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Description

A Yoruba Staff (Dance Wand), "oshe shango" ("Osé-Sàngó") Bâton de danse, "oshe shango" ("Osé-Sàngó") Yoruba, Nigeria Sans socle / without base En bois. H 46 cm. Provenance : - 1969 : Jean-Louis Rinsoz (1932-1971), Vevey. - Héritiers Jean-Louis Rinsoz, Suisse romande. Parmi les divinités les plus célèbres du panthéon yoruba figure shango, le dieu du tonnerre et de la foudre. Le culte de shango s'est imposé dans presque tout le pays yoruba en grande partie parce que, selon la croyance, le dieu aurait régné en tant que quatrième roi à Oyo. Aux 17e et 18e siècles, Oyo était le centre de l'empire Oyo, qui régnait sur de nombreuses royautés yoruba. Selon les mythes locaux, shango était le quatrième alafin (souverain du palais) d'Oyo. Les traditions décrivent shango comme un souverain plutôt irresponsable, au tempérament violent, qui jouait avec les feux d'artifice et brûlait son palais. Finalement, il a été chassé de la ville et s'est pendu de désespoir. Ses adeptes rejettent toutefois cette version et propagent une autre représentation du mythe : selon leurs croyances, il serait monté au ciel où il se manifesterait par des orages. Le culte du shango est devenu le culte d'État d'Oyo et ses prêtres ont agi en tant qu'ambassadeurs et représentants de l'alafin d'Oyo dans les États vassaux. Au-delà de son culte, shango se manifeste par le tonnerre et la foudre, puisqu'il lance ses flèches de tonnerre (edun ara) du ciel, mettant le feu à la brousse ou aux maisons. Là où la foudre a frappé, les prêtres shango ramassent les coins du tonnerre et les apportent dans leurs sacs en cuir brodé (laba) au sanctuaire du dieu. Là, ils les conservent dans de grands bols en bois ou des calebasses, avec des bâtons de danse et des hochets en forme de citrouille, et les "nourrissent" d'offrandes. L'emblème et symbole le plus connu du culte shango est le bâton de danse oshe shango ("osé-sàngó"), qui représente deux flèches de tonnerre en forme de double hache. Littérature complémentaire : Eisenhofer, Stefan (1997). Cultes, artistes, rois en Afrique. Linz : Oberösterreichisches Landesmuseum. ----------------------------------------------------- Jean-Louis Rinsoz Jean-Louis Rinsoz est né en 1932 à Vevey. Après avoir terminé sa scolarité, il a étudié les sciences économiques à l'Université de Lausanne (Faculté d'économie d'entreprise, HEC) avant d'entrer dans l'entreprise familiale "Rinsoz et Ormond SA" à Vevey, qui fabriquait du tabac, des cigares et des cigarettes. Profondément attaché à sa région d'origine, il a toujours été fortement impliqué dans les activités sociales, culturelles et industrielles de Vevey. Afin de diversifier les sources d'approvisionnement en tabac et de répondre aux exigences croissantes d'un marché en pleine expansion, Jean-Louis Rinsoz a cherché de nouveaux espaces de production. Ses voyages l'ont d'abord conduit dans le Maryland (États-Unis) puis, au milieu des années 1960, en Côte d'Ivoire. Ce pays a été pour lui une révélation. Tout ce qui le passionnait était là : la nature, les gens et leur culture ! Outre le développement d'un important partenariat économique avec l'État ivoirien, à travers la création de plusieurs centres de production de tabac là-bas, Jean-Louis Rinsoz a financé l'ouverture d'une série de petites écoles pour permettre aux enfants de ce pays d'accéder à l'éducation. Il a été officiellement nommé par l'État ivoirien "Consul honoraire de Côte d'Ivoire en Suisse avec résidence à Vevey" et a même été intronisé chef de village dans la région du Baoulé. L'art traditionnel de ces régions le fascinait tout autant, dans sa dimension sociale, esthétique et religieuse. C'est dans ce contexte qu'il a rencontré l'ethnologue et historien de l'art Bohumil Holas, alors directeur du Musée des civilisations de Côte d'Ivoire à Abidjan. Les deux hommes sont devenus amis. De la confluence de tous ces facteurs est née l'exposition "Arts de la Côte d'Ivoire. Les trésors du Musée d'Abidjan", qui s'est tenue en 1969 au Musée des Beaux-Arts de Vevey. Jean-Louis Rinsoz en était le président du comité. L'émouvante préface qu'il a écrite pour le catalogue de cette manifestation témoigne de son profond attachement à ce pays. Jean-Louis Rinsoz avait demandé la nationalité ivoirienne. Il ne devait jamais voir ce jour, puisqu'il est décédé dans un tragique accident en 1971. Les objets africains de la collection personnelle de Jean-Louis Rinsoz étaient depuis lors en possession de la famille et ce "trésor de Vevey" sera proposé pour la première fois aux collectionneurs internationaux d'art traditionnel africain lors de notre vente aux enchères. CHF 400 / 800 Poids en grammes : 400 état La partie finale de la boucle droite du nœud de garnissage frontal est manquante (cassée). L'extrémité de la boucle droite du nœud de vêtement frontal est manquante (cassée). -------------------------------- The condition (wear, eventual cracks, tear, other imperfections a

