Null MAURIZIO CATTELAN
(1960)
Coffre-fort volé (part.) - 76 400 000
1992
Chemise…
Description

MAURIZIO CATTELAN (1960) Coffre-fort volé (part.) - 76 400 000 1992 Chemise contenant un tirage cibachrome, éd. 30/100 sur un tirage total de 100 exemplaires en chiffres arabes et 30 en chiffres romains, Danilo Montanari Editore, Ravenne Dimensions du dépliant : 32 x 22 cm Dimensions du tirage cibachrome : 20 x 27,8 cm Cachet et signature Danilo Montanari Editore et numérotation au dos du tirage cibachrome

510 

MAURIZIO CATTELAN (1960) Coffre-fort volé (part.) - 76 400 000 1992 Chemise contenant un tirage cibachrome, éd. 30/100 sur un tirage total de 100 exemplaires en chiffres arabes et 30 en chiffres romains, Danilo Montanari Editore, Ravenne Dimensions du dépliant : 32 x 22 cm Dimensions du tirage cibachrome : 20 x 27,8 cm Cachet et signature Danilo Montanari Editore et numérotation au dos du tirage cibachrome

Les enchères sont terminées pour ce lot. Voir les résultats

Vous aimerez peut-être

Maurizio CATTELAN (né en 1960). Punizion - 1991. Encre et stylo sur trente feuilles de papier d’écolier punaisées sur un panneau en bois peint. Signé et daté au dos d’une feuille. 165 x 188 cm (cadre). On y joint sa boite en bois peint avec à l’intérieur le certificat de la Galerie Perrotin signé par l’artiste. Provenance : - Galerie Perrottin, Paris - Collection privée, Paris - Vente Sotheby’s Londres du 16 octobre 2009 (n° 33 du catalogue) - Vente Phillips, Londres, du 17 octobre 2013 (n° 137 du catalogue) - Collection privée monégasque. Exposition : - “Maurizio Cattelan”, Espace Jules Verne, Bretigny sur Orge, 1997 (reproduit au catalogue) - “ Présumé innocent (L’art contemporain et l’enfance) ”, Musée d’Art Contemporain de Bordeaux, 2000 (reproduit p. 117 du catalogue) - “Maurizio Cattelan : All” Guggenheim Museum de New York, du 4 novembre 2011 au 22 janvier 2012 (reproduit sous le n°10 p. 192 du catalogue). Bibliographie : - “Maurizio Cattelan”, par Francesco Bonami, Londres, 2000 (reproduit p. 66,68 et 69) - “Maurizio Cattelan”, par Francesco Bonami, Londres, 2003 (reproduit p. 66,68 et 69). Note : Duchamp est mort ! Vive Cattelan ! Tel apparaît Maurizio artiste autodidacte, certainement le plus le doué du 21ème siècle, celui là même qui a renversé le Pape et mis Hitler à genoux. Artiste qui choque mais qui donne à penser. Pour l’œuvre que nous vous présentons aux enchères, il nous interroge sur le rôle de l’école, ce rôle que l’artiste résume en ces termes “ apprentissage de l’échec ”. Dans le même esprit que l’œuvre “ Charlie don’t surf ” où le jeune est littéralement cloué par des crayons sur sa table d’écolier où comment par la contrainte on cherche à soumettre ceux qui ne sont pas dans le moule, ceux qui sont différents car trop vifs, trop intelligents, trop libres ou trop tout. Dégradation de l’image de soi, ces punitions sous forme de lignes répétitives, stupides et aliénantes conduisent à des petites humiliations, des blessures d’égo. On en meurt pas évidemment, certains s’abaissent, s’abîment et d’autres plus rares décident de s’échapper… Figurant aujourd’hui dans les plus célèbres musées du monde, dans les plus prestigieuses collections dont celle de François Pinault. Chaque nouvelle œuvre de l’artiste provoque une réaction et une émotion systémique dans le monde de l’Art mais aussi dans la société. Après sa rétrospective à New York en 2012, reconnaissance ultime pour un artiste vivant c’est récemment le monde asiatique qui s’intéresse à son travail avec une rétrospective à Art Beijing en Chine en 2022. Que ce soit sa banane scotchée au mur vendue 120 000 € à Art Basel, ses autoportraits vendus à plusieurs millions de dollars ou son “ Him ” adjugé 17 millions de dollars à New York , les prix des œuvres de Cattelan s’envolent avec lui ! Rien n’arrête l’ancien cancre Maurizio, mi-gêné mi-amusé sur son vélo, il sourit… “Cette œuvre créée en 1991, initialement intitulée repetita invant, fait référence aux exercices d’écriture répétitifs que les enseignants avaient pour habitude de donner aux élèves, en guise de punition. “Se battre en classe est dangereux” a été mille fois épelé, dicté, encore et encore, et écrit sur de nombreuses feuilles de cahiers d’écoliers, que les petits italiens devaient ensuite afficher sur les murs de la classe. Très présentes, les corrections en rouge qui changent une simple préposition dans chaque phrase sont tout aussi présentes et insistantes. L’infime changement de celle-ci (“in” versus “di”) porte en lui un avertissement plus important de par sa répétition : “La lutte des classes est dangereuse”. Lors des interviews qu’il a données, Cattelan a expliqué comment son travail avait été influencé par les difficultés qu’il avait connues à l’école, notamment à propos d’un examen de lecture raté et dont il a gardé un souvenir particulièrement douloureux. Plus qu’une simple réflexion sur l’éducation, cette œuvre met en rapport les perturbations à l’école et la résistance politique, considérant le système scolaire comme étant un microcosme des tensions sociales, qui persistent et perdurent dans le monde des adultes. En effet, la leçon apprise par cœur (à force de répétition), force la docilité et la soumission des jeunes esprits qui sont de futurs citoyens” (Nancy Spector, Maurizio Cattelan : All - Catalogue d’exposition du Guggenheim Museum, New York, 2009, page 93).

