Benjamin GOMEZ (1885-1959), créateur et Maison SOUYEUX, menuisier-ébéniste à Nay…
Description

Benjamin GOMEZ (1885-1959), créateur et Maison SOUYEUX, menuisier-ébéniste à Nay (64). VITRINE rectangulaire en chêne patiné et sculpté, ouvrant à deux portes latérales vitrées, la façade vitrée à montants sculptés de caravelles et gainée en partie basse de simili cuir bordeaux ornée d'un motif polylobé en métal, ceinture soulignée d'enroulements, deux pieds antérieurs droits avec sphères. Inscriptions au crayon au dos "Gomez Souyeux M 31-3-53 7 pièces". Style Art Déco Néo-basque. Haut. 175 cm; Larg. 98 cm; Prof. 44,5 cm

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Benjamin GOMEZ (1885-1959), créateur et Maison SOUYEUX, menuisier-ébéniste à Nay (64). VITRINE rectangulaire en chêne patiné et sculpté, ouvrant à deux portes latérales vitrées, la façade vitrée à montants sculptés de caravelles et gainée en partie basse de simili cuir bordeaux ornée d'un motif polylobé en métal, ceinture soulignée d'enroulements, deux pieds antérieurs droits avec sphères. Inscriptions au crayon au dos "Gomez Souyeux M 31-3-53 7 pièces". Style Art Déco Néo-basque. Haut. 175 cm; Larg. 98 cm; Prof. 44,5 cm

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PIERRE LOTTIER (France, 1916 - Santa Susana, Espagne, 1987). Vitrine, années 1950. Bois peint à la main, Signé par le designer, avec ses initiales. Il est muni d'une clé. Lumière intérieure. Présente des marques d'usage et d'usure, quelques manques de polychromie. Dimensions : 201 x 121 x 39 cm. Meuble-vitrine peint en vert tilleul avec des motifs de chinoiseries en vermeil ornant les deux portes d'entrée et les flancs : scènes lacustres avec pagodes, jardins luxuriants avec personnages asiatiques, bouquets fleuris courant le long des étagères. L'utilisation de la chinoiserie était une caractéristique du mobilier de Pierre Lottier, le créateur de cette vitrine. La partie supérieure (la vitrine) se compose de trois étagères protégées par des vitres. Le meuble inférieur comporte également des étagères. Pierre Lottier est un important créateur de meubles et décorateur né en France mais installé à Barcelone, actif depuis l'après-guerre. Dans les années soixante et soixante-dix, il possédait déjà un important atelier où étaient formés les ébénistes de la nouvelle génération. Lottier s'est principalement consacré à la décoration de maisons importantes de la capitale catalane, bien qu'il en ait également conçu d'autres en dehors de la ville, comme la maison d'Ava Gardner à Madrid. Issu d'une famille d'artistes (son père était le célèbre restaurateur et homonyme Pierre Lottier qui fonda en 1880 "La Réserve" sur la Côte d'Azur, l'un des établissements de la haute société les plus prisés par les millionnaires et les aristocrates), Pierre Lottier s'installa à Madrid dans les années 1930, mis à l'écart de la société française. Il entre en contact avec l'élite espagnole de l'époque en tant qu'acheteur d'œuvres d'art importantes, notamment de porcelaine et de bronzes orientaux. Dans les années 1950, il s'installe entre Madrid et Barcelone. Il collabore avec d'importantes maisons de couture telles que Casa Valentí ou Casa Gancedo pour les tissus les plus historiques. Pierre Lottier commence à imiter la carrière de Marc du Plantier et de la célèbre Maison Jansen à Paris. Ses débuts sont basés sur la pureté du "Grand Gout" français, principalement axé sur les styles Louis XV et XVI. Plus tard, dans les années 1950, il a dérivé vers les styles anglais typiques de la fin du XVIIIe siècle : Hepplewhite, Adam, Chippendale, Sheraton ou Gillwood sont les noms de famille dont Lottier s'est le plus inspiré. Vers 1970, le style s'inscrit dans un sillage plus moderne. Ses nouvelles créations s'inspirent de l'Art déco et du rationalisme classique, typique d'une nouvelle société plus intellectuelle.

