Coffret nécessaire de revolver de Claudin, provenant du compositeur Louis Clapisson. Plaqué d’ébène, orné d’un écu gravé « L.C », il contient : -Un revolver à broche Lefaucheux six coups, calibre 7 mm. Canon gravé « Fd Claudin Breveté à Paris », poinçonné LF 19892. Détente pliante poinçonné de Lefaucheux, chien sans crête. Plaquettes de crosse en ébène sculpté de rinceaux. Finition décorée de rinceaux dorés A.B.E. Vers 1870 (Accident mécanique). Coffret garni de velours crème (insolé pourpre) marqué à l’or « Fd Claudin Breveté Boulevart des Italiens 38 Paris » Avec accessoires huilier, étui à cartouche en cuir à fermoir poinçonné « Mson H. SSe » et baguette. A.B.E. (Manque la clé). Vers 1870 Biographie : Louis CLAPISSON (1808-1866) Compositeur français. Après avoir étudié le violon à Bordeaux, il se rendit à Paris, où il entra en 1830 au Conservatoire. Élève de Reicha (composition) et de Habenek (violon), il reçut en 1832 un deuxième prix qui lui permit de devenir second violoniste à l'Opéra. Ce poste, qu'il conserva jusqu'en 1838, et ses qualités de mélodiste l'amenèrent à se tourner vers la scène lyrique. Son grand opéra Jeanne la Folle (1848) n'ayant pas réussi, il continua à composer surtout de la musique de demi-caractère, écrivant en tout plus de vingt opéras-comiques. La Perruche (1840), la Promise (1854) et surtout la Fanchonnette (1856) connurent un très vif succès, tandis que le Code noir (1842) et Gibby la Cornemuse (1846) furent considérés comme ses meilleurs ouvrages lyriques. Clapisson se fit également connaître par plus de deux cents chansons, dont certaines furent popularisées par des textes de Béranger, et par une collection d'instruments de musique, qui vint enrichir, à Paris et à Londres, le musée du Conservatoire et le Victoria and Albert Museum.