Null «Robert Capa, images de guerre», J. Peltier, Ed. Hachette, 1966
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«Robert Capa, images de guerre», J. Peltier, Ed. Hachette, 1966

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«Robert Capa, images de guerre», J. Peltier, Ed. Hachette, 1966

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STEVE MCCURRY (USA, 1950). "Afghan Girl", Peshawar, Pakistan, 1984. Épreuve chromogène. Annotation au dos : "Fuji color chrystal Archive Paper". Signé à l'encre dans la marge. Provenance : Galerie Cesare Manzo, Pescara, Italie. Dimensions : 45,5 x 30,5 cm (image) ; 49,8 x 39,5 cm (cadre). "The Afghan Girl" est la photographie la plus connue de la carrière de McCurry, et elle est emblématique de l'histoire de la photographie documentaire. Il l'a prise en 1984, dans le camp de réfugiés de Nasir Bagh, au Pakistan, pendant la guerre soviéto-afghane. La jeune fille, Sharbat Gula, était une réfugiée afghane qui avait fui la violence dans son pays. La jeune fille, aux yeux verts perçants, enveloppée d'un châle rouge couvrant ses épaules et ses cheveux, a captivé les téléspectateurs du monde entier. L'image a fait la couverture du numéro de juin 1985 du magazine National Geographic, devenant rapidement l'une des photographies les plus connues et les plus puissantes du XXe siècle. L'image est devenue un symbole de la souffrance et de la résilience des réfugiés et du conflit en Afghanistan. Elle a été largement utilisée pour illustrer la situation critique des réfugiés dans le monde entier. Pendant de nombreuses années, l'identité de la jeune fille sur la photo est restée un mystère. En 2002, McCurry et une équipe du National Geographic ont localisé Sharbat Gula dans un village reculé d'Afghanistan. Son identité a été confirmée par la reconnaissance des traits de son visage, en particulier de ses yeux. Steve McCurry est un photojournaliste américain, connu dans le monde entier comme l'auteur de la photographie "The Afghan Girl", parue dans le magazine National Geographic en 1985. Sa carrière de photographe a commencé avec la guerre d'Afghanistan (1978-1992). Il a également couvert d'autres conflits internationaux tels que la guerre Irak-Iran ou la guerre du Golfe. Après avoir travaillé à King of Prussia, en Pennsylvanie, pendant deux ans, il est parti en Inde pour travailler à son compte en 1978. Après un an, il s'est rendu dans le nord du Pakistan. Sa carrière de photographe a commencé avec sa couverture de la guerre soviétique. En Afghanistan, McCurry s'est déguisé avec les vêtements du pays pour passer inaperçu pendant qu'il travaillait, et il a sorti des pellicules du pays en les cousant dans ses vêtements. Ses images ont été parmi les premières à illustrer le conflit et ont été largement diffusées. Ce travail lui a valu la médaille d'or Robert Capa pour le meilleur photojournalisme étranger et a été publié dans le New York Times, TIME et Paris Match. McCurry a continué à couvrir des conflits internationaux, notamment la guerre Iran-Irak, Beyrouth, le Cambodge, les Philippines, la guerre du Golfe et l'Afghanistan. Il a survécu à un accident d'avion en Yougoslavie. Son travail a été publié dans des magazines du monde entier et il contribue régulièrement au National Geographic. Il est membre de l'agence Magnum depuis 1986. Dans son travail, McCurry se concentre sur la douleur causée par la guerre. Il tente de montrer les effets de la guerre, non seulement sur le champ de bataille, mais aussi sur les personnes qui y vivent. Il affirme qu'il y a toujours quelque chose de commun entre tous les humains, malgré la religion, la langue, l'appartenance ethnique, etc.

MARC RIBOUD (Saint-Genis-Laval, 1923-Paris, 2016). "Jeune fille tenant une fleur", Washington, 1967. Gélatine argentique. Tirage ultérieur. Signé et dédicacé "à Patrick" à l'encre, dans la marge. Provenance : Collection Zwigoff, New York. Dimensions : 25 x 36 cm (image) ; 31 x 40,5 cm (papier). Cette photographie d'une jeune femme tenant une fleur devant des soldats, prise dans le cadre d'une manifestation à Washington contre la guerre du Vietnam, est l'une des images les plus célèbres de Marc Riboud. L'intérêt de la scène, outre la force émotionnelle qu'elle véhicule, est de pouvoir universaliser le message d'espoir au milieu du déchaînement de la violence. Car, de toute façon, c'est toujours l'aspect humain des conflits que Riboud a revendiqué dans ses photographies en tant que correspondant de guerre. Ainsi, tout en photographiant la guerre du Viêt Nam et la révolution culturelle chinoise, il a également reflété des aspects de la vie quotidienne dans des villes telles que Fès, Angkor, Shaanxi ou Bénarès. Marc Riboud était un photographe français spécialisé dans le photojournalisme qui faisait partie de l'agence Magnum. Au début de la Seconde Guerre mondiale, il combat dans la Résistance et commence ses études d'ingénieur à l'École centrale de Lyon en 1945. Il apprend la photographie de manière autodidacte dès l'âge de quinze ans, en utilisant un appareil Vest Pocket Kodak fourni par son père. Après avoir travaillé comme ingénieur, il rejoint en 1952 l'agence Magnum, après avoir rencontré Henri Cartier-Bresson et Robert Capa, où il réalise les reportages les plus importants de sa carrière jusqu'en 1979. Sa première photographie publiée dans Life en 1953 est "Peintre à la Tour Eiffel". Il a été l'un des premiers photographes autorisés à entrer en Chine en 1957 et presque le seul Occidental à rendre compte de la guerre du Viêt Nam depuis le Nord-Viêt Nam. Il a publié de nombreux livres et a exposé son travail dans de nombreuses villes. En 2003, il a reçu le prix Cornell Capa des Infinity Awards. Il a fait l'objet de plusieurs expositions rétrospectives, comme celle qui s'est tenue en 1997 à New York et en 2005 à Paris. Expositions (sélection depuis 2010) : 2010 Au jardin de Krishna Riboud, Musée national des Arts Asiatiques-Guimet, Paris. 2011 I comme Image, Maison européenne de la photo, Paris. 2012 Lors des Journées du patrimoine, Saint-Genis-Laval. 2014-2015 Marc Riboud - Début de siècle, Conseil régional Rhône-Alpes. 2014 De grace un geste - Musée d'art moderne Richard Anacréonte, Granville.