FERNANDO GARCIA PONCE (Mérida, Yucatán, 1933 - Mexico, 1987) Sans titre. Huile et collage sur toile. Dimensions : 76 x 115 cm. Provenance : Collection Maria Lluisa Borrás, Barcelone. Fernando García Ponce appartient à la génération de la fin des années cinquante appelée "Génération de la rupture", car sa proposition marque une distance totale avec ce que l'on appelle l'école mexicaine. Ainsi, des expressions telles que le géométrisme, l'abstraction, l'informalisme, le néo-figuratif, qui étaient des expressions artistiques presque interdites dans les années 60, ont commencé à dominer la scène artistique. Il est né le 25 août 1933 à Mérida, dans le Yucatan. À l'âge de 11 ans, sa famille déménage dans la capitale du pays. En 1952, il entre à l'université nationale autonome du Mexique pour étudier l'architecture ; il fréquente également l'atelier du peintre valencien Enrique Climent, qui reconnaît son talent et, bien qu'il ne se consacre pas à l'enseignement, décide de devenir son professeur. Ses premières peintures datent de 1954, ce sont des portraits de famille, mais deux ans plus tard, la géométrie prend une place importante dans ses œuvres. En 1957, il effectue plusieurs voyages en Europe et décide d'abandonner l'architecture pour se consacrer entièrement à la peinture. Sa première exposition individuelle a lieu à la Galería de Arte Mexicano (1959), avec 26 peintures à l'huile de natures mortes ; en 1960, il réalise une composition abstraite intitulée No. 1, un tournant qui marque définitivement son œuvre. Avec une série de collages, il reçoit une mention honorable au Salón de la Plástica Mexicana. Dans les années soixante apparaît le terme Ruptura, qui définit un groupe générationnel d'artistes auquel appartient Fernando García Ponce et qui marque la nouvelle peinture mexicaine. García Ponce participe à nouveau à la Galería de Arte Mexicano et à la Colectiva de Pintura Contemporánea de México y América del Sur (1961). Deux ans plus tard, sa peinture est déjà totalement abstraite et il expose 14 œuvres à la galerie Juan Martin. Il participe également à la Colectiva de Arte Actual de América y España, qui se tient à Madrid. En 1974, sa peinture révèle la volonté de synthétiser l'ordre géométrique froid. Pendant l'été 1976, García Ponce se rend à Paris avec sa femme Denise et son fils Esteban, puis passe une saison à Barcelone, où il réalise deux dossiers graphiques contenant 10 sérigraphies et 12 lithographies. À son retour au Mexique, le Musée d'art moderne (1978) organise une grande exposition de 40 œuvres réalisées entre 1977 et 1978. Un an après cet événement, sa femme Denise meurt tragiquement, mais Garcia Ponce reste concentré et sa créativité demeure intacte ; la peinture de ces années est puissante et extrêmement inspirée. Il présente régulièrement son exposition annuelle à la galerie Ponce et participe à des expositions collectives à la Casa de las Americas (Cuba), au musée Picasso (Antibes, France), aux Jornadas Culturales de Colombia, au Carnegie Institute de Pittsburg (USA) et au National Art Center d'Ottawa (Canada), entre autres. Âgé de 54 ans et considéré comme l'un des artistes les plus importants des arts plastiques nationaux, García Ponce est décédé dans son atelier (11 juillet 1987) d'un infarctus du myocarde.