Description

GUY LAROCHE ÉTOLE MOUSSELINE CRÉPON MARINE SANS GRIFFE, BOLDUC D'ATELIER INSCRIPTION MANUSCRITE "78. G. LAROCHE" Provenance : Dreda Mele, grande dame de la mode qui assista à la rencontre entre Audrey Hepburn et Hubert de Givenchy avant d'accompagner

290 
Online
en cours
Aller au lot
<
>

GUY LAROCHE ÉTOLE MOUSSELINE CRÉPON MARINE SANS GRIFFE, BOLDUC D'ATELIER INSCRIPTION MANUSCRITE "78. G. LAROCHE" Provenance : Dreda Mele, grande dame de la mode qui assista à la rencontre entre Audrey Hepburn et Hubert de Givenchy avant d'accompagner

Temps restant
Estimation 30 - 50 EUR
Mise à prix  15 EUR

* Hors frais de vente.
Reportez vous aux conditions de vente pour calculer le montant des frais.

Frais de vente : 33 %
Enchérir

Clôture de la vente à partir du
lundi 15 juil. - 18:00 (CEST)
paris, France
Millon
+33147279534

Exposition des lots
samedi 13 juillet - 11:00/18:00, null
lundi 15 juillet - 11:00/18:00, null
vendredi 12 juillet - 11:00/18:00, null
Voir le catalogue Consulter les CGV Infos vente

Livraison à
Modifier votre adresse de livraison
La livraison est optionnelle.
Vous pouvez recourir au transporteur de votre choix.
Le prix indiqué n’inclut ni le prix du lot, ni les frais de la maison de vente.

Vous aimerez peut-être

Anonyme: Amis et Amille. Mystère du XIVème siècle, traduit par Elemir Bourges. Lithographies en couleurs de André DERAIN. Paris, nouveau cercle parisien du livre, 1957. Un volume. 27,5 par 36 cm. 89 pages. Plein maroquin noir, plats ornés d'un décor foisonnant de filets, d'incrustations de maroquin ocre, autour d'une découpe centrale, emplie d'un hexagone en box blanc. Doublure en box orangé, gardes en daim marine, couvertures et dos conservés, toutes tranches dorées. Chemise en demi-maroquin noir à bande, plats en imitation bois, étui bordé. Reliure signée Lucie WEILL. Parfait état de l'exemplaire (petit frottement sans gravité sur le dos de la chemise). 22 lithographies en couleurs d'André DERAIN, dont un frontispice à double page, et 3 à pleine page. Ce fut le dernier livre illustré par Derain, dont le style est ici à son apogée. Tirage limité à 150 ex. dont 130 nominatifs, et tous sur Rives. Exemplaire N°6, pour Madame Lucie WEILL-QUILLARDET. Exemplaire enrichi des trois suites indiquées existantes dans la justification: une suite sur Chine, une suite sur Japon nacré, une suite sur Japon impérial, et l'entière décomposition de couleurs du frontispice sur double page, sur Rives. Il comprend, de plus, un dessin original en couleurs, avec la marque de l'atelier André DERAIN. Lucie WEILL (née Quillardet 1901-1986), relieuse, galeriste, éditrice. Une des grandes galeristes françaises du XXe siècle. Lucie Weill a fondé sa galerie en 1930 au 6 rue Bonaparte à Paris avec son mari Pierre‐André Weill (1908‐1985). Elle a exposé Picasso, Ernst, Arp ainsi que les premiers pastels de Jean Cocteau. La galerie eut une importante activité d'édition à partir de 1950 sous le label d'éditeur « Au Pont des Arts ». Grande relieuse, elle a réalisé ici une reliure d'exception. Pour collectionneur exigeant. Exemplaire unique.

