Null Fernand Fortuné TRUFFAUD (1866-1955)
Cour Rue de l'Épée de bois - Paris, 19…
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Fernand Fortuné TRUFFAUD (1866-1955) Cour Rue de l'Épée de bois - Paris, 1907 Crayon et aquarelle signé, daté et situé 25 x 35 cm à vue Cadre

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Fernand Fortuné TRUFFAUD (1866-1955) Cour Rue de l'Épée de bois - Paris, 1907 Crayon et aquarelle signé, daté et situé 25 x 35 cm à vue Cadre

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GOURVILLE (Jean Hérault de): Mémoires, concernant les affaires ausquelles il a été employé par la Cour, depuis 1642, jusqu'en 1698. Paris, Estienne Ganeau, 1724. 2 volumes. 9,5 par 16,5 cm. (2)-333; (2)-338-(5) pages. Pleine basane de l'époque, dos 5 nerfs, caissons ornés, pièces de titre rouge. Petites épidermures, et une restauration sur un plat. Reliure très convenable malgré ces défauts. Papier parfois légèrement roussi. Edition originale. La détresse financière de la noblesse au XVIIe siècle Bourgeois et André, S.H.F. 808. "Jean Hérault, devenu plus tard seigneur de Gourville, est le type de ces hommes qui, issus d'une basse origine, surent, au XVIIe siècle, faire leur fortune dans la finance par des moyens souvent dépourvus de scrupules. Né sur les terres du duc de La Rochefoucauld, il entra au service de sa famille et fut pendant dix ans le maître d'hôtel de l'auteur des mémoires, qu'il suivit pendant la guerre de Flandre et pendant la Fronde. En relations avec les membres de la plus haute noblesse, dont il administrait habilement la fortune et qu'il aidait, à l'occasion, de son argent, il n'oublia jamais ses intérêts particuliers : intendant des vivres à l'armée de Catalogne où il connut Fouquet, puis receveur général des tailles en Guyenne, il sut s'enrichir promptement et beaucoup. Ayant été déjà enfermé à la Bastille en 1655, il s'enfuit, lors de la disgrâce de Fouquet, en Bourgogne, puis à l'étranger. Les services qu'il rendit au roi auprès des ducs de Brunswick et de Hanovre firent oublier sa condamnation à mort par contumace et Gourville put rentrer en France dès 1668. Il obtint des lettres d'abolition, vécut à la cour, fut chargé de plusieurs missions diplomatiques et son influence devint telle qu'on le désigna même comme devant être le successeur de Colbert (1683). Il vécut les dernières années de sa vie dans le calme, honoré de l'amitié des plus grands personnages du temps, Condé, Mme de Sévigné, Boileau, etc., et il mourut faisant un honnête emploi de sa fortune malhonnêtement acquise. [...] Ce Gil Blas anticipé s'est placé à un point de vue trop personnel pour pouvoir intéresser la postérité : toutefois, en parlant de lui-même, il a été amené à exposer, puisqu'il était un homme de finance, la situation financière des états qu'il a parcourus au cours de ses négociations, et surtout celle des nobles qui ont eu recours à son habileté. En ce sens, ses mémoires sont curieux : d'autres nous ont décrit la faiblesse politique de l'aristocratie pendant la Fronde ; Gourville nous en fait connaître la détresse financière." (S.H.F.).

HELEN LEVITT (New York, 1913-2009). "NYC. Enfants masqués à l'arrêt", New York, 1940. Gélatine argentique, tirage ultérieur. Signée, datée et portant l'inscription "N.Y.C." au crayon (au verso). Provenance : De la collection privée de Schroeder New Jersey. Dimensions : 19,4 x 27,7 cm (image) ; 28 x 34,8 cm (papier). Helen Levitt est considérée comme l'une des photographes les plus importantes du XXe siècle et l'un des précurseurs du cinéma indépendant d'aujourd'hui. Elle appartient à l'école dite de New York, qui défendait une photographie de rue directe et aseptisée. Elle a été l'élève de Walker Evans et de Cartier-Bresson, de Ben Shanhn et du cercle de la Photo League of New York, dont elle a appris la recherche de l'instant. Sa façon de capter les gestes, les corps en mouvement, le langage de la rue, ont transformé son travail en une véritable étude anthropologique. En 1939, les photos d'Helen Levitt étaient déjà publiées dans des magazines tels que Fortune, US Camera, Minicam et PM. Son travail le plus connu est en noir et blanc et dans le genre documentaire, mettant son objectif sur les rues et les habitants de la ville, en particulier les enfants. En témoigne l'exposition "Helen Lewitt : Photographs of Children" que le MoMA de New York lui a consacrée en 1943. Lors de son voyage au Mexique en 1941, elle a également fait le portrait d'enfants des rues. Dans les années 1970, Levitt a photographié les rues de New York avec des diapositives couleur et les a intégrées dans son propre langage comme une ressource supplémentaire. Il convient de noter qu'il a toujours eu une vocation pour le cinéma : c'est dans les années 1940 qu'il a réalisé ses premiers projets de films documentaires, sous les ordres du réalisateur espagnol Luis Buñuel, exilé aux États-Unis en raison de la guerre civile espagnole. En 1948, il réalise les films "In the Street" et "The Quiet One".