Gabor, Jenö - Figure féminine cubiste - (Pécs 1893-1968 ibid.) Aquarelle. Signé …
Description

Gabor, Jenö - Figure féminine cubiste - (Pécs 1893-1968 ibid.) Aquarelle. Signé en haut à droite. Dimensions visibles 49,5 x 33,5 cm ; sous passe-partout et sous verre.

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Gabor, Jenö - Figure féminine cubiste - (Pécs 1893-1968 ibid

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Felix TOBEEN (Bordeaux 1880 - Saint Valery en somme 1938) Les vendanges dans les Corbières, circa 1914-1915 Huile sur toile d'origine 65 x 54 cm Signé en bas à droite en sgraffito Tobeen Porte au dos l'étiquette d'exposition Musée des Beaux Arts Bordeaux 2012 Provenance : Vente de Maîtres Paul et Jacques Martin, Versailles, 4 mars 1979, n°93 Exposition: Galerie Blot, 1917 Galerie Haussmann, 1921 Exposition Felix Tobeen, Un poète du Cubisme, Musée Bordeaux, 31 mai au 3 septembre 2012 Bibliographie : Jean Richard, Catalogue Raisonné de l'Oeuvre de Félix Tobeen, n°71, reproduit Michel Charzat, La jeune peinture française 1910-1940, Une époque, un Art de vivre, Paris, Hazan, 2010, page 184, décrit et reproduit D’origine bordelaise, Félix Elie Bonnet, dit Tobeen, est issu d’une famille d’artistes et d’artisans décorateurs installés dans le centre historique de Bordeaux. Au sein des ateliers familiaux, il découvre et pratique la gravure sur bois.  Durant ces premières années, Tobeen rencontre de nombreux artistes bordelais – Georges de Sonneville, André Lhote et Odilon Redon par exemple – tout en faisant connaissance avec le brocanteur Pascal Désir Maisonneuve.  La vision des œuvres de Gauguin a inspiré Tobeen dans son travail, en particulier dans l’utilisation d’aplats colorés et la délimitation des formes par un cerne. En 1907, Tobeen s’installe à Paris où il s’établit dans un atelier de la Ruche à Montparnasse puis rue Trudaine. En contact avec les artistes de la Ruche, proches de Picasso, mais aussi avec les artistes du cercle de Puteaux qui participeront au Salon de la « Section d’Or » en 1912 (Gleizes, Metzinger, Jacques Villon, Picabia, La Fresnaye…), Tobeen s’intéresse au mouvement cubiste.  De son vivant, l’artiste a participé à une trentaine d’expositions, en France et à l’étranger, aux Pays-Bas en particulier. Son œuvre a été régulièrement présentée dans les Salons et aussi dans des galeries, surtout à Paris (Bernheim Jeune, Druet, Berthe Weill, Blot, Katia Granoff…).  Ces diverses activités et rencontres contribuent à son succès des années suivantes, durant cette période, il se rend aussi fréquemment dans le Pays basque qui devient régulièrement le sujet de certains de ses tableaux. En 1920, le peintre découvre Saint-Valéry-sur-Somme où il s’installe quelques années plus tard. Tobeen connaît un grand succès, notamment au Pays-Bas, pour ses nombreux tableaux de fleurs. Il rejoint également le groupe de la Jeune Peinture Française. Les natures mortes et les figures féminines dominent les vingt dernières années de sa carrière. ---- Félix-Elie Bonnet dit Tobeen, Bordelais d'ascendance basque française, est un autodidacte, initié à la peinture par Olivier Hourcade, l'introducteur du cubisme en Aquitaine. Après une période post-impressionniste, puis fauve (sa Consolation évoque le Girieud d'avant 1914), il monte à Paris, rencontre en 1910 les artistes du cercle de Puteaux et participe à la première exposition de la Section d'or (1912). Il se propose alors de réaliser une synthèse entre cubisme et tradition. Ses Pelotaris, grande composition pour les Indépendants, sont remarqués par Apollinaire. Il fuit la capitale après la Grande Guerre et s'installe à Saint-Valéry-en-Caux. Rompant avec le cubisme pour rejoindre la mouvance de la Jpf, il expose fréquemment à la galerie Bernheim et en Hollande (galerie Nieuwenhuizen Segaar à La Haye). Il pratique désormais une peinture réaliste, poétique, aux couleurs claires et à la plastique géométrique. Les sujets en sont des natures mortes, des bouquets précieux et des paysages, particulièrement du Pays basque que l'on peut rapprocher de ceux de La Fresnaye au début des années vingt. D'une grande exigence morale et artistique, Tobeen n'aurait créé que trois cents toiles. Il a également dessiné et peint sur bois. Plusieurs musées conservent ses oeuvres, en France (à Bordeaux, Bayonne, Nancy) et aux Pays-Bas (Kröller-Müller Museum, Otterlo Central Museum, Utrecht). Une monographie de Tobeen est en préparation. Michel Charzat, La Jeune peinture française, 1910-1940 une époque, un art de vivre, Paris, Hazan, 2010

