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Antoine Bernard, Le drame acadien depuis 1604. Montréal, Les Clercs de Saint Viateur, 1936. In-8. Edition originale, peu commune, avec un long envoi de l'auteur à la spécialiste (notamment) de l'Acadie Geneviève Massignon, daté de 1946. Demi-basane à coins moderne, couvertures et dos conservé, bon exemplaire.

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Antoine Bernard, Le drame acadien depuis 1604. Montréal, Les Clercs de Saint Viateur, 1936. In-8. Edition originale, peu commune, avec un long envoi de l'auteur à la spécialiste (notamment) de l'Acadie Geneviève Massignon, daté de 1946. Demi-basane à coins moderne, couvertures et dos conservé, bon exemplaire.

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PILLE. Reform Leave Certificate. 105 Demi-Brigade d'Infanterie. PILLE, Louis Antoine. Certificat de congé de réforme. 105 Demi-Brigade d'Infanterie. Lyon, 11 décembre 1798 In-folio oblong. 244x325. Illustrations imprimées en gravure sur bois, avec les symboles de la révolution, les fasces et le bonnet phrygien en haut, les soldats de l'armée révolutionnaire sur les côtés. Dans le cadre central, le texte est en partie imprimé et en partie manuscrit. Sceau de cire rouge avec les armoiries de la Demi-Brigade et le cachet ovale du "Departement de la Guerre". Signature manuscrite en haut à droite du général L. A. Pille ; en bas, plusieurs signatures des commissaires et des membres du conseil d'administration de la "Demi-Brigade". Légères traces notamment dans les marges. Congé de réforme pour Laurent Remaque, fusilier de la Demi-Brigade. En bas la date "Lyon le Vingt-unième jur du mois de Frimaire l'an Septième de la République française...". Le document est contresigné par l'adjudant général Pille, chef d'état-major de la 19e division militaire. La 105e Demi-Brigade a participé activement à la guerre révolutionnaire : en 1799, elle a joué un rôle important dans la campagne d'Italie.Louis Antoine Pille, 1749-1828, est un général éminent de la Révolution française et de l'Empire. Il est nommé général de division en 1795 ; en l'an VI, du 22 septembre 1797 au 21 septembre 1798, il se voit confier le commandement en chef de douze départements du sud de la France, depuis les Alpes et les Pyrénées jusqu'à l'Océan. Il reçoit une lettre du général Bonaparte dans laquelle figure cette phrase : "Le gouvernement ne pouvait confier à des mains plus sages des fonctions plus importantes".

Emile BERNARD (1868-1941) Portrait de Mademoiselle Antoinette C. Huile sur toile, signée et datée 1892 en bas à gauche 76 x 55 cm Avec certificat du 2 mai 2024 de Madame Béatrice Recchi Altariba (petite fille de l'artiste) Provenance : - Ancienne collection Eugène BOCH, jeune frère d'Anna BOCH, Femme peintre et grande collectionneuse, à qui le Musée de Pont-Aven vient de consacrer une exposition "Anna Boch. Un voyage impressionniste" du 3 février au 26 mai 2024 - Collection particulière, Bretagne En 1892, Emile Bernard est tout juste âgé de 24 ans et, pourtant, son parcours est déjà riche de nombreuses rencontres déterminantes pour l'Histoire de l'Art. Non seulement, il a été proche de Vincent van Gogh mais il a aussi contribué de manière décisive, aux côtés de Paul Gauguin, à la naissance du synthétisme en 1888 à Pont-Aven. Ses audaces picturales ne sont pas moins fascinantes que sa clairvoyance dans le choix des artistes ou mécènes qu'il côtoie ou admire. Au début des années 1890, l'activité du jeune peintre est intense et sa créativité repérée par de grands amateurs comme le Comte de la Rochefoucauld et, bien sûr, Anna et Eugène Boch, tous deux issus d'une célèbre dynastie industrielle belge. Ce portrait provient justement de cette collection et démontre l'importance que les milieux éclairés de l'art réservaient aux créations récentes d'Emile Bernard. En plusieurs occasions, le jeune peintre s'était distingué par la qualité de ses portraits, celui de sa sœur Madeleine (Musée d'Orsay) restant un modèle du genre. Soucieux de poursuivre cette veine en 1892, Emile Bernard affirme clairement son admiration pour les portraits de Paul Cézanne. Eludant l'anecdote, il impose au modèle une attitude distante et légèrement boudeuse qui accentue le magnétisme de sa présence. La monochromie du fond bleu-vert de la porte est réveillée par le bout de compotier probablement posé sur une nappe. Ce clin d'œil aux célèbres natures mortes de Paul Cézanne renforce cette connivence artistique entre les deux peintres. L'intelligence précoce de Bernard a saisi depuis longtemps le rôle majeur que va jouer le peintre d'Aix dans l'essor de l'Art Moderne. Créé à un moment charnière du parcours d'Emile Bernard, ce portrait dépasse les formules de simplification entrevues pendant le synthétisme et va désormais à la rencontre d'une autre référence essentielle de l'histoire de la peinture, celle d'un art qui vise au dépassement des modes éphémères. Conservée au Palmer Museum of Art de La Pennsylvania State University, une version moins aboutie de ce portrait garde le souvenir du modèle puisque la toile de ce Musée est connue sous le nom de Mademoiselle Antoinette C. Signé et daté, le portrait proposé dans cette vacation en est la version définitive et parfaite, immédiatement repérée par le grand collectionneur que fut Eugène Boch.

