Description

TOBEEN - Felix BONNET dit (1880-1938) Paysage Basque, vers 1912 Xylographie en noir, montée sur papier et contresignée au crayon Plaque 86 x 112 mm Bibliographie : - Rosella Huber-Spanier, Tobeen un poète du cubisme, ed. 99 publishers, Haarlem, 2012, reproduit p. 47, ref. cat. 212.

514 
Aller au lot
<
>

TOBEEN - Felix BONNET dit (1880-1938) Paysage Basque, vers 1912 Xylographie en noir, montée sur papier et contresignée au crayon Plaque 86 x 112 mm Bibliographie : - Rosella Huber-Spanier, Tobeen un poète du cubisme, ed. 99 publishers, Haarlem, 2012, reproduit p. 47, ref. cat. 212.

Estimation 500 - 600 EUR

* Hors frais de vente.
Reportez vous aux conditions de vente pour calculer le montant des frais.

Frais de vente : 24 %
Déposer un ordre
S'inscrire à la vente

En vente le samedi 03 août : 14:00 (CEST)
saint-jean-de-luz, France
Côte Basque Enchères Lelièvre - Cabarrouy
+33559233853
Voir le catalogue Consulter les CGV Infos vente

Livraison à
Modifier votre adresse de livraison
La livraison est optionnelle.
Vous pouvez recourir au transporteur de votre choix.
Le prix indiqué n’inclut ni le prix du lot, ni les frais de la maison de vente.

Vous aimerez peut-être

TOBEEN - Felix BONNET dit (1880-1938) Voilier dans le Port de Saint-Jean-de-Luz Huile sur toile signée en bas à droite, inscription sur le chassis et reste d'étiquette 55 x 38 cm (restaurations) Ce tableau de Tobeen est totalement inédit. Redécouvert dans un état "grenier", il est présenté ici comme une des meilleures compositions du Pays Basque. Le port de Saint-Jean-de-Luz parfaitement identifiable avec l'église Saint Jean-Baptiste et les deux clochers de la maison Louis XIV est un prétexte merveilleux à la mise en scène de cette petite embarcation déployant sa grande voile immaculée. Les formes géométrisées renforcée par des aplats de couleurs minutieusement posés dans une sorte de scintillement donnent une grande puissance à cette œuvre. L'embarcation comme sujet principal illustre parfaitement le talent de Tobeen dans sa manière d'appréhender les formes, et surtout les effets d'ombre et de lumière. La grande voile blanche domine la toile soulignée par l'ombre de l'intérieur de la coque. Fragile et virevoltant sur une mer agitée, cette embarcation contraste aussi avec les bateaux de pêche à vapeur plus traditionnels dans le port de Saint-Jean-de-Luz. Transmise dans la descendance du poète et romancier français, Pierre Corrard, cette œuvre renvoie aux relations artistiques de Tobeen à Paris et Bordeaux. Dès le début du XXe siècle, Tobeen cultive ses amitiés littéraires. Son premier mécène bordelais Gabriel Frizeau lui fait rencontrer de nombreux écrivains et grâce à Francis Jammes, il fera la connaissance du monde littéraire parisien et des poètes de l'époque. C'est ainsi qu'il rencontre Madeleine Dewailly, poétesse, qui deviendra sa femme. Son amitié avec l'écrivain et critique d'art Olivier Hourcade est également un jalon majeur de sa carrière artistique. Au sein du Paris de Montparnasse des années 1910, il fait probablement ainsi la connaissance de Pierre Corrard, lui-même grand ami du critique d'art. Fervent patriote, Pierre Corrard s'engage dès 1914, à 42 ans, sur le front. Il meurt au combat dans la Meuse dès les premiers jours du conflit. Conservé dans la famille de Pierre Corrard, ce tableau est donc probablement issu de la première série d'œuvres de Tobeen inspirées par le Pays Basque et réalisées entre 1912 et 1914. A moins qu'il ne soit un présent offert par Tobeen dans les années 1920 à sa veuve en souvenir de Pierre Corrard.

