Null «Gand», Apologie d’une ville rebelle, Auteurs multiples, Ed. Fonds Mercador…
Description

«Gand», Apologie d’une ville rebelle, Auteurs multiples, Ed. Fonds Mercador, 1989

202 
Online

«Gand», Apologie d’une ville rebelle, Auteurs multiples, Ed. Fonds Mercador, 1989

Les enchères sont terminées pour ce lot. Voir les résultats

Vous aimerez peut-être

École hollandaise du XVIIIe siècle. "Galions espagnols arrivant aux Pays-Bas". Huile sur toile. Reliure. Elle présente un repeint. Dimensions : 63 x 102 cm ; 81 x 131,5 cm (cadre). Une imposante escadre navale formée de trois galères sillonne une mer écumeuse, s'approchant de la côte néerlandaise sous un ciel clair, à l'exception de minces nuages passagers. Sur les galères flottent le drapeau espagnol et le drapeau de la Croix de Bourgogne. Ce dernier était porté par les navires des Pays-Bas occupés par l'Espagne. En fait, c'était l'enseigne navale de la monarchie espagnole jusqu'au XVIIe siècle. Au premier plan, des paysans et des marins attendent l'arrivée des navires de guerre. Ils transportent des charges d'hommes armés. À l'arrière-plan, à droite, se dessine le profil d'une ville forteresse avec ses tours de défense. La brume teinte de bleu ces maisons lointaines, les enveloppant d'une aura onirique. L'auteur développe une peinture d'atmosphère caractéristique de l'école hollandaise de l'époque baroque, et reprend notamment la tradition de la peinture marine d'Utrecht. La peinture montre un paysage imaginaire que, grâce à l'introduction des galères et de la citadelle, le spectateur de l'époque pouvait comprendre comme une côte des Flandres. Un endroit où la monarchie espagnole avait des intérêts commerciaux ou coloniaux. Bien que la lutte entre l'Espagne et les Provinces-Unies rebelles ait pratiquement cessé aux Pays-Bas en 1609, elles restèrent en état de guerre jusqu'à la signature du traité de Münster en 1648. L