1 / 3

Description

Deux gravures à sujet religieux.

64 
Aller au lot
<
>

Deux gravures à sujet religieux.

Estimation 30 - 50 EUR

* Hors frais de vente.
Reportez vous aux conditions de vente pour calculer le montant des frais.

Frais de vente : 20 %
Déposer un ordre
S'inscrire à la vente

En vente le jeudi 25 juil. : 11:00 (CEST) , reprise à 14:00
alencon, France
Orne Enchères
+33233320002

Exposition des lots
mercredi 24 juillet - 14:00/18:00, 33, rue Demées, 61000 Alençon
jeudi 25 juillet - 10:00/11:00, 33, rue Demées, 61000 Alençon
Voir le catalogue Consulter les CGV Infos vente

Livraison à
Modifier votre adresse de livraison
MBE Saumur
Plus d'informations
MBE LAVAL
Plus d'informations
CITYCOLIS 14
Plus d'informations
La livraison est optionnelle.
Vous pouvez recourir au transporteur de votre choix.
Le prix indiqué n’inclut ni le prix du lot, ni les frais de la maison de vente.

Vous aimerez peut-être

Scheits, S. M. - Matthias Scheits ca. 1625/30 - Hambourg - ca. 1700. Matthias Scheits, socialisé artistiquement aux Pays-Bas, s'est orienté vers la peinture de genre hollandaise même après son retour à Hambourg. Il a immortalisé des scènes de la vie paysanne qui rappellent David Teniers et Adriaen von Ostade. La scène présentée ici a été réalisée en 1695, quelques années avant la mort de Scheit, et constitue donc la version la plus tardive du sujet dans son œuvre - il avait déjà réalisé deux dessins sur ce thème en 1675 (Hamburger Kunsthalle, Kupferstichkabinett, Inv. n° 29446 et Albertina, Vienne, Inv. n° 3686), qui correspondent à la composition du tableau, une autre version du tableau se trouve également à Hambourg (Hamburger Kunsthalle, Inv. n° 253). Scheits s'est également intéressé à ce thème dans des gravures, "Der Zudringliche", huile/toile, scène de genre d'une danse paysanne hollandaise aux abords d'un village avec deux couples et d'autres personnes à droite de l'image, l'un des couples est en train de se reposer pendant que l'autre couple danse, le danseur harcelant sa partenaire qui tente d'échapper à ses avances, à droite et sign. u. dat. 1695 rest., toile doublée, craquelé, plusieurs retouches, env. 60x83cm Ra. best., env. 83x105cm, Littérature : Peter Prange : Deutsche Zeichnungen 1450-1800, Die Sammlungen der Hamburger Kunsthalle Kupferstichkabinett, Bd. 1, Köln/Weimar/Wien 2007, p. 322, Nr. 908, note 3, Provenance : depuis des décennies en mains privées, Allemagne du Nord

W. DICKINSON (*1746) after VERNET (*1714), The waterfalls of Tivoli, 1806, Mezzotint William Dickinson (1746 Londres - 1823 Paris) d'après Claude Joseph Vernet (1714 Avignon - 1789 Paris) : Les cascades de Tivoli devant une vue de la ville, 1806, Mezzotint Technique : Mezzotint colorée à la main sur papier Inscription : Dans la partie inférieure signée dans la plaque d'impression : "J. Vernet pinxit. / Publié le 1er. Mai 1806. / La Cascade de Tivoli, / Gravée par Dickinson, d'après le Tableau peint par J. Vernet, faisant partie du Muséum de Napoléon 1.er Empéreur des Français. / à Paris chez Banee, Md. d'Estampes, rue St. Denis, No. 214". Date : 1806 Description : Ce n'est qu'au cours des 10 à 15 dernières années que la recherche en histoire de l'art s'est de plus en plus penchée sur le sujet des "reproductions d'estampes". Pendant longtemps, ce genre n'a pas été reconnu comme ayant une valeur artistique en soi, car ces estampes étaient considérées comme de simples reproductions sans intérêt de grandes œuvres d'art, sans valeur artistique propre. Tragiquement, l'un des plus grands graveurs, Adam von Bartsch, a lui-même massivement encouragé cette dévalorisation au début du 19e siècle avec son encyclopédie Le Peintre Graveur, dans laquelle sont notamment thématisées les estampes de l'artiste indépendant. Mais le romantisme, avec son culte du génie, a également porté un coup sévère à la post-gravure. Il ne faut pas oublier que pendant des siècles, de nombreux artistes n'ont connu les œuvres d'autres maîtres qu'à travers leurs gravures de reproduction, raison pour laquelle cette catégorisation péjorative n'a même pas été faite. Il suffit de penser à Marcantonio Raimondi, dont les gravures de grande qualité d'après Raphaël ont largement contribué à la renommée européenne de ses contemporains. Les deux gravures en couleurs de grand format présentées ici, également peintes à la main à l'aquarelle, illustrent le niveau élevé que la reproduction imprimée avait encore à la fin du XVIIIe siècle. Avec le développement de nouvelles techniques graphiques, du crayon de couleur à la mezzotinte et à la lithographie, il s'agissait de reproduire toujours plus précisément les modèles artistiques, tels que les dessins à la craie rouge de François Boucher, et de les considérer non pas comme des copies sans âme, mais comme des réalisations agréables à regarder. Ce n'est pas pour rien qu'en Angleterre, à la fin du XVIIIe siècle, on échangeait volontiers les gravures de Rembrandt contre des crayons de couleur d'après les maîtres français. Avec leur remaniement quelque peu schématique et routinier à l'aquarelle, nos feuilles révèlent certainement le marché de masse pour lequel ces feuilles ont été créées. Cependant, il est également clair qu'il ne s'agit pas d'une simple reproduction d'une composition du célèbre peintre de marines Claude Joseph Vernet, mais que l'on peut faire confiance au médium pour transmettre l'humeur et l'émotion tout autant que l'original. Il est remarquable que les tirages développent leur propre esthétique de contrastes et de couleurs en raison de leurs conditions techniques. Malheureusement, de telles estampes sont les derniers témoins d'un genre artistique de haute qualité et intensivement recherché, qui n'a pas réussi à s'imposer au XIXe siècle entre les copies de masse médiocres et les estampes d'artistes ingénieux et indépendants. Mots-clés : Italie, Tivoli, Grand Tour, chute d'eau, cascade, personnages, Aniene, XIXe siècle, Classicisme, Paysage, Italie, Taille : Papier : 53,0 cm x 71,0 cm (20,9 x 28 in), Représentation : 46,0 cm x 66,6 cm (18,1 x 26,2 in)

