DE ANDRÉS, JUAN (1941)
Technique mixte (acrylique et blocs de bois) sur toile co…
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DE ANDRÉS, JUAN (1941) Technique mixte (acrylique et blocs de bois) sur toile collée sur bois. Signée et datée (2006) au dos. 100x100cm

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DE ANDRÉS, JUAN (1941) Technique mixte (acrylique et blocs de bois) sur toile collée sur bois. Signée et datée (2006) au dos. 100x100cm

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JUAN DE LA ABADÍA (documenté en Aragon dans le dernier tiers du XVe siècle). "Saint Jean Baptiste prêchant". Huile sur bois. Dimensions : 111 x 69 cm. Cette scène représente saint Jean-Baptiste prêchant dans le désert palestinien. Selon la légende évangélique, les habitants de la Judée se rendaient auprès de lui pour l'écouter et se faire baptiser. Jean-Baptiste est représenté avec ses attributs habituels : il est pieds nus et se couvre le corps de la peau de chameau caractéristique. Les disciples et les auditeurs échangent leurs impressions, montrant une variété d'attitudes face aux paroles de Jean. Peintre espagnol appartenant au style hispano-flamand d'Aragon. Documenté à Huesca, où il a ouvert son atelier entre 1469 et 1498, date de sa mort. À partir de 1489, son fils Juan de la Abadía "el Joven" collabore avec lui dans l'atelier et tous deux réalisent même les retables de Lastanosa (1490) et de San Pedro de Biescas (1493). Gudiol établit l'hypothèse de la formation catalane de Juan de la Abadía "l'Ancien" et de sa collaboration sur certains retables à Barcelone avec Pedro García de Benabarre, avec lequel le style de Juan de la Abadía "l'Ancien" présente des points de contact, ainsi qu'avec celui de Jaume Huguet. La période la plus connue de son activité correspond aux deux dernières décennies de sa vie, dont on conserve un plus grand nombre d'œuvres documentées, parmi lesquelles les "retables Sorripas" du Salvador de Broto, à Huesca (musée de Saragosse) ou la "Santa Catalina" de l'église de la Magdalena à Huesca (très dispersée). Le "Retablo de Santo Domingo" de l'ermitage d'Almudévar, Huesca (1490), qui a servi de point de départ à Post en 1941 pour désigner ce peintre comme Maître d'Almudévar, quelques années avant que Ricardo del Arco ne fasse connaître son identité en 1945, date également de ces dernières années. Dès les premières œuvres documentées à Huesca, comme le "Retable de Santa Quiteria" dans l'église du château d'Alquézar, nous pouvons constater l'intérêt de Juan de la Abadía pour la représentation des plis anguleux des toiles, qui sont beaucoup plus durs dans ses œuvres ultérieures, tout comme le modelé plus intense. Le peintre présente des personnages au caractère un peu rude, isolés et fortement modelés, dont les visages réalistes sont dotés d'une grande expressivité. Ses œuvres sont conservées au musée du Prado.