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Description

Service photographique dirigé par Alphonse Bertillon Adolphe Berland, assassin de 19 ans, guillotiné le 27 juillet 1891 Épreuve albuminée, 10,5x6 cm, sur carton de l’identité judiciaire au format carte de viste Adolphe est le fils de la mère Berland. À 55 ans, celle-ci continue à se prostituer pour compléter son maigre salaire de marchande de journaux. Elle n'hésite pas à recevoir ses clients dans le lit qu'elle partage avec son fils. Lequel continue de dormir pendant que sa mère gagne son pain. Un jour, un client a même la mauvaise idée de mourir en pleine action et la mère se contente de le pousser dans un coin. Au bout de deux jours, l'odeur du cadavre alerte les voisins, qui préviennent la police. Le corps est emporté dans un vieux sac à patates, faute de draps dans l’appartement. Quand le commerce de la mère Berland commence à battre de l'aile, elle incite son fils et ses amis à pratiquer le vol à l'étalage. Elle fonde, en quelque sorte, une école du crime, mais là encore, les affaires marchent mal. Alors, un soir de décembre 1890, elle réunit la petite bande chez elle pour choisir une première victime. Gustave propose le nom de la veuve Menier-Dessaigne à qui il avait livré de la viande lorsqu'il était apprenti-boucher. Octogénaire, la veuve habite une maisonnette à Courbevoie. Détail macabre, sa mère et sa sœur avaient déjà été assassinées… Le procès aux assises est vite expédié. Adolphe, sa mère et son complice Gustave sont envoyés à la guillotine, tandis que deux autre complices sont condamnés au bagne. Le jour de l'exécution est fixé au 27 juillet 1891. Tous les voyous de Paris se sont donné rendez-vous place de la Roquette pour le spectacle. La mère Berland est graciée au pied de l'échafaud. Mais son fils Adolphe et Gustave n'ont pas cette chance. Les deux corps et les deux têtes sont emmenés dans le même panier au cimetière. (d’après un podcast du journal Le Point)

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Service photographique dirigé par Alphonse Bertillon Adolphe Berland, assassin de 19 ans, guillotiné le 27 juillet 1891 Épreuve albuminée, 10,5x6 cm, sur carton de l’identité judiciaire au format carte de viste Adolphe est le fils de la mère Berland. À 55 ans, celle-ci continue à se prostituer pour compléter son maigre salaire de marchande de journaux. Elle n'hésite pas à recevoir ses clients dans le lit qu'elle partage avec son fils. Lequel continue de dormir pendant que sa mère gagne son pain. Un jour, un client a même la mauvaise idée de mourir en pleine action et la mère se contente de le pousser dans un coin. Au bout de deux jours, l'odeur du cadavre alerte les voisins, qui préviennent la police. Le corps est emporté dans un vieux sac à patates, faute de draps dans l’appartement. Quand le commerce de la mère Berland commence à battre de l'aile, elle incite son fils et ses amis à pratiquer le vol à l'étalage. Elle fonde, en quelque sorte, une école du crime, mais là encore, les affaires marchent mal. Alors, un soir de décembre 1890, elle réunit la petite bande chez elle pour choisir une première victime. Gustave propose le nom de la veuve Menier-Dessaigne à qui il avait livré de la viande lorsqu'il était apprenti-boucher. Octogénaire, la veuve habite une maisonnette à Courbevoie. Détail macabre, sa mère et sa sœur avaient déjà été assassinées… Le procès aux assises est vite expédié. Adolphe, sa mère et son complice Gustave sont envoyés à la guillotine, tandis que deux autre complices sont condamnés au bagne. Le jour de l'exécution est fixé au 27 juillet 1891. Tous les voyous de Paris se sont donné rendez-vous place de la Roquette pour le spectacle. La mère Berland est graciée au pied de l'échafaud. Mais son fils Adolphe et Gustave n'ont pas cette chance. Les deux corps et les deux têtes sont emmenés dans le même panier au cimetière. (d’après un podcast du journal Le Point)

