Null Tapisserie de la Manufacture Royale d'Aubusson (France), du milieu du XVIII…
Description

Tapisserie de la Manufacture Royale d'Aubusson (France), du milieu du XVIIIe siècle. D’après un carton de Jean-Baptiste PILLEMENT (1728-1808) Caractéristiques techniques : Laine et soie. Dimensions : Hauteur : 290cm ; Largeur : 490cm. (Très bon état de conservation) (Petites usures et restaurations) Le registre de ce panneau à pour sujet les attraits des chinoiseries. A cette époque, les thèmes des chinoiseries champêtres ont très souvent été interprétés dans les ateliers en France et dans les Flandres. En effet ce type de panneau de tapisserie était très prisé dans les salons. Ici, les attributs de Diane, la Déesse Chasseresse (avec le drapé rouge, l’arc et le carquois de flèches), ainsi que deux chiens confrontés à un sanglier suggère que ce panneau fut destiné à la résidence d’un vénérable chasseur de « cochons ». Une belle bordure reproduisant un cadre aux fleurs de couleurs vives rehausse cette tapisserie. Caractéristiques du style de J-B PILLEMENT : Ce fut un charmant décorateur, et son œuvre, constitue un document précieux dans l'art du XVIIIe siècle. En 1767 Leviez qui avait réuni les planches gravées d'après Pillement les publiait sous le titre suivant ; Oeuvres de Jean Pillement peintre et dessinateur célèbre, composées de deux cents pièces dont une partie gravée par lui-même à l'eau-forte : les autres par Carnot, Ravenet, Masson, Wallet et autres habiles graveurs. La première partie contient cent trente sujets, figures et ornements chinois, ainsi que diverses fleurs. Les soixante dix autres sont composés de jolis paysages et marines ornés de figures et animaux, les éléments, les saisons, les heures du jour et autres sujets très agréables. Cet œuvre comprend surtout des éléments décoratifs, fleurs naturelles, fleurs idéales et de fantaisie dans le goût chinois, propres aux Manufactures de soie et d'indienne. Pillement a personnellement produit de charmantes eaux-fortes. Pillement aimait les couleurs brillantes et les contrastes d'ombre et de lumière, et ses tableaux faisaient l'effet de décors éclairés sur le théâtre, genre très à la mode à Londres.

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Tapisserie de la Manufacture Royale d'Aubusson (France), du milieu du XVIIIe siècle. D’après un carton de Jean-Baptiste PILLEMENT (1728-1808) Caractéristiques techniques : Laine et soie. Dimensions : Hauteur : 290cm ; Largeur : 490cm. (Très bon état de conservation) (Petites usures et restaurations) Le registre de ce panneau à pour sujet les attraits des chinoiseries. A cette époque, les thèmes des chinoiseries champêtres ont très souvent été interprétés dans les ateliers en France et dans les Flandres. En effet ce type de panneau de tapisserie était très prisé dans les salons. Ici, les attributs de Diane, la Déesse Chasseresse (avec le drapé rouge, l’arc et le carquois de flèches), ainsi que deux chiens confrontés à un sanglier suggère que ce panneau fut destiné à la résidence d’un vénérable chasseur de « cochons ». Une belle bordure reproduisant un cadre aux fleurs de couleurs vives rehausse cette tapisserie. Caractéristiques du style de J-B PILLEMENT : Ce fut un charmant décorateur, et son œuvre, constitue un document précieux dans l'art du XVIIIe siècle. En 1767 Leviez qui avait réuni les planches gravées d'après Pillement les publiait sous le titre suivant ; Oeuvres de Jean Pillement peintre et dessinateur célèbre, composées de deux cents pièces dont une partie gravée par lui-même à l'eau-forte : les autres par Carnot, Ravenet, Masson, Wallet et autres habiles graveurs. La première partie contient cent trente sujets, figures et ornements chinois, ainsi que diverses fleurs. Les soixante dix autres sont composés de jolis paysages et marines ornés de figures et animaux, les éléments, les saisons, les heures du jour et autres sujets très agréables. Cet œuvre comprend surtout des éléments décoratifs, fleurs naturelles, fleurs idéales et de fantaisie dans le goût chinois, propres aux Manufactures de soie et d'indienne. Pillement a personnellement produit de charmantes eaux-fortes. Pillement aimait les couleurs brillantes et les contrastes d'ombre et de lumière, et ses tableaux faisaient l'effet de décors éclairés sur le théâtre, genre très à la mode à Londres.

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Tapisserie française d'Aubusson, XIXe siècle. "Paysage avec château". Laine nouée à la main. Dimensions : 215 x 296 cm. Le raffinement de cette tapisserie tissée à la main témoigne de la grande qualité des tapisseries d'Aubusson. Un jardin luxuriant s'ouvre devant nous, montrant un petit lac avec des ponts sur ses rives et un château à l'arrière-plan. Des cerisiers en fleurs et des rosiers bordent l'étang. Le paysage a été résolu avec aisance et précision descriptive, dans des tons richement contrastés avec une prédominance de vert, de bleu et de terre, avec des détails roses. Le sujet est conforme au goût aristocratique du XIXe siècle. La ville d'Aubusson a agglutiné de nombreux ateliers de tapisserie, créés par des tisserands flamands installés dans la région à la fin du XVIe siècle. Leur fonctionnement était rudimentaire, comparé à celui de la Manufacture royale des Gobelins : ils n'avaient ni peintres, ni teinturiers, ni structure commerciale, si bien que leurs tapisseries étaient vendues dans les auberges, à une clientèle privée de bas étage, principalement des aristocrates provinciaux. Aux XVIe et XVIIe siècles, les ateliers d'Aubusson se spécialisent dans la tapisserie végétale (au décor éminemment floral), mais la situation change radicalement lorsque, au milieu du XVIIe siècle, ce centre est réorganisé par Jean-Baptiste Colbert, ministre de Louis XIV, dans le but de transformer ces ateliers en manufactures royales. Il soumet alors les ateliers d'Aubusson et de Felletin à un règlement de corporation et s'engage en échange à leur fournir un peintre et un teinturier. Cette promesse ne sera cependant effective qu'au XVIIIe siècle, un tournant pour les ateliers de La Marche qui verront la qualité de leurs tapisseries augmenter considérablement en pouvant compter sur un peintre dédié à la réalisation des cartons et un teinturier qui produira des colorants d'une qualité supérieure à ceux utilisés jusqu'alors.