Albert CLOUARD (1866-1952) Les sirènes Circa 1905 / 1906 Huile sur toile, signée en bas à droite 81 x 65 cm EXPOSITIONS : Paris, Salon des Indépendants, 1906 Vente Atelier Albert Clouard. Rennes, 9 décembre 1990, n° 19 du catalogue. BIBLIOGRAPHIE : Bruno Belleil, Albert Clouard, Les derniers feux du symbolisme en Bretagne, Rennes, Ouest-France, 1992, reproduction page 99. PROVENANCE : Collection Particulière "On se souvient de la vente de l’atelier d’Albert Clouard (1866-1952) à Rennes en 1990 : on découvrait alors l’existence de ce peintre quasiment inconnu surnommé par Maurice Denis « le nabi clandestin » et une œuvre remarquable par ses sources d’inspiration bretonnes et sa technique, le situant entre symbolistes et nabis. Juriste d’origine rennaise devenu poète et critique littéraire, Clouard fréquente à Paris les milieux symbolistes et bretonnants. Il dessine depuis son adolescence et il se lance dans la peinture en autodidacte. À Perros-Guirec où il a ses habitudes, il rencontre en 1897 Maurice Denis qui devient son plus grand ami. Par son intermédiaire il fait la connaissance de Paul Sérusier dont il devient proche. Tous deux ne cesseront de l’encourager à peindre et à faire connaitre ses œuvres, bien que sans ambition et une tendance à vivre en reclus. Clouard trouve dans les paysages de Perros-Guirec et de ses environs le cadre idéal pour développer quantité de thèmes, entre légendaire et vie quotidienne. Ayant loué en 1903 une maisonnette sur le port de Ploumanach, il est familier du site du rocher du Squevel, l’un des fleurons de la côte de granit rose. Il l’utilise pour des évocations diverses comme une scène de baignade, une « Vierge des grèves », des sirènes tentant d’attirer des marins, ou des paysages. Ces rochers aux formes étonnantes constituent un cadre insolite pour une scène de baignade où le peintre aligne sept femmes nues jouant dans la mer ou se tenant sur les rochers (Les Baigneuses, collection particulière). Clouard reprend le thème et le site pour une représentation de sirènes. Il modifie la composition, en se plaçant au-dessus des rochers et des flots et en se concentrant sur la crique. Ce parti-pris lui permet d’éliminer l’horizon et le ciel et d’utiliser les masses rocheuses en haut et en bas comme un décor. Un bateau sous voile en haut à gauche contourne la pointe rocheuse pour répondre aux appels d’une naïade qui s’est lancée dans les flots et fait signe aux marins. De part et d’autre de la crique, deux groupes de deux femmes nues, des baigneuses, observent la scène et conversent. Ces présences peuvent faire penser que Clouard a voulu inverser le mythe traditionnel. La sirène n’attire pas les marins pour les conduire à leur perte, mais au contraire pour les sauver des méfaits de la civilisation. Cette crique et ces femmes symbolisent ainsi un paradis sur terre. Mais ce thème est aussi un prétexte pour décliner des nus dont ceux du premier plan rappellent Maurice Denis. Ce premier groupe lui permet aussi de guider le regard du spectateur suivant une diagonale du bas à droite vers le haut à gauche. Les masses rocheuses aux formes simplifiées sont peintes suivant un jeu presque uniforme de petites taches, sans effets de volume ou d’ombre. Le rendu de l’eau au premier plan fait penser à l’art des graveurs sur bois japonais par la juxtaposition de taches colorées cerclées du blanc de l’écume. Avec subtilité, Clouard utilise les reflets roses des rochers dans la mer pour relier les différentes parties de sa composition. On connait une petite étude préparatoire de format 34,5 par 25 cm (vente Rennes, Bretagne enchères, 7 décembre 2009, lot 117). La comparaison montre combien Clouard a travaillé sur la mise au point de sa composition, en particulier sur la disposition de la grande diagonale qui plastiquement correspond au thème symbolique de l’appel et de l’attirance. Depuis la découverte de l’œuvre en 1990, le livre de Bruno Belleil a permis de connaitre la riche et singulière personnalité d’Albert Clouard, talentueux « compagnon de route » des nabis comme le montre cette peinture." André Cariou