Null Bernard LAVILLIERS
Gentilshommes de fortune, rêves et voyages 
Vinyle dans …
Description

Bernard LAVILLIERS Gentilshommes de fortune, rêves et voyages Vinyle dans un coffret numéroté 43/100

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Bernard LAVILLIERS Gentilshommes de fortune, rêves et voyages Vinyle dans un coffret numéroté 43/100

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Emile BERNARD (1868-1941) Portrait de Mademoiselle Antoinette C. Huile sur toile, signée et datée 1892 en bas à gauche 76 x 55 cm Avec certificat du 2 mai 2024 de Madame Béatrice Recchi Altariba (petite fille de l'artiste) Provenance : - Ancienne collection Eugène BOCH, jeune frère d'Anna BOCH, Femme peintre et grande collectionneuse, à qui le Musée de Pont-Aven vient de consacrer une exposition "Anna Boch. Un voyage impressionniste" du 3 février au 26 mai 2024 - Collection particulière, Bretagne En 1892, Emile Bernard est tout juste âgé de 24 ans et, pourtant, son parcours est déjà riche de nombreuses rencontres déterminantes pour l'Histoire de l'Art. Non seulement, il a été proche de Vincent van Gogh mais il a aussi contribué de manière décisive, aux côtés de Paul Gauguin, à la naissance du synthétisme en 1888 à Pont-Aven. Ses audaces picturales ne sont pas moins fascinantes que sa clairvoyance dans le choix des artistes ou mécènes qu'il côtoie ou admire. Au début des années 1890, l'activité du jeune peintre est intense et sa créativité repérée par de grands amateurs comme le Comte de la Rochefoucauld et, bien sûr, Anna et Eugène Boch, tous deux issus d'une célèbre dynastie industrielle belge. Ce portrait provient justement de cette collection et démontre l'importance que les milieux éclairés de l'art réservaient aux créations récentes d'Emile Bernard. En plusieurs occasions, le jeune peintre s'était distingué par la qualité de ses portraits, celui de sa sœur Madeleine (Musée d'Orsay) restant un modèle du genre. Soucieux de poursuivre cette veine en 1892, Emile Bernard affirme clairement son admiration pour les portraits de Paul Cézanne. Eludant l'anecdote, il impose au modèle une attitude distante et légèrement boudeuse qui accentue le magnétisme de sa présence. La monochromie du fond bleu-vert de la porte est réveillée par le bout de compotier probablement posé sur une nappe. Ce clin d'œil aux célèbres natures mortes de Paul Cézanne renforce cette connivence artistique entre les deux peintres. L'intelligence précoce de Bernard a saisi depuis longtemps le rôle majeur que va jouer le peintre d'Aix dans l'essor de l'Art Moderne. Créé à un moment charnière du parcours d'Emile Bernard, ce portrait dépasse les formules de simplification entrevues pendant le synthétisme et va désormais à la rencontre d'une autre référence essentielle de l'histoire de la peinture, celle d'un art qui vise au dépassement des modes éphémères. Conservée au Palmer Museum of Art de La Pennsylvania State University, une version moins aboutie de ce portrait garde le souvenir du modèle puisque la toile de ce Musée est connue sous le nom de Mademoiselle Antoinette C. Signé et daté, le portrait proposé dans cette vacation en est la version définitive et parfaite, immédiatement repérée par le grand collectionneur que fut Eugène Boch.

