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Description

[CIRIER (Nicolas)]. L'Apprentif Administrateur, pamphlet pittoresque (!), littérario-typographico-bureaucratique, pouvant (nam tua res agitur paries cùm proximus ardet) pouvant intéresser toute personne employée, employable, exemployée. Par quelqu'un de cette dernière catégorie. Paris, Chez l'auteur, 1840. In-8 (227 x 144 mm) de [1] f. pour le Mémoire à l'appui d'une pétition, IV pp. pour la Dédiquasse, 72 pp., (2) ff. pour I [entre les pages 18 et 19], (1) f., 17 pp. et 1 portrait lithographié replié pour III [entre les pages 24 et 25], 1 grand tableau lithographié replié. Broché sous couverture de papier vert imprimée avec au premier plat restes de cachet de cire rouge et de billet manuscrit contrecollé, plusieurs petits morceaux de papier vierge contrecollés au second plat pour masquer des dessins gravés dans les angles. Édition originale tirée à 100 exemplaires (dont moins d'une dizaine ont survécu) de cette incroyable publication dûe à Nicolas Cirier (1792-1869), correcteur et prote à l'Imprimerie royale de 1826 à 1836, date à laquelle il démissionna suite à un refus d'avancement. "Ce pamphlet «bariolé d'observations» (Cirier dixit), c'est-à-dire de vignettes lithographiques collées, de gravures sur bois et sur cuivre, fatras de récriminations, de considérations sur le métier de l'auteur, nous intéresse avant tout par le délire typographique mis en œuvre, par ce que Cirier appelait son horror vacui. […] La plus extravagante des productions de Cirier est aussi la plus rare : à peine publiée, son auteur annonça qu'il allait la détruire sauf “cinq ou six” exemplaires. On n'en connaît guère plus." (Antoine Coron). Selon Raymond Queneau (qui oeuvra pour faire sortir Cirier de l'oubli) : "Aucun fou littéraire n'a jamais fait usage d'une façon aussi profonde des ressources de l'imprimerie, ni aussi consciente pour exprimer son délire." (in Bâtons, chiffres et lettres.) Exemplaire enrichi de 19 lithographies supplémentaires découpées et collées (sans compter le portrait et le tableau dépliants) et de 13 textes imprimés collés, un feuillet volant imprimé sur papier rose avant la p. 5 (avec la suite du texte de la page imprimée également sur papier rose contrecollé en bas de la page 5). Couverture très usagée, manques à l'angle inf. du premier plat, déchirures avec petits manques dans l'angle sup. du premier plat (avec petit morceau de papier contrecollé au verso, pour renforcement ?), manque important au second plat. Rousseurs. (Des livres rares depuis l’invention de l’imprimerie, BnF, 1998, n° 241 : notice d’Antoine Coron ; Blavier, Les Fous littéraires, 2000, pp. 595-604.)

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[CIRIER (Nicolas)]. L'Apprentif Administrateur, pamphlet pittoresque (!), littérario-typographico-bureaucratique, pouvant (nam tua res agitur paries cùm proximus ardet) pouvant intéresser toute personne employée, employable, exemployée. Par quelqu'un de cette dernière catégorie. Paris, Chez l'auteur, 1840. In-8 (227 x 144 mm) de [1] f. pour le Mémoire à l'appui d'une pétition, IV pp. pour la Dédiquasse, 72 pp., (2) ff. pour I [entre les pages 18 et 19], (1) f., 17 pp. et 1 portrait lithographié replié pour III [entre les pages 24 et 25], 1 grand tableau lithographié replié. Broché sous couverture de papier vert imprimée avec au premier plat restes de cachet de cire rouge et de billet manuscrit contrecollé, plusieurs petits morceaux de papier vierge contrecollés au second plat pour masquer des dessins gravés dans les angles. Édition originale tirée à 100 exemplaires (dont moins d'une dizaine ont survécu) de cette incroyable publication dûe à Nicolas Cirier (1792-1869), correcteur et prote à l'Imprimerie royale de 1826 à 1836, date à laquelle il démissionna suite à un refus d'avancement. "Ce pamphlet «bariolé d'observations» (Cirier dixit), c'est-à-dire de vignettes lithographiques collées, de gravures sur bois et sur cuivre, fatras de récriminations, de considérations sur le métier de l'auteur, nous intéresse avant tout par le délire typographique mis en œuvre, par ce que Cirier appelait son horror vacui. […] La plus extravagante des productions de Cirier est aussi la plus rare : à peine publiée, son auteur annonça qu'il allait la détruire sauf “cinq ou six” exemplaires. On n'en connaît guère plus." (Antoine Coron). Selon Raymond Queneau (qui oeuvra pour faire sortir Cirier de l'oubli) : "Aucun fou littéraire n'a jamais fait usage d'une façon aussi profonde des ressources de l'imprimerie, ni aussi consciente pour exprimer son délire." (in Bâtons, chiffres et lettres.) Exemplaire enrichi de 19 lithographies supplémentaires découpées et collées (sans compter le portrait et le tableau dépliants) et de 13 textes imprimés collés, un feuillet volant imprimé sur papier rose avant la p. 5 (avec la suite du texte de la page imprimée également sur papier rose contrecollé en bas de la page 5). Couverture très usagée, manques à l'angle inf. du premier plat, déchirures avec petits manques dans l'angle sup. du premier plat (avec petit morceau de papier contrecollé au verso, pour renforcement ?), manque important au second plat. Rousseurs. (Des livres rares depuis l’invention de l’imprimerie, BnF, 1998, n° 241 : notice d’Antoine Coron ; Blavier, Les Fous littéraires, 2000, pp. 595-604.)

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