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Description

Horloge de table ; vers 1820. Bronze ciselé et doré au mercure. Elle présente une légère usure de la dorure et l'une des figures n'est pas consolidée. L'une des applications avant et la couverture arrière sont manquantes. Il doit être restauré. Préserve le pendule. Signée Mme Gentilhomme à Paris sur le cadran. Dimensions : 42 x 30 x 12,5 cm. Pendule de bureau en bronze doré au mercure. Il s'agit d'une pièce de conception sculpturale reposant sur quatre pieds coniques qui laissent place à une base volumétrique de formes géométriques, évidée aux angles et ornée d'appliques en relief ; une bordure avec un portrait de profil dans chacun des angles et une guirlande au centre. La base laisse place à l'ensemble sculptural en volume rond qui est limité par une structure d'inspiration architecturale flanquée d'une cariatide inspirée du monde égyptien et située de chaque côté. Enfin, cette structure se termine par un fronton où se trouve le boîtier de l'horloge à base ronde avec des chiffres romains en noir. Il existe un modèle similaire au Nationalmuseum de Stockholm (Inv : NMK 50/2021) grâce auquel on sait que la scène représente Marie Caroline, duchesse de Berry, avec son fils nouveau-né Henri, duc de Bordeaux et sa fille Louis, en train de prier avant de s'endormir. Le modèle a été conçu par Jean André Reiche (1752-1817) qui a créé sa propre fonderie à Paris en 1785. Le cadran de la montre porte la signature "Mme Gentilhomme à Paris", pseudonyme de Louise Admirat (1759-1829). Cette signature, longtemps inconnue ou attribuée par erreur, est celle de Louise Admirat (Besse 1759-Paris 1829), l'une des rares femmes horlogères travaillant à Paris dans le premier quart du XIXe siècle. Le 15 ventose an III du calendrier révolutionnaire, elle épouse Jean-François Gentilhomme, marchand d'orfèvrerie. Madame Gentilhomme semble avoir développé son activité pendant une quinzaine d'années, de 1805 à 1820. Elle est connue pour avoir travaillé avec les collectionneurs les plus influents de l'époque. L'inventaire d'Anne-Joseph-Thibault, comte de Montmorency-Fosseux, maréchal des camps et armées du roi, réalisé en janvier 1819, mentionne "...une pendule du nom de Gentilhomme à Paris, avec cadran doré, dans une boîte d'albâtre surmontée d'un vase..., qui était dans une des chambres de la maison du comte à Paris". Elle présente une légère usure de l'or et l'un des chiffres n'est pas consolidé. L'une des applications avant et la couverture arrière sont manquantes. Il a besoin d'être restauré. Préserve le pendule.

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Horloge de table ; vers 1820. Bronze ciselé et doré au mercure. Elle présente une légère usure de la dorure et l'une des figures n'est pas consolidée. L'une des applications avant et la couverture arrière sont manquantes. Il doit être restauré. Préserve le pendule. Signée Mme Gentilhomme à Paris sur le cadran. Dimensions : 42 x 30 x 12,5 cm. Pendule de bureau en bronze doré au mercure. Il s'agit d'une pièce de conception sculpturale reposant sur quatre pieds coniques qui laissent place à une base volumétrique de formes géométriques, évidée aux angles et ornée d'appliques en relief ; une bordure avec un portrait de profil dans chacun des angles et une guirlande au centre. La base laisse place à l'ensemble sculptural en volume rond qui est limité par une structure d'inspiration architecturale flanquée d'une cariatide inspirée du monde égyptien et située de chaque côté. Enfin, cette structure se termine par un fronton où se trouve le boîtier de l'horloge à base ronde avec des chiffres romains en noir. Il existe un modèle similaire au Nationalmuseum de Stockholm (Inv : NMK 50/2021) grâce auquel on sait que la scène représente Marie Caroline, duchesse de Berry, avec son fils nouveau-né Henri, duc de Bordeaux et sa fille Louis, en train de prier avant de s'endormir. Le modèle a été conçu par Jean André Reiche (1752-1817) qui a créé sa propre fonderie à Paris en 1785. Le cadran de la montre porte la signature "Mme Gentilhomme à Paris", pseudonyme de Louise Admirat (1759-1829). Cette signature, longtemps inconnue ou attribuée par erreur, est celle de Louise Admirat (Besse 1759-Paris 1829), l'une des rares femmes horlogères travaillant à Paris dans le premier quart du XIXe siècle. Le 15 ventose an III du calendrier révolutionnaire, elle épouse Jean-François Gentilhomme, marchand d'orfèvrerie. Madame Gentilhomme semble avoir développé son activité pendant une quinzaine d'années, de 1805 à 1820. Elle est connue pour avoir travaillé avec les collectionneurs les plus influents de l'époque. L'inventaire d'Anne-Joseph-Thibault, comte de Montmorency-Fosseux, maréchal des camps et armées du roi, réalisé en janvier 1819, mentionne "...une pendule du nom de Gentilhomme à Paris, avec cadran doré, dans une boîte d'albâtre surmontée d'un vase..., qui était dans une des chambres de la maison du comte à Paris". Elle présente une légère usure de l'or et l'un des chiffres n'est pas consolidé. L'une des applications avant et la couverture arrière sont manquantes. Il a besoin d'être restauré. Préserve le pendule.

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