Null Le martyre de saint Barthélemy, école italo-flamande du début du XVIIe sièc…
Description

Le martyre de saint Barthélemy, école italo-flamande du début du XVIIe siècle Huile sur panneau dimensions : 42 x 30 cm, dimensions avec le cadre : 52 x 42 cm

726 

Le martyre de saint Barthélemy, école italo-flamande du début du XVIIe siècle Huile sur panneau dimensions : 42 x 30 cm, dimensions avec le cadre : 52 x 42 cm

Les enchères sont terminées pour ce lot. Voir les résultats

Vous aimerez peut-être

École espagnole ; vers 1600. "Saint Barthélemy". Huile sur panneau. Engatillada. Elle a été repeinte et restaurée. Le panneau est ouvert dans la partie centrale. Dimensions : 120 x 65,5 cm. Inscrit dans un arc en plein cintre, dont la partie supérieure est couronnée par deux petites têtes de chérubins, chacun d'un côté, on peut voir la figure imposante d'un saint. Après la théâtralisation du sujet par l'arc, l'artiste a placé un fond noir, donnant ainsi une grande importance à la figure centrale. Un homme âgé, comme en témoigne sa barbe blanche, est assis bien que sa figure occupe la quasi-totalité de la surface de l'œuvre. Le vieillard, qui porte une tunique et un manteau, tient une épée dans une main et un livre dans l'autre, qu'il pose sur sa jambe. Dans cette main, on peut également voir une grande chaîne qui pend de son poignet jusqu'au sol. Les attributs susmentionnés, ainsi que le nimbe de sainteté et, bien sûr, le nom qui couronne l'image du saint, renvoient directement à saint Barthélemy. Barthélemy était l'un des apôtres de Jésus, et il est mentionné dans les Évangiles toujours en compagnie de Philippe. Selon Jean, dans l'Évangile duquel il apparaît sous le nom de Nathanaël, il fut l'un des disciples à qui Jésus apparut au bord de la mer de Tibériade après sa résurrection. Selon les Actes des Apôtres, il a également été témoin de l'ascension de Jésus. La tradition rapportée par Eusèbe de Césarée raconte que Barthélemy est allé prêcher l'Évangile en Inde, où il a laissé une copie de l'Évangile de Matthieu en araméen. La tradition arménienne lui attribue également la prédication du christianisme dans le Caucase, avec saint Jude Thaddée, et tous deux sont considérés comme les saints patrons de l'Église apostolique arménienne. Leur martyre et leur mort sont attribués à Astiages, roi d'Arménie et frère du roi Polymius, que le saint avait converti au christianisme. Lorsque les prêtres des temples païens, en manque de fidèles, protestèrent auprès d'Astiages contre le travail d'évangélisation de Barthélemy, le souverain le fit venir et lui ordonna d'adorer leurs idoles, comme il l'avait fait avec son frère. Le saint ayant refusé, le roi ordonna qu'il soit écorché vif en sa présence jusqu'à ce qu'il renonce à Dieu ou qu'il meure. L'image de saint Barthélemy a subi peu de modifications au cours de l'histoire de l'art, et il est courant de représenter le saint au moment du martyre. Ainsi, il est généralement représenté écorché, soit sur un chevalet, soit attaché à un arbre. Il a également été représenté en train d'accomplir des miracles : il a ressuscité les fils du roi Polymius et libéré sa fille, qui était possédée par le diable. En de rares occasions, il est représenté flagellé. Il est parfois représenté avec un grand couteau, en référence à son martyre, selon lequel il aurait été écorché vif, ce qui explique qu'il soit le saint patron des tanneurs. En relation avec son martyre, il est aussi parfois représenté écorché, sa peau étant tenue sur son bras comme s'il s'agissait d'un vêtement.