Null . DAVID (Jacques-Louis).
Lettre autographe signée au préfet du palais des T…
Description

. DAVID (Jacques-Louis). Lettre autographe signée au préfet du palais des Tuileries, Louis-François-Joseph de Bausset. S.l.n.d. Une p. in-4 ; nom du destinataire biffé, une morsure d'encre. . DAVID (Jacques-Louis). Lettre autographe signée au préfet du palais des Tuileries, Louis-François-Joseph de Bausset. S.l.n.d. Une p. in-4 ; nom du destinataire biffé, une morsure d'encre. 2 000 / 3 000 € David travailla de 1805 à 1808 à son célèbre Sacre de Napoléon et couronnement de Joséphine à Notre-Dame de Paris, et l'exposa au Salon de 1808. « Je ne puis trop vous exprimer ma surprise, je dirai plus ma juste indignation, en lisant ce matin l'article du Journal de l'Empire où il rend compte de la visite dont Sa Majesté l'impératrice a daigné honorer mon atelier. Dans la note que j'avais envoyée, je n'y parlois d'aucune autre personne que de Sa M[ajesté] l'impératrice et de la satisfaction qu'elle m'avoit témoignée à la vue de mon ouvrage. Dans le cas... où Sa Majesté voudroit s'en convaincre par elle-même, j'aurais l'honneur de vous envoyer la note que j'en ai remise aux journalistes et qu'il a complettement dénaturée. Elle étoit rédigée et signée par Mr [Alexandre] Lenoir administrateur du Musée des Augustins. Quant à la manière délicate, et pas assez prisée par vous, avec laquelle vous louez mon tableau..., nous ne pensons pas de même... j'en fais grand cas, votre cœur et votre visage expriment naturellement ce qu'ils sentent ; on [n']en diroit pas également à tous les hommes. Avisés-les dans la semaine prochaine, ou de mardi ou mercredi, devant travailler lundi avec Mr de Beaumont... » Dans son entrefilet du 30 novembre 1807, le Journal de l'Empire avait adopté la formulation suivante : « Le tableau du Couronnement, par M. David, est achevé, S. M. l'impératrice est allée le voir hier 28. Les ducs de Mecklenbourg et de Cobourg, et plusieurs autres étrangers de distinction, sont aussi allés admirer ce tableau que l'on dit être un des plus beaux ouvrages du premier de nos peintres. » Le général de division Marc-Antoine Bonin de La Boninière de Beaumont figure sur le tableau du sacre dans la Loge de Madame Mère : son effigie était achevée le 4 janvier 1808 quand l'impératrice accompagna Napoléon Ier venu admirer le tableau à son tour. Ayant servi dans les deux campagnes d'Italie, puis à Austerlitz et à Iéna, il fut fait premier écuyer de Madame Mère (février 1806), sénateur (août 1807) et comte d'Empire (avril 1808). Une des figures de la Cour impériale, Louis-François-Joseph de Bausset (1770-1835) fut nommé préfet du palais des Tuileries en février 1805, puis grand-maître de la Maison de Marie-Louise. Il suivit celle-ci à Vienne en 1814, puis à Parme (1815-1816). Le marquis de Bausset, que Napoléon fit baron d'Empire en 1810, publia en 1827-1929, des Mémoires anecdotiques sur l'intérieur du Palais [...] pour servir à l'histoire de Napoléon qui rencontrèrent un grand succès, mais qui, en fait remaniés par des « teinturiers » dont Honoré de Balzac, sont sujets à caution. David travailla de 1805 à 1808 à son célèbre Sacre de Napoléon et couronnement de Joséphine à Notre-Dame de Paris, et l'exposa au Salon de 1808. « Je ne puis trop vous exprimer ma surprise, je dirai plus ma juste indignation, en lisant ce matin l'article du Journal de l'Empire où il rend compte de la visite dont Sa Majesté l'impératrice a daigné honorer mon atelier. Dans la note que j'avais envoyée, je n'y parlois d'aucune autre personne que de Sa M[ajesté] l'impératrice et de la satisfaction qu'elle m'avoit témoignée à la vue de mon ouvrage. Dans le cas... où Sa Majesté voudroit s'en convaincre par elle-même, j'aurais l'honneur de vous envoyer la note que j'en ai remise aux journalistes et qu'il a complettement dénaturée. Elle étoit rédigée et signée par Mr [Alexandre] Lenoir administrateur du Musée des Augustins. Quant à la manière délicate, et pas assez prisée par vous, avec laquelle vous louez mon tableau..., nous ne pensons pas de même... j'en fais grand cas, votre cœur et votre visage expriment naturellement ce qu'ils sentent ; on [n']en diroit pas également à tous les hommes. Avisés-les dans la semaine prochaine, ou de mardi ou mercredi, devant travailler lundi avec Mr de Beaumont... » Dans son entrefilet du 30 novembre 1807, le Journal de l'Empire avait adopté la formulation suivante : « Le tableau du Couronnement, par M. David, est achevé, S. M. l'impératrice est allée le voir hier 28. Les ducs de Mecklenbourg et de Cobourg, et plusieurs autres étrangers de distinction, sont aussi allés admirer ce tableau que l'on dit être un des plus beaux ouvrages du premier de nos peintres. » Le général de division Marc-Antoine Bonin de La Boninière de Beaumont figure sur le tableau du sacre dans la Loge de Madame Mère : son effigie était achevée le 4 janvier 1808 quand l'impératrice accompagna Napol

