Null Aristide CAILLAUD (1902-1990)
Joueur de lyre charmant les animaux 
Gouache,…
Description

Aristide CAILLAUD (1902-1990) Joueur de lyre charmant les animaux Gouache, huile et encre, signé en bas vers la droite. 37 x 23,7 cm Expert : Mme Philippine MARECHAUX

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Aristide CAILLAUD (1902-1990) Joueur de lyre charmant les animaux Gouache, huile et encre, signé en bas vers la droite. 37 x 23,7 cm Expert : Mme Philippine MARECHAUX

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A.V. LEBEDA, PRAGUE MAGNIFIQUE PAIRE DE PISTOLS DELUXE 14mm PERCUSSION CONTINENTALE, sans numéro de série visible, vers 1845, avec des canons octogonaux bleus de 9 1/2 pouces, des cannelures étroites et aveugles aux angles des plats, les plats supérieurs signés en écriture dorée 'A.V. LEBEDA A PRAGUE", culasses entièrement gravées "en blanc", mamelons moulés, mires avant à queue d'aronde, mires arrière à encoche réglable, canons gravés numérotés "1" et "2" respectivement, platines à dos d'âne gravées de rinceaux rococo avec queues plongeantes signées "LEBEDA" pour le pistolet n° 1 et "A. PRAGUE" pour le pistolet n° 2 et "A. PRAGUE" au pistolet n° 2 et comportant également des gravures de joueurs de lyre et de nymphes, dont les détails sont accentués à l'or, des marteaux en suite, des demi-pointes en noyer finement sculptées en relief avec des rinceaux rococo en relief sur les poignées et les pointes de l'avant-bras, les poignées sont également ornées de panneaux centraux finement quadrillés, les crosses sont gravées en forme de dôme avec des flèches centrales, les arcs des pontets sont gravés de la figure de Dionysos tenant le bâton de Thyrsus avec un léopard drapé sur ses genoux, les écussons des clés de barillet sont ovales et gravés, les deux pistolets sont en bon état, avec de nombreuses finitions restantes, et dans leur étui de présentation en placage d'acajou (quelques légers soulèvements et réparations), l'étui étant doublé et compartimenté à la manière continentale en baize verte et conservant les compartiments à couvercle en ébène de forme complexe avec des poignées en os tourné et une série complète d'accessoires d'origine comprenant un maillet de chargement en corne et des outils maniés, une poire à poudre, un Boche, une capsule à escargot de Paris, un moule et des tiges de chargement, l'extérieur avec une fermeture à crochet moulée et sculptée et une serrure centrale (avec une clé).

Figure d'une joueuse de polo. Chine, dynastie Tang, vers 618-906. Terre cuite. En bon état. Provenance : Acquis auprès de la galerie F., Espagne, Madrid, 2022. Test de thermoluminescence (TL) joint. Dimensions : 28 x 34 cm. Sculpture réalisée en terre cuite et décorée d'engobes. Elle représente un joueur de polo à cheval, au galop, avec l'animal capturé au milieu du saut. La figure humaine est vêtue d'amples vêtements rouges à manches longues ; ses cheveux sont soigneusement peignés, ses mains sont levées et ses joues et ses lèvres sont mises en valeur. La joueuse montre le mouvement et la tension du moment, et tourne son torse pour faire face au spectateur. Sous la dynastie Tang, le polo était un sport pratiqué principalement par l'aristocratie et surtout par les femmes, malgré sa rudesse. La dynastie Tang est considérée par les historiens comme une période faste de la civilisation chinoise, égale voire supérieure à la période Han. Issue d'une période de despotisme sous le cruel Yang Di, elle est établie par Li Shimin qui, par piété filiale, place son père sur le trône avant d'assumer lui-même le rôle d'empereur et de fonder la dynastie Tang. Stimulé par les contacts avec l'Inde et le Moyen-Orient via la route de la soie, l'empire Tang connaît un essor créatif dans de nombreux domaines. Le bouddhisme, apparu en Inde à l'époque de Confucius, continue de s'épanouir durant cette période et est adopté par la famille impériale, devenant ainsi un élément essentiel de la culture traditionnelle chinoise. Le développement de l'imprimerie a également élargi la diffusion des œuvres écrites, donnant lieu à l'âge d'or de l'art et de la littérature chinois. La grande ouverture culturelle se traduira par un art fondamentalement coloré, expressif et très éclectique, bien qu'il soit encore principalement à usage funéraire, où l'artiste reste un artisan anonyme. Cependant, à partir de cette époque, la céramique cuite, décorée d'émaux, deviendra un symbole de statut, avec des typologies telles que les récipients pour la table du littérateur et tous les types de vaisselle. La terre cuite, en revanche, continue d'être utilisée pour les objets funéraires, bien que le grès soit désormais également utilisé, en particulier pour les tombes des nobles et des érudits. Dans les pièces funéraires, groupe auquel appartient cette amazone, une nouveauté importante est introduite : les glaçures au plomb tricolores (sancai), bien que les pièces décorées aux engobes continuent d'être fabriquées. Parmi les objets funéraires, on distingue six groupes typologiques d'une grande variété : les gardiens de tombes, avec des guerriers et des animaux protecteurs ; les personnages cérémoniels avec leurs serviteurs ; les animaux de toutes sortes, comme les bœufs, les chameaux et les chevaux ; les musiciens et les dames de la cour ; les ustensiles et les récipients ; et enfin, les modèles architecturaux. On peut également distinguer trois périodes. La première période, entre 581 et 683, est dominée par des figures décorées d'engobes, même sans glaçure. La deuxième période, entre 683 et 779, est la grande période Sancai, avec une prédominance des émaux. Enfin, jusqu'au début du Xe siècle, des pièces avec des émaux Sancai ont continué à être fabriquées, bien qu'elles soient de moindre qualité que celles de la période précédente.