PIERRE LOTTIER (France, 1916 - Santa Susana, Espagne, 1987). Armoire de style indien. Bois sculpté et polychrome. Incrustation de cristaux. Elle présente des marques d'usage et d'usure. Dimensions : 177 x 106 x 55 cm : 177 x 106 x 55 cm. Magnifique cabinet réalisé par Pierre Lottier en bois sculpté dans des tons de bleu verdâtre et d'or comme couleurs prédominantes. Elle suit une esthétique proche de l'ébénisterie indienne, dans laquelle prédominent les rosaces florales sur les portes. Dans ce meuble, la tracerie florale orne chacun des panneaux qui compartimentent la façade, et se termine par un écusson de fleurs entrelaçant leurs tiges. La jupe garnie s'harmonise avec l'ensemble. Pierre Lottier est un important créateur de meubles et décorateur né en France mais établi à Barcelone, actif à partir de l'après-guerre. Dès les années soixante et soixante-dix, il disposait d'un important atelier où étaient formés les ébénistes de la nouvelle génération. Lottier s'est principalement consacré à la décoration de maisons importantes dans la capitale catalane, bien qu'il en ait également conçu d'autres en dehors de la ville, comme la maison d'Ava Gardner à Madrid. Issu d'une famille d'artistes (son père était le célèbre restaurateur et homonyme Pierre Lottier qui fonda en 1880 "La Réserve" sur la Côte d'Azur, l'un des établissements de la haute société les plus prisés par les millionnaires et les aristocrates), Pierre Lottier s'installa à Madrid dans les années 1930, mis à l'écart de la société française. Il entre en contact avec l'élite espagnole de l'époque en tant qu'acheteur d'œuvres d'art importantes, notamment de porcelaine et de bronzes orientaux. Dans les années 1950, il s'installe entre Madrid et Barcelone. Il collabore avec d'importantes maisons de couture telles que Casa Valentí ou Casa Gancedo pour les tissus les plus historiques. Pierre Lottier commence à imiter la carrière de Marc du Plantier et de la célèbre Maison Jansen à Paris. Ses débuts sont basés sur la pureté du "Grand Gout" français, principalement axé sur les styles Louis XV et XVI. Plus tard, dans les années 1950, il a dérivé vers les styles anglais typiques de la fin du XVIIIe siècle : Hepplewhite, Adam, Chippendale, Sheraton ou Gillwood sont les noms de famille dont Lottier s'est le plus inspiré. À partir de 1970, le style s'inscrit dans un sillage plus moderne. Ses nouvelles créations s'inspirent de l'Art déco et du rationalisme classique, typiques d'une nouvelle société plus intellectuelle.

D'après le modèle de Guillaume BENEMAN et Benjamin STOCKEL conçu pour la reine Marie-Antoinette et conservé au château de Fontainebleau. Commode en acajou ouvrant par deux vantaux découvrant six tiroirs sur deux rangs et trois tiroirs en ceinture. La façade, compartimentée par un arc de cercle, et les côtés sont ornés d'une riche et belle ornementation de bronzes finement ciselés et dorés tels que rinceaux feuillagés, frises d'oves et flèches, mufles de lion et médaillons au centre de chaque panneau figurant l'enfance de Bacchus d'après CLODION, baguettes d'encadrement et cannelures. Dessus de marbre veiné (restaurations notamment au marbre, insolation, accidents, manques). Style Louis XVI, fin du XIXe - début du XXe siècle. Haut. : 95 cm - Larg. : 180 cm - Prof. : 72,5 cm. Ce lot est présenté par Monsieur Cédric Henon. Note : Notre commode est une reprise de la commode livrée par le Garde Meuble de la Couronne en 1786 pour le dernier séjour de la reine Marie-Antoinette à Fontainebleau. Elle fut installée dans le salon des jeux de la reine. Guillaume BENEMAN (1750-1811) est un ébéniste originaire d'Allemagne qui s'installa au Faubourg Saint Antoine comme ouvrier libre et fut ensuite reçu Maître le 3 septembre 1785. Il supplanta Jean-Henri RIESENER (1734-1806) dont le mobilier devenait trop coûteux à la Couronne. C'est sous la direction du sculpteur Jean HAURE, grand maître des programmes du Mobilier Royal, qu'il réalisa cette commode d'après un modèle de Joseph STOCKEL (1743-1802). Les bronzes furent dorés par FEUCHERE. Les médaillons en porcelaine, sur le modèle original, ont été remplacés par des médaillons en bronze doré sur notre commode. Elle est encore visible au château de Fontainebleau, sous le numéro d'inventaire OA 5302. Bibliographie : Pierre KJELLBERG - Le mobilier français du XVIIIe siècle. Dictionnaire des ébénistes et des menuisiers. Les éditions de l'Amateur.