Null GILLES AILLAUD
(1928 - 2005)
Gilles Aillaud
1971
Catalogue monographique il…
Description

GILLES AILLAUD (1928 - 2005) Gilles Aillaud 1971 Catalogue monographique illustré publié à l'occasion de l'exposition organisée à la Società delle Belle Arti al Valentino, Turin (6 février - 1er mars 1971) 24 x 20 cm Édition de la galerie Sans nombre de pages Défauts

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GILLES AILLAUD (1928 - 2005) Gilles Aillaud 1971 Catalogue monographique illustré publié à l'occasion de l'exposition organisée à la Società delle Belle Arti al Valentino, Turin (6 février - 1er mars 1971) 24 x 20 cm Édition de la galerie Sans nombre de pages Défauts

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PIERRE ET GILLES (France, collaboration depuis 1976). "Le petit Rimbaud", 2005. Photographie. Signée. Œuvre unique. Dimensions : 126 x 100 cm. Le duo d'artistes français Pierre et Gilles réalise des photographies provocantes dans lesquelles ils construisent leurs propres scénarios et costumes à la main, en retouchant souvent les tirages à la peinture. La culture gay et la pornographie sont les genres qu'ils explorent avec un esprit libéré et sardonique. À cette occasion, dans cette photographie de format ovale, le poète maudit Arthur Rimbaud renaît, réincarné en un jeune homme dont le visage angélique au regard céleste contraste avec son exhibitionnisme vulgaire. Le choc entre la poésie élevée et le comportement scandaleux que Rimbaud a eu dans la vie est relu dans une tonalité campagnarde. Pierre et Gilles sont deux artistes français, un couple sentimental et artistique. Ils réalisent des photographies uniques et très stylisées. Leur travail inclut des images de l'histoire de l'art, de la culture populaire, de la religion et de la culture gay, y compris la pornographie (en particulier James Bidgood). La méthode de travail de ces deux artistes consiste à mettre en place des scénographies complexes, car ils n'utilisent pratiquement pas la post-production numérique après les prises de vue. Une partie de leur méthode de travail comprend des éclairages élaborés et des travaux scéniques, représentant les modèles entourés de mandorles florales qui font souvent référence à des œuvres religieuses du passé ou à des scénarios idylliques et imaginaires. Plus tard, ils travaillent les photographies avec de la peinture acrylique pour retoucher les images et leur donner une finition originale. Parmi ses thèmes de prédilection figurent les thèmes religieux et mythologiques, ainsi que les scènes homoérotiques (certains exemples font référence à l'océan et aux marins, ayant développé un livre sur ce sujet intitulé "Sailors and Sea"). Sans aucun doute, ses œuvres peuvent être incluses dans le mouvement kitsch exprimé de manière consciente, étant également influencées par le monde de la culture pop. Les célébrités photographiées par Pierre et Gilles comprennent : Amanda Lear (la couverture de son album de 1980, Diamonds for Breakfast, l'une de ses premières commandes), Lio, Khaled, Étienne Daho, Marie France, Mikado, Marc Almond, Leslie Winer, Marilyn Manson, Madonna, Kylie Minogue, Erasure, Deee-Lite, The Creatures, Nina Hagen et Coco Rosie (la couverture de son album de 2007, The Adventures of Ghosthorse and Stillborn) ; le mannequin Naomi Campbell, les actrices Tilda Swinton et Catherine Deneuve, les acteurs Jérémie Renier et Layke Anderson ainsi que les stylistes Jean-Paul Gaultier et Paloma Picasso. Son œuvre fait partie des collections du Centre Pompidou à Paris.

Jean Baptiste PATER (Valenciennes 1695 - Paris 1736) Autoportrait présumé de l'artiste Toile 82 x 65 cm (restaurations anciennes et griffures) Trace d'étiquette de vente ancienne au revers du châssis Bibliographie : autre version signalée par Florence Ingersoll-Smouse, Pater, Paris, 1928, p.81, n°551, repr. p.195, ill. 172. Ce tableau ravive la question des portraits occasionnellement réalisés par les peintres réputés pour leurs scène galantes. La place qu'ils tiennent chez Antoine Watteau, le maître de Pater, est largement ouverte et encore débattue. Le Portrait d'un gentilhomme, dit de Jean de Jullienne (musée du Louvre), est généralement considéré comme autographe, à l'inverse du Portrait dit d'Antoine Pater, sculpteur et père du peintre, qui est aujourd'hui refusé (Valenciennes, musée des Beaux-Arts). Florence Ingersoll-Smouse dans sa monographie sur Pater en 1928 répertorie une douzaine de portraits signalés dans des ventes anciennes, ou celui de sa soeur Marie-Marguerite Pater (Valenciennes, musée des Beaux-Arts), documenté dans le testament du modèle en 1769. Concernant notre composition, le Portrait présumé du peintre vers sa trentième année, elle catalogue comme « attribué à Pater », la version de la collection Alvin-Beaumont à Paris et mentionne comme copie celle conservée alors à la Société d'agriculture, de sciences et des arts de Valenciennes, aujourd'hui passée au musée. C'est d'ailleurs sur cette toile que se fonde l'identification traditionnelle du modèle. Nous proposons de considérer notre toile comme étant l'original. L'artiste est habillé en noir, qu'on pourrait peut-être interpréter comme portant le deuil de son maître disparu en 1721. Il se présente en peintre d'histoire tenant un carton à dessin et un stylet à pointe rouge pour la sanguine, sous l'égide de Minerve, déesse de la raison et des Arts, représentée sur la peinture sur le chevalet. On perçoit l'influence des portraitistes de son temps, Nicolas de Largillierre, Hyacinthe Rigaud, François de Troy dans la mise en page savante, mais c'est surtout celle de Watteau qui affleure dans la matière picturale, l'élégance. Le visage est proche des diverses figures du Pierrot (le Gilles, musée du Louvre). Nous remercions Martin Eidelberg pour son aide à la description de ce lot.