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. DAVID (Jacques-Louis). Lettre autographe signée au préfet du palais des Tuileries, Louis-François-Joseph de Bausset. S.l.n.d. Une p. in-4 ; nom du destinataire biffé, une morsure d'encre. . DAVID (Jacques-Louis). Lettre autographe signée au préfet du palais des Tuileries, Louis-François-Joseph de Bausset. S.l.n.d. Une p. in-4 ; nom du destinataire biffé, une morsure d'encre. 2 000 / 3 000 € David travailla de 1805 à 1808 à son célèbre Sacre de Napoléon et couronnement de Joséphine à Notre-Dame de Paris, et l'exposa au Salon de 1808. « Je ne puis trop vous exprimer ma surprise, je dirai plus ma juste indignation, en lisant ce matin l'article du Journal de l'Empire où il rend compte de la visite dont Sa Majesté l'impératrice a daigné honorer mon atelier. Dans la note que j'avais envoyée, je n'y parlois d'aucune autre personne que de Sa M[ajesté] l'impératrice et de la satisfaction qu'elle m'avoit témoignée à la vue de mon ouvrage. Dans le cas... où Sa Majesté voudroit s'en convaincre par elle-même, j'aurais l'honneur de vous envoyer la note que j'en ai remise aux journalistes et qu'il a complettement dénaturée. Elle étoit rédigée et signée par Mr [Alexandre] Lenoir administrateur du Musée des Augustins. Quant à la manière délicate, et pas assez prisée par vous, avec laquelle vous louez mon tableau..., nous ne pensons pas de même... j'en fais grand cas, votre cœur et votre visage expriment naturellement ce qu'ils sentent ; on [n']en diroit pas également à tous les hommes. Avisés-les dans la semaine prochaine, ou de mardi ou mercredi, devant travailler lundi avec Mr de Beaumont... » Dans son entrefilet du 30 novembre 1807, le Journal de l'Empire avait adopté la formulation suivante : « Le tableau du Couronnement, par M. David, est achevé, S. M. l'impératrice est allée le voir hier 28. Les ducs de Mecklenbourg et de Cobourg, et plusieurs autres étrangers de distinction, sont aussi allés admirer ce tableau que l'on dit être un des plus beaux ouvrages du premier de nos peintres. » Le général de division Marc-Antoine Bonin de La Boninière de Beaumont figure sur le tableau du sacre dans la Loge de Madame Mère : son effigie était achevée le 4 janvier 1808 quand l'impératrice accompagna Napoléon Ier venu admirer le tableau à son tour. Ayant servi dans les deux campagnes d'Italie, puis à Austerlitz et à Iéna, il fut fait premier écuyer de Madame Mère (février 1806), sénateur (août 1807) et comte d'Empire (avril 1808). Une des figures de la Cour impériale, Louis-François-Joseph de Bausset (1770-1835) fut nommé préfet du palais des Tuileries en février 1805, puis grand-maître de la Maison de Marie-Louise. Il suivit celle-ci à Vienne en 1814, puis à Parme (1815-1816). Le marquis de Bausset, que Napoléon fit baron d'Empire en 1810, publia en 1827-1929, des Mémoires anecdotiques sur l'intérieur du Palais [...] pour servir à l'histoire de Napoléon qui rencontrèrent un grand succès, mais qui, en fait remaniés par des « teinturiers » dont Honoré de Balzac, sont sujets à caution. David travailla de 1805 à 1808 à son célèbre Sacre de Napoléon et couronnement de Joséphine à Notre-Dame de Paris, et l'exposa au Salon de 1808. « Je ne puis trop vous exprimer ma surprise, je dirai plus ma juste indignation, en lisant ce matin l'article du Journal de l'Empire où il rend compte de la visite dont Sa Majesté l'impératrice a daigné honorer mon atelier. Dans la note que j'avais envoyée, je n'y parlois d'aucune autre personne que de Sa M[ajesté] l'impératrice et de la satisfaction qu'elle m'avoit témoignée à la vue de mon ouvrage. Dans le cas... où Sa Majesté voudroit s'en convaincre par elle-même, j'aurais l'honneur de vous envoyer la note que j'en ai remise aux journalistes et qu'il a complettement dénaturée. Elle étoit rédigée et signée par Mr [Alexandre] Lenoir administrateur du Musée des Augustins. Quant à la manière délicate, et pas assez prisée par vous, avec laquelle vous louez mon tableau..., nous ne pensons pas de même... j'en fais grand cas, votre cœur et votre visage expriment naturellement ce qu'ils sentent ; on [n']en diroit pas également à tous les hommes. Avisés-les dans la semaine prochaine, ou de mardi ou mercredi, devant travailler lundi avec Mr de Beaumont... » Dans son entrefilet du 30 novembre 1807, le Journal de l'Empire avait adopté la formulation suivante : « Le tableau du Couronnement, par M. David, est achevé, S. M. l'impératrice est allée le voir hier 28. Les ducs de Mecklenbourg et de Cobourg, et plusieurs autres étrangers de distinction, sont aussi allés admirer ce tableau que l'on dit être un des plus beaux ouvrages du premier de nos peintres. » Le général de division Marc-Antoine Bonin de La Boninière de Beaumont figure sur le tableau du sacre dans la Loge de Madame Mère : son effigie était achevée le 4 janvier 1808 quand l'impératrice accompagna Napol

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