W. DICKINSON (*1746) after VERNET (*1714), Fisherman by moonlight, 1806, Mezzotint William Dickinson (1746 Londres - 1823 Paris) d'après Claude Joseph Vernet (1714 Avignon - 1789 Paris) : Pêcheur au clair de lune, 1806, Mezzotint Technique : Mezzotint colorée à la main sur papier Inscription : Dans la partie inférieure, inscription dans la plaque d'impression : "J. Vernet pinxit. / Publié le 1er. Mai 1806. / Le Clair de Lune, / Gravé par Dickinson, d'après le Tableau peint par J. Vernet, faisant partie du Muséum de Napoléon 1.er Empéreur des Français. / à Paris chez Banee, Md. d'Estampes, rue St. Denis, No. 214". Date : 1806 Description : Ce n'est qu'au cours des 10 à 15 dernières années que la recherche en histoire de l'art s'est de plus en plus penchée sur le sujet des "reproductions d'estampes". Pendant longtemps, ce genre n'a pas été reconnu comme ayant une valeur artistique en soi, car ces estampes étaient considérées comme de simples reproductions sans intérêt de grandes œuvres d'art, sans valeur artistique propre. Tragiquement, l'un des plus grands graveurs, Adam von Bartsch, a lui-même massivement encouragé cette dévalorisation au début du 19e siècle avec son encyclopédie Le Peintre Graveur, dans laquelle sont notamment thématisées les estampes de l'artiste indépendant. Mais le romantisme a également porté un coup sévère à la gravure avec son culte du génie. Il ne faut pas oublier que pendant des siècles, de nombreux artistes ne connaissaient les œuvres d'autres maîtres qu'à travers leurs gravures de reproduction, raison pour laquelle cette catégorisation péjorative n'a même pas été faite. Il suffit de penser à Marcantonio Raimondi, dont les gravures de grande qualité d'après Raphaël ont largement contribué à la renommée européenne de ses contemporains. Les deux gravures en couleurs de grand format présentées ici, également peintes à la main à l'aquarelle, illustrent le niveau élevé que la reproduction imprimée avait encore à la fin du XVIIIe siècle. Avec le développement de nouvelles techniques graphiques, de la technique du crayon à la mezzotinte et à la lithographie, il s'agissait de recréer toujours plus précisément les modèles artistiques, tels que les dessins à la craie rouge de François Boucher, et de les considérer non pas comme des copies sans âme, mais comme des réalisations agréables. Ce n'est pas pour rien qu'en Angleterre, à la fin du XVIIIe siècle, on échangeait volontiers les gravures de Rembrandt contre des crayons de couleur d'après les maîtres français. Avec leur reprise quelque peu schématique et routinière à l'aquarelle, nos feuilles révèlent certainement le marché de masse pour lequel ces feuilles ont été créées. Cependant, il est également clair qu'il ne s'agit pas d'une simple reproduction d'une composition du célèbre peintre de marines Claude Joseph Vernet, mais que l'on peut faire confiance au médium pour transmettre l'humeur et l'émotion tout autant que l'original. Il est remarquable que les tirages développent leur propre esthétique de contrastes et de couleurs en raison de leurs conditions techniques. Malheureusement, de telles estampes sont les derniers témoins d'un genre artistique de haute qualité et intensivement recherché, qui n'a pas réussi à s'imposer au 19e siècle entre les copies de masse médiocres et les estampes d'artistes ingénieux et indépendants. Mots-clés : Figures, Eau, Italie, Rivière, Nature, XIXe siècle, Classicisme, Paysage, Allemagne, Taille : Papier : 53,0 cm x 70,8 cm (20,9 x 27,9 in), Représentation : 46,0 cm x 66,3 cm (18,1 x 26,1 in)