1 / 2

Description

GOBELINS – Comte LA BOULAYE-MARILLAC (1771-1824, chimiste, voyageur, directeur de la Manufacture des Gobelins) / Lettre de prison – lettre autographe signée, 2 p in-8 plus page d’adresse avec affranchissement, de la prison de Sainte-Pélagie, 18 janvier 1816, à son avoué, qu’il somme de venir le voir au plus tôt: il est détenu à cause d’une dette de sa femme dont il est tenu solidaire (on sait pas d’autres lettres de la même époque à cet avoué, que sa femme avait demandé le divorce et que cela se passait mal), «jugez quelle est ma surprise de me voir condamné dans la gazette sans avoir pu me faire entendre, ni présenter tous mes témoins des plus respectables pour détruire toutes les calomnies odieuses dont je suis abreuvé»; «je suis condamné sur des témoignages de servante et de femmes de cabaret»; «mes intentions sont toujours pures, ma cause est celle de la religion, de l’honneur et de la morale»

54 
Online
en cours
Aller au lot
<
>

GOBELINS – Comte LA BOULAYE-MARILLAC (1771-1824, chimiste, voyageur, directeur de la Manufacture des Gobelins) / Lettre de prison – lettre autographe signée, 2 p in-8 plus page d’adresse avec affranchissement, de la prison de Sainte-Pélagie, 18 janvier 1816, à son avoué, qu’il somme de venir le voir au plus tôt: il est détenu à cause d’une dette de sa femme dont il est tenu solidaire (on sait pas d’autres lettres de la même époque à cet avoué, que sa femme avait demandé le divorce et que cela se passait mal), «jugez quelle est ma surprise de me voir condamné dans la gazette sans avoir pu me faire entendre, ni présenter tous mes témoins des plus respectables pour détruire toutes les calomnies odieuses dont je suis abreuvé»; «je suis condamné sur des témoignages de servante et de femmes de cabaret»; «mes intentions sont toujours pures, ma cause est celle de la religion, de l’honneur et de la morale»

Temps restant
Estimation 80 - 100 EUR
Mise à prix  60 EUR

* Hors frais de vente.
Reportez vous aux conditions de vente pour calculer le montant des frais.

Frais de vente : 28 %
Enchérir

Clôture de la vente à partir du
lundi 15 juil. - 13:30 (CEST)
paris, France
Vermot et Associés
+33171194216
Voir le catalogue Consulter les CGV Infos vente

Livraison à
Modifier votre adresse de livraison
La livraison est optionnelle.
Vous pouvez recourir au transporteur de votre choix.
Le prix indiqué n’inclut ni le prix du lot, ni les frais de la maison de vente.

Vous aimerez peut-être

DEUX VERSEUSES COUVERTES EN PORCELAINE DE MEISSEN DU XVIIIe SIÈCLE Vers 1745-1747 À décor polychrome de bouquets de fleurs et tiges fleuries et décor en relief de branches fleuries nommé Gotzkowsky-Relief, le déversoir orné d’un masque de femme, la prise en forme de fruit et fleurs Marquées:épées croisées en bleu Éclats restaurés sur un pied H.:21 cm (8 ¼ in.) Provenance: Probablement René-Louis de Voyer, marquis d’Argenson (1694-1757). Two 18th century Meissen porcelain covered jugs, circa 1745-1747 Ces deux verseuses faisaient vraisemblablement partie du service offert par Auguste III en 1747 à René-Louis de Voyer, marquis d’Argenson, ministre français des Affaires étrangères en remerciement de son rôle lors de la négociation du mariage entre Marie-Josephe de Saxe et le Dauphin et pour avoir fourni au comte de Brühl une tapisserie des Gobelins. Le service offert par la Cour de Saxe au marquis d’Argenson est spécifiquement décrit à fleurs en relief sous l’émail et réserves peintes de fleurs naturelles, les bords dorés (mit den unter der Glassur erhabenen Blumen und in den Schildern mit natürl. Blumen gemalhlt, auch goldenen Rand). Pour une étude de ce service voir, S. Schwarz et J. Munger, Gifts of Meissen Porcelain to the French Court, 1728-50, Fragile Diplomacy, ouvrage collectif sous la direction de M. Cassidy-Geiger, 2007, p.153-155 et p.346. Une terrine de ce service a été vendue par Bonhams à Londres, le 2 juillet 2019, lot 48 et un pot à oille par l’étude Pescheteau-Badin, hôtel Drouot, Paris, le 28 mars 2023, lot 68.

JOSEP ARRAU I BARBA (Barcelone, 1802-1872). "Portrait de Doña Rosa Vilardaga de Nadal". Huile sur toile. Conserve la toile d'origine et le cadre d'époque avec de légers dommages causés par des xylophages. Œuvre exposée à Cent Anys Retrat Femení y Catala, 1933. Nº98. Provenance : Comtes de Viladarga. Dimensions : 60 x 48 cm ; 74 x 59 cm (cadre). Peintre et professeur de beaux-arts, Josep Arrau i Barba a commencé ses études sous la tutelle de son père, le peintre Josep Arrau i Estrada (1774-1818). Voyageur infatigable, il visite tout au long de sa vie différentes villes espagnoles, comme Madrid, Valence, Alicante et Malaga, et différents pays européens, dont la France, la Belgique, l'Angleterre et, surtout, l'Italie. À Milan, il rencontre le peintre Giusepe Molteni, qui lui fait découvrir l'atmosphère du romantisme "nazaréen". En 1834, il se rend pour la deuxième fois en Italie, où il entre en contact avec le groupe de jeunes artistes espagnols qui, récemment arrivés à Rome, ont adopté les principes du "nazaréisme" germanique, établissant avec eux une relation d'influence mutuelle. Parmi les musées qui conservent son œuvre, outre de nombreuses collections privées, citons le Museu Nacional d'Art de Catalunya-Museu d'Art Modern, la Reial Acadèmia Catalana de Belles Arts de Sant Jordi ou la Reial Acadèmia de Ciències i Arts de Barcelona. Œuvre exposée à Cent Anys Retrat Femení y Catala, 1933. Nº98. Conserve la toile originale et le cadre d'époque avec de légers dommages causés par les xylophages.