ALESSANDRO VAROTARI dit IL PADOVANINO, att. A 
(Padoue 1588 - Venise 1649) 
 
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Description

ALESSANDRO VAROTARI dit IL PADOVANINO, att. a (Padoue 1588 - Venise 1649) Salomé avec la tête du Baptiste Huile sur toile, 95,5 x 85,5 cm Laque noire et cadre doré Il s'agit d'une peinture de grande qualité tirée d'une version réalisée par Titien dans les années 1560/1570, conservée à Tokyo au Musée national d'art occidental. État de conservation Restauration du 19e siècle. Taches de restauration éparses sur l'arrière-plan et sur les personnages sur les côtés.

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ALESSANDRO VAROTARI dit IL PADOVANINO, att. a (Padoue 1588 - Venise 1649) Salomé avec la tête du Baptiste Huile sur toile, 95,5 x 85,5 cm Laque noire et cadre doré Il s'agit d'une peinture de grande qualité tirée d'une version réalisée par Titien dans les années 1560/1570, conservée à Tokyo au Musée national d'art occidental. État de conservation Restauration du 19e siècle. Taches de restauration éparses sur l'arrière-plan et sur les personnages sur les côtés.

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GIROLAMO FORABOSCO (Venise, 1605 - Padoue, 1679). "Joseph et la femme de Potiphar". Huile sur toile. -Bibliographie : Girolamo Forabosco. Chiara Marin. Venezia Barocca. Close Edizioni. Page 457. Fig. 98 (cat.69). Dimensions : 105 x 135 cm. Dans ce magnifique tableau est raconté l'épisode biblique de la tentative de séduction de Joseph par la femme de Potiphar. Celui-ci tente de fuir l'étreinte de la belle jeune femme, dont la nudité révèle un corps agile et élancé. Joseph, vêtu d'une tunique et d'un manteau, s'efforce de ne pas la regarder, adoptant un geste de rejet. L'insinuation sensuelle et la nudité franche de la jeune femme contrastent avec la double couche de vêtements et de pudeur de Joseph. Depuis la Renaissance, c'est un thème très traité, et l'artiste reprend cet héritage en entamant un dialogue fructueux avec la tradition, comme il en a l'habitude dans ses meilleures compositions. Dans les carnations enflammées par la passion, dans les gestes histrioniques et les satins des vêtements, le peintre parvient à faire revivre la sensualité de l'école vénitienne, en lui insufflant une empreinte romantique. Potiphar, haut fonctionnaire de la cour du Pharaon, avait acquis Joseph, vendu comme esclave. Après avoir fait preuve de diligence, Potiphar a nommé Joseph chef de la maison. C'est à ce moment-là que la femme de Potiphar a commencé à remarquer Joseph et à essayer de le séduire. Profitant d'une occasion où aucun des hommes de la maison n'était en charge, la femme s'est insinuée auprès de Joseph, qui s'est enfui. Cependant, au retour de Potiphar, la femme a accusé Joseph de tentative de viol, ce qui a valu à Joseph d'être envoyé en prison. Girolamo Forabosco ou Gerolamo Ferrabosco est un peintre baroque vénitien du XVIIe siècle, actif à Padoue et à Venise entre 1636 et 1644. Après avoir étudié avec Alessandro Varotari (il Padovanino) à Venise, Girolamo Forabosco subit l'influence artistique de Bernardo Strozzi. Il est admis à la Fraglia dei Pittori entre 1634 et 1639 et en est membre payant de 1640 à 1644. Il adopte le style de composition et les sujets de Tiberio Tinelli. En 1653, il possède un atelier à Padoue, mais l'année suivante, il est de retour à Venise, où il peint un retable pour le patriarche Federico Cornaro, qui meurt en 1654, et un portrait de Carlo Contarini, doge. Tout au long de sa carrière, il produit un nombre relativement restreint d'œuvres, principalement des portraits, un genre qui a assuré sa réputation, en récupérant des modèles de compositions du XVIe siècle et en les faisant revivre grâce à une utilisation plus vibrante de la couleur. -Bibliographie : Girolamo Forabosco. Chiara Marin. Venezia Barocca. Cierre Edizioni. Page 457. Fig. 98 (cat.69).