JOSEP DE TOGORES LLACH (Cerdanyola del Vallès, 1893 - Barcelone, 1970). "Tertulia de viejos pescadores" (Rencontre de vieux pêcheurs). 1943. Huile sur toile. Signée et datée dans le coin inférieur gauche. Avec l'étiquette de la Sala Parés. Dimensions : 81 x 100 cm ; 98 x 117 cm (cadre). Togores transforme ici un sujet quotidien et anecdotique en un moment presque magique grâce à sa capacité à doter les personnes âgées d'une profondeur psychique qui les rend attachantes et proches. Une aura mélancolique enveloppe la scène. Issu d'une famille aisée et cultivée, fréquentant les milieux intellectuels, il s'intéresse à la peinture dès l'âge de treize ans, lorsqu'il perd l'ouïe à la suite d'une méningite. Il voyage en France et en Belgique, où il découvre les tableaux de Rembrandt, et à l'exposition internationale d'art de 1907 à Barcelone, il est fasciné par l'œuvre de Monet. À l'âge de dix-huit ans, il est déjà un artiste important à Barcelone et, en 1913, il est chargé de décorer la chapelle d'Anna Girona à Poblet. Grâce à une bourse de la mairie de Barcelone, il part étudier à Paris, où il fait la connaissance de la peinture de Cézanne, qui aura une influence décisive sur son travail à partir de ce moment-là. En 1917, il rencontre Picasso et entre en contact avec les théories et les cercles cubistes. Dans les années 1920, il entame une relation avec le galeriste Kahnweiler, qui deviendra plus tard le marchand de Picasso. Il travaille exclusivement avec lui entre 1921 et 1931, lorsque sa peinture connaît sa période la plus expérimentale, se rapprochant de l'automatisme et du surréalisme. Sous la direction de Kahnweiler, il devient un artiste à succès. En 1932, sa peinture prend un nouveau tournant, un retour à la figuration. Il s'installe à Barcelone et travaille avec un nouveau marchand, Francesc Cambó. Pendant cette période, il peint de nombreux portraits des personnalités les plus importantes de la société catalane et devient l'un des peintres les plus recherchés de l'époque. Pendant la guerre civile, il s'installe en France, mais revient en 1939, où il continue à travailler, sans rien perdre de son prestige. Son œuvre est présente au Museo Patio Herreriano de Valladolid, au Museo Nacional Reina Sofía, au Museo Nacional del Arte de Cataluña, au Getty Museum (Los Angeles), au Museo de Arte de Sabadell, au Städtisches Gelsenkirchen Museum (Allemagne), au Thyssen-Bornemisza Museum (Madrid), au Palacio Nacional de Montjuic et au Centre Georges Pompidou (Paris), entre autres.