Description

Augustin FRÉCINE (1751-1804) conventionnel (Loir-et-Cher). Manuscrit autographe, Au Nom du Peuple françois, 23 prairial II [11 juin 1794] ; 3 pages in-fol, avec quelques ratures et corrections. Proclamation aux ouvriers mécontents. « Représentant du peuple chargé de l'établissement de la Raffinerie Révolutionnaire des Salpêtres », Frécine s'adresse aux « Maçons, Charpentiers & Menuisiers, employés à la construction du nouvel attelier, Maison de l'Unité ». Il se voit contraint, avec surprise et douleur, de réprimer un mouvement d'insubordination des ouvriers qui réclament « une augmentation de journées, qui tomberoit à la charge de la République ». Il regrette d'avoir à quitter « le langage de la fraternité pour ne vous faire entendre que celui de la raison sévère. Eh quoi ! Citoyens, le détestable esprit de cupidité que la justice nationale vient d'anéantir chez les accapareurs, se serait donc glissé dans l'âme pure des sans-culottes ? »… Il les exhorte à faire leur devoir pour la Patrie, sans se laisser pervertir par les fauteurs de troubles, ces contre-révolutionnaires qui veulent semer le désordre en appâtant les pauvres ouvriers avec une augmentation de salaire, dans le but de détruire les liens de la société ; ces contre-révvvolutionnaires seront poursuivis par le Tribunal Révolutionnaire et mis sous surveillance immédiate…On jointune minute de lettre, Liège 30 fructidor II (16 septembre 1794 ; 1 page in-4), comme délégué de la Convention auprès de l'Armée de Sambre-et-Meuse. Plus une L.S. du Maire de Paris Lescot-Fleuriot, 27 prairial II (15 juin 1794 ; 1 p. in-4), concernant la proclamation de Frécine pour réprimer l'insubordination des ouvriers de la raffinerie révolutionnaire des salpêtres.

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Augustin FRÉCINE (1751-1804) conventionnel (Loir-et-Cher). Manuscrit autographe, Au Nom du Peuple françois, 23 prairial II [11 juin 1794] ; 3 pages in-fol, avec quelques ratures et corrections. Proclamation aux ouvriers mécontents. « Représentant du peuple chargé de l'établissement de la Raffinerie Révolutionnaire des Salpêtres », Frécine s'adresse aux « Maçons, Charpentiers & Menuisiers, employés à la construction du nouvel attelier, Maison de l'Unité ». Il se voit contraint, avec surprise et douleur, de réprimer un mouvement d'insubordination des ouvriers qui réclament « une augmentation de journées, qui tomberoit à la charge de la République ». Il regrette d'avoir à quitter « le langage de la fraternité pour ne vous faire entendre que celui de la raison sévère. Eh quoi ! Citoyens, le détestable esprit de cupidité que la justice nationale vient d'anéantir chez les accapareurs, se serait donc glissé dans l'âme pure des sans-culottes ? »… Il les exhorte à faire leur devoir pour la Patrie, sans se laisser pervertir par les fauteurs de troubles, ces contre-révolutionnaires qui veulent semer le désordre en appâtant les pauvres ouvriers avec une augmentation de salaire, dans le but de détruire les liens de la société ; ces contre-révvvolutionnaires seront poursuivis par le Tribunal Révolutionnaire et mis sous surveillance immédiate…On jointune minute de lettre, Liège 30 fructidor II (16 septembre 1794 ; 1 page in-4), comme délégué de la Convention auprès de l'Armée de Sambre-et-Meuse. Plus une L.S. du Maire de Paris Lescot-Fleuriot, 27 prairial II (15 juin 1794 ; 1 p. in-4), concernant la proclamation de Frécine pour réprimer l'insubordination des ouvriers de la raffinerie révolutionnaire des salpêtres.

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