DIEGO DE LOS RIOS Madrid (1962) "Sans titre", 1995
Acrylique sur toile Signé et …
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DIEGO DE LOS RIOS Madrid (1962) "Sans titre", 1995 Acrylique sur toile Signé et daté dans le coin inférieur gauche Dimensions : 73 x 92 cm

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DIEGO DE LOS RIOS Madrid (1962) "Sans titre", 1995 Acrylique sur toile Signé et daté dans le coin inférieur gauche Dimensions : 73 x 92 cm

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MATEO GALLARDO (Madrid ?, vers 1600 - Madrid, 1667) "Jaël et Sisara". Huile sur toile. Redessiné. Elle présente de légers défauts sur la surface picturale. Signée en bas à droite. Provenance : Collection Fórum Filatélico, Madrid et Collection privée de Madrid. Dimensions : 145 x 163 cm ; 156 x 172 cm (cadre). Bibliographie - Angulo Íñiguez, Diego, et Pérez Sánchez, Alfonso E., Historia de la pintura española. Escuela madrileña del segundo tercio del siglo XVII, Madrid, Instituto Diego Velázquez, csic, 1983, p. 67. - Mónica Walker Vadillo, Jael y Sísara, base de données numérique de l'iconographie médiévale, Université Complutense de Madrid. Avec deux œuvres de la collection du musée du Prado, cette peinture d'excellente qualité présente le moment biblique où Jaël, l'épouse de Barak le Kénite, invite Sisera (le général de Jabin) à se reposer dans sa tente après la bataille entre les Israélites et les sujets du roi Jabin de Canaan. Lorsqu'il s'endort, Jaël lui plante un pieu dans la tempe, accomplissant ainsi les paroles de la prophétesse Déborah, qui avait prédit que le général Sisera mourrait de la main d'une femme et non de l'épée de Barak. Ce passage de l'Ancien Testament est considéré par les exégètes médiévaux comme une préfiguration de la Vierge terrassant le diable. D'autres peintres se sont intéressés à ce thème, comme Artemisia Gentileschi (1593-1656) et Jacopo Vignali (1592-1664). Sur le plan de la composition, on voit le général Sisera à terre, mort, tandis que Jaël ramasse sa tunique sous le regard attentif de son mari. Les vêtements des différents personnages sont richement colorés. Le projecteur situé à gauche du tableau représente les différentes tonalités de la peau des personnages. Ces carnations sont très sobres et, sans être monumentales, elles sont travaillées avec beaucoup de détails. À l'extrême gauche, une fenêtre s'ouvre sur un paysage qui donne de la profondeur à la scène. Les plis épais des costumes sont traités avec minutie, donnant de la solennité à une scène narrative au sens émotionnel profond. Mateo Gallardo était un peintre baroque espagnol établi à Madrid. De ses œuvres, seule une toile signée et datée subsiste : Le martyre de sainte Catherine (1653, Museo de Bellas Artes de Asturias). Sa peinture se caractérise par des couleurs vives et les formes arrondies d'un dessin très élaboré. Il est donc considéré comme un peintre de l'esthétique maniériste tardive. Parmi ses œuvres les plus connues figure le retable principal de la cathédrale de Plasencia.