École espagnole d'environ 1700. "Apparition de l'Enfant Jésus à Saint Antoine. Huile sur cuivre de format octogonal. Cadre en bois ébonisé et ornements en bronze. Dimensions : 23 x 22 cm ; 47 x 47 cm (cadre). Ce cuivre raconte l'une des visions les plus connues de saint Antoine : soit dans une auberge, soit dans une maison, le propriétaire de la maison a vu par la porte entrouverte le saint parler à un bel enfant qu'il tenait dans ses bras. Toutefois, dans ce cas, seule la présence de l'Enfant Jésus est visible dans la partie supérieure, sans que le saint ne le tienne réellement dans ses bras. Cette iconographie est généralement utilisée depuis le XVIIe siècle et est devenue si connue et appréciée qu'aucun autre élément n'était nécessaire pour identifier le sujet, comme on peut le voir dans la présente œuvre. Le cadre octogonal est décoré de chaque côté d'angelots baroques en bronze doré. Saint Antoine de Padoue est, après saint François d'Assise, le plus populaire des saints franciscains. Il est né à Lisbonne en 1195 et n'a passé que les deux dernières années de sa vie à Padoue. Après avoir étudié au couvent de Santa Cruz à Coimbra, il entre dans l'ordre des frères mineurs en 1220. Il change alors son nom de baptême de Fernando à Antonio. Après avoir enseigné la théologie à Bologne, il voyage dans le sud et le centre de la France, prêchant à Arles, Montpellier, le Puy, Limoges et Bourges. En 1227, il participe au chapitre général d'Assise. En 1230, il participe au transfert de la dépouille de saint François. Il prêche à Padoue et y meurt à l'âge de 36 ans en 1231. Il fut canonisé un an seulement après sa mort, en 1232. Jusqu'à la fin du XVe siècle, le culte de saint Antoine est resté localisé à Padoue. À partir du siècle suivant, il devient d'abord le saint national des Portugais, qui placent sous son patronage les églises qu'ils construisent à l'étranger, puis un saint universel. Il est représenté comme un jeune homme imberbe avec une large tonsure monastique, vêtu de l'habit brun des franciscains. L'un de ses attributs les plus fréquents est le livre, qui l'identifie comme un écrivain sacré. Un autre trait iconographique distinctif est la branche de lys, un élément emprunté à son panégyriste Bernardin de Sienne. Saint Antoine est souvent représenté avec l'Enfant Jésus, en référence à une apparition qu'il a eue dans sa cellule. C'est devenu l'attribut le plus populaire de ce saint à partir du XVIe siècle, en particulier dans l'art baroque de la Contre-Réforme.