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MAGDA BOLUMAR CHERTÓ (Caldes d'Estrac, Barcelone, 1934). Sans titre, 1996. Technique mixte sur toile de jute. Signé et daté dans le coin inférieur droit. Signé et daté au dos. Dimensions : 82 x 122 cm ; 85 x 125 cm (cadre). Magda Bolumar entre en 1948 dans l'atelier du peintre Rafael Estrany, disciple de James Ensor, puis étudie à l'École des arts et métiers de Mataró. En 1954, elle entre en contact avec certains membres du groupe Dau al Set et avec le sculpteur Moisés Villelia, l'un des architectes du groupe Arte Actual, qu'elle épouse, et entame une recherche commune sur les matériaux primaires dans l'art. Magda Bolumar est surtout connue pour les Xarpelleres, qu'elle expose pour la première fois à Barcelone en 1960. Dans les Xarpelleres, la matière et la texture ont une importance particulière, ce qui relie ces œuvres à l'informalisme. Cependant, les œuvres de Magda Bolumar ont un sens essentiellement constructiviste, puisque la structure y acquiert le protagonisme principal à partir de la tension des fils avec lesquels elles sont réalisées. Cirici Pellicer a écrit que, contrairement aux œuvres d'artistes informels tels que Burri ou Millares, à l'opposé du dramatisme ou de la dénonciation, "dans l'œuvre de Magda Bolumar, le textile sert à la construction d'un nouveau cosmos, il manifeste la nécessité de "réordonner" le monde à travers la trame des fils".1 Mª Luisa Borrás a écrit que "les magnifiques "xarpelleres" de cette artiste manifestent une libération écrasante de forces, cérébrales dans leur majorité, qui aboutissent à des tensions de chaîne en trame, étoilées ou à des parallélismes révélant une libération intellectuelle, de l'ingéniosité et de la rigueur constructive". L'artiste ne voit pas non plus son travail dans l'informalisme, mais la nécessité de transformer les artistes en disciples des grands noms masculins, considérés par l'histoire canonique comme les seuls valables, a forcé le sens de la relation matière-avant-garde, la faisant nécessairement passer par une lecture de l'informalisme à ce moment-là de l'art espagnol". Avec la broderie de ses "xarpelleres", Magda Bolumar cherche à aborder la vie de manière poétique, comme le disait Joan Brossa dans un texte dédié à l'une des peintures de l'artiste, dans lequel il soulignait le sens lyrique de ces structures textiles : "El marc/ fa de tambor/per a bordar el sac" (Brossa, 1965).

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MAGDA BOLUMAR CHERTÓ (Caldes d'Estrac, Barcelone, 1934). Sans titre, 1996. Technique mixte sur toile de jute. Signé et daté dans le coin inférieur droit. Signé et daté au dos. Dimensions : 82 x 122 cm ; 85 x 125 cm (cadre). Magda Bolumar entre en 1948 dans l'atelier du peintre Rafael Estrany, disciple de James Ensor, puis étudie à l'École des arts et métiers de Mataró. En 1954, elle entre en contact avec certains membres du groupe Dau al Set et avec le sculpteur Moisés Villelia, l'un des architectes du groupe Arte Actual, qu'elle épouse, et entame une recherche commune sur les matériaux primaires dans l'art. Magda Bolumar est surtout connue pour les Xarpelleres, qu'elle expose pour la première fois à Barcelone en 1960. Dans les Xarpelleres, la matière et la texture ont une importance particulière, ce qui relie ces œuvres à l'informalisme. Cependant, les œuvres de Magda Bolumar ont un sens essentiellement constructiviste, puisque la structure y acquiert le protagonisme principal à partir de la tension des fils avec lesquels elles sont réalisées. Cirici Pellicer a écrit que, contrairement aux œuvres d'artistes informels tels que Burri ou Millares, à l'opposé du dramatisme ou de la dénonciation, "dans l'œuvre de Magda Bolumar, le textile sert à la construction d'un nouveau cosmos, il manifeste la nécessité de "réordonner" le monde à travers la trame des fils".1 Mª Luisa Borrás a écrit que "les magnifiques "xarpelleres" de cette artiste manifestent une libération écrasante de forces, cérébrales dans leur majorité, qui aboutissent à des tensions de chaîne en trame, étoilées ou à des parallélismes révélant une libération intellectuelle, de l'ingéniosité et de la rigueur constructive". L'artiste ne voit pas non plus son travail dans l'informalisme, mais la nécessité de transformer les artistes en disciples des grands noms masculins, considérés par l'histoire canonique comme les seuls valables, a forcé le sens de la relation matière-avant-garde, la faisant nécessairement passer par une lecture de l'informalisme à ce moment-là de l'art espagnol". Avec la broderie de ses "xarpelleres", Magda Bolumar cherche à aborder la vie de manière poétique, comme le disait Joan Brossa dans un texte dédié à l'une des peintures de l'artiste, dans lequel il soulignait le sens lyrique de ces structures textiles : "El marc/ fa de tambor/per a bordar el sac" (Brossa, 1965).

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