Description

L'Attaque. Jeu nouveau - Tactique militaire. (France, vers 1910). L'Attaque. Jeu nouveau - Tactique militaire. (France, vers 1910). Boîte bois-carton, format 33 x 19 x 4,2 cm, recouverte de papier chocolat, titre doré en oblique sur le couvercle. Elle contient une planche de jeu cartonnée, format 33 x 30 cm, pliable en deux, découpée en cases et 72 fiches cartonnées (2,4 x 5,7 cm), lithographiées et coloriées au pochoir, montées sur des socles métalliques. La règle en français est contrecollée sous le couvercle. 350 € Jeu de stratégie militaire. Les 72 fiches représentent deux armées, française et anglaise. Les 36 pièces de chaque armée sont composées de quatre mines, un drapeau, un espion et trente militaires de tous grades, de l'éclaireur au chef d'armée ; chaque soldat porte un numéro de 2 à 10. Les armées sont réparties entre deux joueurs, chacune occupe une partie du terrain ; les fiches sont posées sur les cases, les images tournées vers le joueur de façon à ce que l'adversaire ne les voie pas. Le but du jeu est de s'emparer du drapeau de l'adversaire en faisant progresser ses pièces vers le terrain adverse. La rencontre de deux pièces (« Attaque ») se solde par une victoire et une défaite : les grades inférieurs étant pris par les supérieurs ; les mines ne se déplacent pas et font sauter toutes les pièces qui les attaquent, sauf les sapeurs qui s'en emparent ; l'espion peut être pris par tous, mais il est le seul à pouvoir prendre le chef d'armée. Le brevet de ce jeu fut déposé en 1908 par Hermance Edan sous le titre Jeu de bataille avec pièces mobiles sur damier et obtenu en 1909. Il eut peu de succès en France, mais enthousiasma les Anglais. En France, les esprits étaient habités par le désir de Revanche, on peut donc observer avec curiosité que l'adversaire, le méchant, soit ici l'Anglais et non l'Allemand : le long passé d'inimitié entre les deux pays et les récentes rivalités coloniales (Fachoda entre autres) explique sûrement cet état de fait. Bien sûr, dès le début de la Guerre de 1914, l'Allemagne prendra la place de l'armée ennemie ; plusieurs rééditions se succéderont à partir de 1920 par l'éditeur anglais Gibson qui avait obtenu les droits, elles présenteront bien sûr cette version, mais également d'autres opposant des armées de différents pays. Belle condition.

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L'Attaque. Jeu nouveau - Tactique militaire. (France, vers 1910). L'Attaque. Jeu nouveau - Tactique militaire. (France, vers 1910). Boîte bois-carton, format 33 x 19 x 4,2 cm, recouverte de papier chocolat, titre doré en oblique sur le couvercle. Elle contient une planche de jeu cartonnée, format 33 x 30 cm, pliable en deux, découpée en cases et 72 fiches cartonnées (2,4 x 5,7 cm), lithographiées et coloriées au pochoir, montées sur des socles métalliques. La règle en français est contrecollée sous le couvercle. 350 € Jeu de stratégie militaire. Les 72 fiches représentent deux armées, française et anglaise. Les 36 pièces de chaque armée sont composées de quatre mines, un drapeau, un espion et trente militaires de tous grades, de l'éclaireur au chef d'armée ; chaque soldat porte un numéro de 2 à 10. Les armées sont réparties entre deux joueurs, chacune occupe une partie du terrain ; les fiches sont posées sur les cases, les images tournées vers le joueur de façon à ce que l'adversaire ne les voie pas. Le but du jeu est de s'emparer du drapeau de l'adversaire en faisant progresser ses pièces vers le terrain adverse. La rencontre de deux pièces (« Attaque ») se solde par une victoire et une défaite : les grades inférieurs étant pris par les supérieurs ; les mines ne se déplacent pas et font sauter toutes les pièces qui les attaquent, sauf les sapeurs qui s'en emparent ; l'espion peut être pris par tous, mais il est le seul à pouvoir prendre le chef d'armée. Le brevet de ce jeu fut déposé en 1908 par Hermance Edan sous le titre Jeu de bataille avec pièces mobiles sur damier et obtenu en 1909. Il eut peu de succès en France, mais enthousiasma les Anglais. En France, les esprits étaient habités par le désir de Revanche, on peut donc observer avec curiosité que l'adversaire, le méchant, soit ici l'Anglais et non l'Allemand : le long passé d'inimitié entre les deux pays et les récentes rivalités coloniales (Fachoda entre autres) explique sûrement cet état de fait. Bien sûr, dès le début de la Guerre de 1914, l'Allemagne prendra la place de l'armée ennemie ; plusieurs rééditions se succéderont à partir de 1920 par l'éditeur anglais Gibson qui avait obtenu les droits, elles présenteront bien sûr cette version, mais également d'autres opposant des armées de différents pays. Belle condition.

Estimation 20 - 30 EUR

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En vente le jeudi 26 sept. : 14:00 (CEST)
paris, France
Leducq Maison de ventes aux enchères
+33181703656

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mercredi 25 septembre - 11:00/18:00, Etude
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