux enchères des œuvres de Fortuny, à l'hôtel Drouot, à Paris. Il passe ensuite quelques saisons à Tanger en compagnie de Tapiró, et alterne ses séjours entre Paris et Madrid, participant alternativement aux expositions nationales des beaux-arts des deux capitales. En 1885, il s'installe définitivement à Madrid, voyageant chaque année à Venise et à Paris. À partir de cette année-là, suivant la tradition familiale, il se spécialise dans la peinture de paysages et de portraits. La reine María Cristina, Archer Milton Huntington, Lázaro Galdiano, Durand-Ruel et William Howard Taft, qui lui commanda le Parnasse, visitèrent son atelier madrilène. Ses connaissances approfondies de l'antiquité ont fait de lui un conseiller artistique précieux pour d'importants collectionneurs espagnols et américains.