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Service photographique dirigé par Alphonse Bertillon Ravachol, anarchiste, guillotiné le 11 juillet 1892 (tirage 1920) Épreuve argentique des années 1920 , 10,5x6 cm, sur carton au format carte de viste, filet rouge encadrant l’épreuve Le chef-d’oeuvre photographique d’Alphonse Bertillon. Issu d'une famille de scientifiques et de statisticiens, Bertillon a commencé sa carrière en tant qu'employé du bureau d'identification de la préfecture de police de Paris en 1879. Chargé de tenir des registres de police fiables sur les délinquants, il a mis au point le premier système moderne d'identification des criminels. Ce système, connu sous le nom de "bertillonnage", comprend trois éléments : des mesures anthropométriques, une description verbale précise des caractéristiques physiques du prisonnier et des photographies standardisées du visage. Au début des années 1890, Paris connaît une vague d'attentats à la bombe et de tentatives d'assassinat perpétrés par des anarchistes partisans de la "propagande par action". L'un des plus grands succès de Bertillon se produit en mars 1892, lorsque son système d'identification des criminels permet l'arrestation d'un anarchiste poseur de bombes et criminel de carrière répondant au nom de Ravachol. La publicité faite autour de cette affaire valut à Bertillon la Légion d'honneur et encouragea les services de police du monde entier à adopter son système anthropométrique*... Ravachol est exécuté le 11 juillet 1892 à Montbrison. Ravachol chante Le Père Duchesne en allant vers la guillotine. Ses dernières paroles, au moment où le couperet tombe, sont « Vive la ré… ». Le télégramme partiellement chiffré de l'annonce de l'exécution le traduit par « Vive la république ! ». Mais selon Jean Maitron, il aurait pu vouloir dire « Vive la révolution ! » ou « Vive la révolution sociale ! », comme beaucoup d’anarchistes exécutés. * notice du Metropoliton Museum of Art

Alphonse Bertillon Photographie métrique Raon-l’Étape, Lacour-Berthiaux, 1913 Petit folio de 40 pages , 37,5x26,5 cm, couverture imprimée, manuel diffusé par les établissements Lacour-Berthiot (qui ont institué en leur sein un « Institut technique » destiné à vulgariser les méthodes de photographies métriques élaborées par Alphonse Bertillon). Il présente à l’aide d’images et de notices détaillées de nombreux appareils photographiques fabriqués à partir du savoir développé par le directeur du service de l’Identité judiciaire de la préfecture de police de Paris afin de réaliser des photographies d’individus, d’objets ou de lieux susceptibles d’être mobilisées dans différents domaines scientifiques. Pionnier de l'enquête scientifique, salué par Conan Doyle, dans Le chien des Baskerville, comme l'inspirateur de Sherlock Holmes, Bertillon élargit l'étude de l'identité à celle de tous les indices matériels relevés sur la scène du crime. Sans constituer une œuvre de synthèse, Bertillon multiplie les inventions : photographie des cadavres et des scènes de crime, appareils de relevés des traces, transport des indices, etc. Il s'impose alors comme le premier expert en matière de police scientifique et ses analyses photographiques, chimiques, graphologiques permettent de résoudre de nombreuses affaires criminelles et contribuent à sa renommée. En 1899, il est appelé lors du procès Dreyfus pour effectuer une analyse graphologique décisive du document prouvant la trahison de l’accusé. Persuadé de la culpabilité de l’officier, il élabore une théorie obscure qui prétend révéler la falsification de sa propre écriture par Dreyfus lui-même afin de tromper la justice. Une campagne publique s’abat sur Bertillon, vilipendé par la presse qui l’accuse de soutenir le mensonge d’État et ironise sur ses compétences. L’affaire Dreyfus menace la carrière de Bertillon qui échappe de peu à la radiation de la Préfecture de police. Défendu par le Préfet Louis Lépine, il se voit retirer le service de l’identification graphique confiée au laboratoire de toxicologie et ne peut constituer, comme il le souhaitait, un pôle de police scientifique finalement créé à Lyon, en 1910, par l’un de ses fidèles, Edmond Locard