Felix TOBEEN (Bordeaux 1880 - Saint Valery en somme 1938) Les vendanges dans les Corbières, circa 1914-1915 Huile sur toile d'origine 65 x 54 cm Signé en bas à droite en sgraffito Tobeen Porte au dos l'étiquette d'exposition Musée des Beaux Arts Bordeaux 2012 Provenance : Vente de Maîtres Paul et Jacques Martin, Versailles, 4 mars 1979, n°93 Exposition: Galerie Blot, 1917 Galerie Haussmann, 1921 Exposition Felix Tobeen, Un poète du Cubisme, Musée Bordeaux, 31 mai au 3 septembre 2012 Bibliographie : Jean Richard, Catalogue Raisonné de l'Oeuvre de Félix Tobeen, n°71, reproduit Michel Charzat, La jeune peinture française 1910-1940, Une époque, un Art de vivre, Paris, Hazan, 2010, page 184, décrit et reproduit D’origine bordelaise, Félix Elie Bonnet, dit Tobeen, est issu d’une famille d’artistes et d’artisans décorateurs installés dans le centre historique de Bordeaux. Au sein des ateliers familiaux, il découvre et pratique la gravure sur bois.  Durant ces premières années, Tobeen rencontre de nombreux artistes bordelais – Georges de Sonneville, André Lhote et Odilon Redon par exemple – tout en faisant connaissance avec le brocanteur Pascal Désir Maisonneuve.  La vision des œuvres de Gauguin a inspiré Tobeen dans son travail, en particulier dans l’utilisation d’aplats colorés et la délimitation des formes par un cerne. En 1907, Tobeen s’installe à Paris où il s’établit dans un atelier de la Ruche à Montparnasse puis rue Trudaine. En contact avec les artistes de la Ruche, proches de Picasso, mais aussi avec les artistes du cercle de Puteaux qui participeront au Salon de la « Section d’Or » en 1912 (Gleizes, Metzinger, Jacques Villon, Picabia, La Fresnaye…), Tobeen s’intéresse au mouvement cubiste.  De son vivant, l’artiste a participé à une trentaine d’expositions, en France et à l’étranger, aux Pays-Bas en particulier. Son œuvre a été régulièrement présentée dans les Salons et aussi dans des galeries, surtout à Paris (Bernheim Jeune, Druet, Berthe Weill, Blot, Katia Granoff…).  Ces diverses activités et rencontres contribuent à son succès des années suivantes, durant cette période, il se rend aussi fréquemment dans le Pays basque qui devient régulièrement le sujet de certains de ses tableaux. En 1920, le peintre découvre Saint-Valéry-sur-Somme où il s’installe quelques années plus tard. Tobeen connaît un grand succès, notamment au Pays-Bas, pour ses nombreux tableaux de fleurs. Il rejoint également le groupe de la Jeune Peinture Française. Les natures mortes et les figures féminines dominent les vingt dernières années de sa carrière. ---- Félix-Elie Bonnet dit Tobeen, Bordelais d'ascendance basque française, est un autodidacte, initié à la peinture par Olivier Hourcade, l'introducteur du cubisme en Aquitaine. Après une période post-impressionniste, puis fauve (sa Consolation évoque le Girieud d'avant 1914), il monte à Paris, rencontre en 1910 les artistes du cercle de Puteaux et participe à la première exposition de la Section d'or (1912). Il se propose alors de réaliser une synthèse entre cubisme et tradition. Ses Pelotaris, grande composition pour les Indépendants, sont remarqués par Apollinaire. Il fuit la capitale après la Grande Guerre et s'installe à Saint-Valéry-en-Caux. Rompant avec le cubisme pour rejoindre la mouvance de la Jpf, il expose fréquemment à la galerie Bernheim et en Hollande (galerie Nieuwenhuizen Segaar à La Haye). Il pratique désormais une peinture réaliste, poétique, aux couleurs claires et à la plastique géométrique. Les sujets en sont des natures mortes, des bouquets précieux et des paysages, particulièrement du Pays basque que l'on peut rapprocher de ceux de La Fresnaye au début des années vingt. D'une grande exigence morale et artistique, Tobeen n'aurait créé que trois cents toiles. Il a également dessiné et peint sur bois. Plusieurs musées conservent ses oeuvres, en France (à Bordeaux, Bayonne, Nancy) et aux Pays-Bas (Kröller-Müller Museum, Otterlo Central Museum, Utrecht). Une monographie de Tobeen est en préparation. Michel Charzat, La Jeune peinture française, 1910-1940 une époque, un art de vivre, Paris, Hazan, 2010