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Edmond Ernest Paulin HÉBERT (1824-?) Saint Valéry en Caux - Le casino - Scène de plage Fusain et rehauts de blanc. Signé et situé en bas à droite 25,5 x 44 cm

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Edmond Ernest Paulin HÉBERT (1824-?) Saint Valéry en Caux - Le casino - Scène de plage Fusain et rehauts de blanc. Signé et situé en bas à droite 25,5 x 44 cm

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[Ernest HEBERT, peintre] - Oleg TRIPET SKRYPITZINE (1848-1935, artiste peintre, conservateur et mécène du Musée Fragonard à Grasse) / Ensemble de correspondances, photographies et notes gardées par Oleg TS au sujet du portrait que fit de son épouse Esméralda (née Alexandrine Hélène Basily, qu’il avait épousée en 1879) le peintre Ernest Hébert, portrait d’autant plus précieux qu’il n’était pas achevé à sa mort subite en août 1882: 1°) Gabrielle HEBERT (née Uckermann, 1853-1934, photographe, épouse du peintre Hébert) s’adresse le 24 juillet 1882 à Esméralda: son mari a reçu sa lettre mais est bouleversé par la mort subite de Madame Marie Caune, dont elle raconte les derniers instants (maladie de cœur subite), «mon mari a fait un super dessin d’après Marie, qui était morte aussi belle que vivante, ayant l’air de dormir, toute couverte de fleurs!, aujourd’hui on l’a enterrée à Enghien selon son désir, elle a laissé sa villa et son portrait à son père», ils ont caché cette mort à sa belle-mère et elle reste avec elle, sans plus aller à l’atelier; «Mon mari me charge de bien des compliments pour son modèle favori et lui recommande de bien arranger tout pour les mille et une séances futures» - 2°) La Baronne Double (salonnière, née Marie Biart, 1840-1897, pseudo en littérature Etincelle), dans une lettre du 30 juillet 1882 adressée à Esméralda qui se trouve à Vichy, parle des rencontres qu’on peut y faire, notamment Monsieur de Montbel, qui «aurait fait naître chez Sarah Bernhardt une folle passion, elle venait le relancer jusque chez luijusqu’au jour où elle tomba entre les bras de la mère!», elle-même est à Plombière et parle des Rothschild, elle demande si elle a eu des détails sur la mort de Madame Caune (amie et modèle de Hébert) et précise «votre portrait est-il du genre du sien?» (Oleg précise que Madame Caune était la fille de son ami le Docteur Robody de Marseille), la baronne continue sur des papotages – 3°) La Baronne Double, dans une lettre à Oleg du 8 septembre 1882 vient essayer d’adoucir la peine de Oleg qui a perdu sa femme le 12 août, elle commère sur certains faits que Oleg éclaire en notes (suicide à Marseille de Valentine A, dont Hébert avait fait le portrait) – 4°) La Baronne Double le 29 septembre s’enquière de sa santé de son ami Oleg et évoque la disparue, «Comme ces visites chez Hébert ont dû vous être douloureuses! Je comprends que vous ne puissiez pas influencer ce grand artiste et cependant il est bien fâcheux qu’il ne finisse pas son œuvre. Lui seul pouvait rendre la vie à celle que la mort nous a prise» (Oleg précise qu’il était à Paris pour assister aux séances d’achèvement du portrait d’Esmée et en donne des détails - 5°) Oleg conserve 2 photographies originale d’Esméralda, sous celle par Brion, il précise «de toutes les photos d’Esmée, celle que le portrait rappelle le plus, Hébert l’a eu entre les mains et s’en est inspirée» - 6°) Fin 1882, on comprends que le portrait est terminé et que Oleg s’empresse de le faire admirer, il a conservé 2 cartes de la Duchesse de Luynes et 2 autres de Valentine Autran à ce sujet – 7°) Son annexés à cet ensemble: une grande photographie représentant la maison à Vichy où est morte Esmeralda et un portrait gravé de Hébert paru dans «l’Artiste»