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A Yoruba Staff (Dance Wand), "oshe shango" ("Osé-Sàngó") Bâton de danse, "oshe shango" ("Osé-Sàngó") Yoruba, Nigeria Sans socle / without base En bois. H 46 cm. Provenance : - 1969 : Jean-Louis Rinsoz (1932-1971), Vevey. - Héritiers Jean-Louis Rinsoz, Suisse romande. Parmi les divinités les plus célèbres du panthéon yoruba figure shango, le dieu du tonnerre et de la foudre. Le culte de shango s'est imposé dans presque tout le pays yoruba en grande partie parce que, selon la croyance, le dieu aurait régné en tant que quatrième roi à Oyo. Aux 17e et 18e siècles, Oyo était le centre de l'empire Oyo, qui régnait sur de nombreuses royautés yoruba. Selon les mythes locaux, shango était le quatrième alafin (souverain du palais) d'Oyo. Les traditions décrivent shango comme un souverain plutôt irresponsable, au tempérament violent, qui jouait avec les feux d'artifice et brûlait son palais. Finalement, il a été chassé de la ville et s'est pendu de désespoir. Ses adeptes rejettent toutefois cette version et propagent une autre représentation du mythe : selon leurs croyances, il serait monté au ciel où il se manifesterait par des orages. Le culte du shango est devenu le culte d'État d'Oyo et ses prêtres ont agi en tant qu'ambassadeurs et représentants de l'alafin d'Oyo dans les États vassaux. Au-delà de son culte, shango se manifeste par le tonnerre et la foudre, puisqu'il lance ses flèches de tonnerre (edun ara) du ciel, mettant le feu à la brousse ou aux maisons. Là où la foudre a frappé, les prêtres shango ramassent les coins du tonnerre et les apportent dans leurs sacs en cuir brodé (laba) au sanctuaire du dieu. Là, ils les conservent dans de grands bols en bois ou des calebasses, avec des bâtons de danse et des hochets en forme de citrouille, et les "nourrissent" d'offrandes. L'emblème et symbole le plus connu du culte shango est le bâton de danse oshe shango ("osé-sàngó"), qui représente deux flèches de tonnerre en forme de double hache. Littérature complémentaire : Eisenhofer, Stefan (1997). Cultes, artistes, rois en Afrique. Linz : Oberösterreichisches Landesmuseum. ----------------------------------------------------- Jean-Louis Rinsoz Jean-Louis Rinsoz est né en 1932 à Vevey. Après avoir terminé sa scolarité, il a étudié les sciences économiques à l'Université de Lausanne (Faculté d'économie d'entreprise, HEC) avant d'entrer dans l'entreprise familiale "Rinsoz et Ormond SA" à Vevey, qui fabriquait du tabac, des cigares et des cigarettes. Profondément attaché à sa région d'origine, il a toujours été fortement impliqué dans les activités sociales, culturelles et industrielles de Vevey. Afin de diversifier les sources d'approvisionnement en tabac et de répondre aux exigences croissantes d'un marché en pleine expansion, Jean-Louis Rinsoz a cherché de nouveaux espaces de production. Ses voyages l'ont d'abord conduit dans le Maryland (États-Unis) puis, au milieu des années 1960, en Côte d'Ivoire. Ce pays a été pour lui une révélation. Tout ce qui le passionnait était là : la nature, les gens et leur culture ! Outre le développement d'un important partenariat économique avec l'État ivoirien, à travers la création de plusieurs centres de production de tabac là-bas, Jean-Louis Rinsoz a financé l'ouverture d'une série de petites écoles pour permettre aux enfants de ce pays d'accéder à l'éducation. Il a été officiellement nommé par l'État ivoirien "Consul honoraire de Côte d'Ivoire en Suisse avec résidence à Vevey" et a même été intronisé chef de village dans la région du Baoulé. L'art traditionnel de ces régions le fascinait tout autant, dans sa dimension sociale, esthétique et religieuse. C'est dans ce contexte qu'il a rencontré l'ethnologue et historien de l'art Bohumil Holas, alors directeur du Musée des civilisations de Côte d'Ivoire à Abidjan. Les deux hommes sont devenus amis. De la confluence de tous ces facteurs est née l'exposition "Arts de la Côte d'Ivoire. Les trésors du Musée d'Abidjan", qui s'est tenue en 1969 au Musée des Beaux-Arts de Vevey. Jean-Louis Rinsoz en était le président du comité. L'émouvante préface qu'il a écrite pour le catalogue de cette manifestation témoigne de son profond attachement à ce pays. Jean-Louis Rinsoz avait demandé la nationalité ivoirienne. Il ne devait jamais voir ce jour, puisqu'il est décédé dans un tragique accident en 1971. Les objets africains de la collection personnelle de Jean-Louis Rinsoz étaient depuis lors en possession de la famille et ce "trésor de Vevey" sera proposé pour la première fois aux collectionneurs internationaux d'art traditionnel africain lors de notre vente aux enchères. CHF 400 / 800 Poids en grammes : 400 état La partie finale de la boucle droite du nœud de garnissage frontal est manquante (cassée). L'extrémité de la boucle droite du nœud de vêtement frontal est manquante (cassée). -------------------------------- The condition (wear, eventual cracks, tear, other imperfections a

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