Gondolier sur le Grand Canal de Venise, Eusebio Valldeperas (Barcelone, 1827-Madrid, 1900), signé et daté 1869, École espagnole du XIXe siècle Huile sur toile, encadrée. Dimensions de la toile : 121 x 75 cm, dimensions de l'encadrement : 141 x 94 cm. Eusebio Valldeperas (Barcelone, 1827-Madrid, 1900). Peintre espagnol qui a cultivé l'histoire, la peinture religieuse, la peinture décorative et le portrait. Il fut chevalier de l'ordre de Charles III, commandeur de celui d'Isabelle la Catholique, peintre en chambre et membre des académies de géographie et d'archéologie. Il commence sa formation à l'école de dessin de Barcelone et à celle d'Antonio Esplugas. Il approfondit sa formation à l'école San Fernando de Madrid, où il est le disciple de Federico de Madrazo et de Carlos Luis de Ribera, et à Paris auprès du professeur Léon Cogniet. Il voyage en Belgique, en Allemagne et en Italie, ce qui lui permet de rencontrer Johann Friedrich Overbeck, dont l'influence sera très importante dans le développement de son style. Il envoie ses œuvres aux expositions nationales et étrangères. Il obtient une mention honorable aux expositions nationales de 1860 et 1862, ainsi qu'une troisième médaille aux éditions de 1858, 1864 et 1867 et reçoit la même récompense à l'exposition franco-espagnole de Bayonne en 1864. Son œuvre s'inscrit dans le cadre du purisme romantique tardif avec des influences nazaréennes évidentes. Il a fait don de son œuvre La casta Susana, surprise dans la salle de bain, au Musée d'art moderne, d'où elle est passée au Prado en 1971. Il a reçu le même prix à l'exposition franco-espagnole de Bayonne en 1864. Son œuvre s'inscrit dans le purisme romantique tardif, avec des influences nazaréennes évidentes. Il a fait don de son œuvre La casta Susana surprise dans la salle de bain, au Musée d'art moderne, d'où elle est passée au Prado en 1971. Bibliographie : Ossorio et Bernard, Manuel, Galerie biographique des artistes espagnols du XIXe siècle [1883-1884], Madrid, Giner, 1975, pp. 681-682.

HENRI CARTIER-BRESSON (Chanteloup-en-Brie, France, 1908- Céreste, France, 2004). "Matisse", Vence, France, 1944. Gélatine argentique, tirage ultérieur. Signée à l'encre dans la marge et avec le cachet de copyright du photographe (dans la marge). Provenance : Collection privée Reuben, Chicago. Dimensions : 25,3 x 37 cm (image) ; 31 x 40,8 cm (papier). Henri Cartier-Bresson a immortalisé le peintre français Henri Matisse dans la villa "Le Rêve", sa maison des Alpes-Maritimes, lorsque l'éditeur Pierre Braun lui a demandé de photographier des écrivains et des artistes pour un projet de livre qui ne s'est jamais concrétisé. À l'époque, le peintre fauve a 70 ans et, ayant subi une opération chirurgicale quelques années auparavant, son état de santé l'oblige à rester prostré dans un fauteuil ou un lit, comme on peut le voir sur le cliché proposé. Dans Le Rêve, Matisse dessine et peint les colombes blanches qui volent dans sa chambre, ainsi que ses modèles habituels, Micaela Avogadro et Lydia Delectorskaya. Le fauve passe également du temps dans son appartement de Nice, où Cartier-Bresson le photographie également. Bresson lui-même dira de ces visites à la villa : "Quand je suis allé voir Matisse, je me suis assis dans un coin, je n'ai pas bougé, nous n'avons pas parlé. C'était comme si nous n'existions pas". Henri Cartier-Bresson était un artiste français et un photographe humaniste considéré comme un maître de la photographie et l'un des premiers utilisateurs de la pellicule 35 mm. Pionnier de la photographie de rue, il considérait la photographie comme la capture d'un instant décisif. Son premier grand voyage de reportage l'a conduit en Côte d'Ivoire en 1931. Les photographies de ses nombreux voyages ont rapidement trouvé une tribune dans les magazines et les expositions. Il acquiert également de l'expérience à New York auprès de Paul Strand. À la fin de l'été 1937, avant la bataille de Belchite, il se rend en Espagne avec Herbert Kline, ancien rédacteur en chef du magazine New Theater, et le caméraman Jacques Lemare pour tourner un documentaire sur l'American Medical Bureau pendant la guerre civile espagnole. Ils ont filmé à Villa Paz, l'hôpital des Brigades internationales à Saelices, non loin de Madrid, et sur la côte de Valence pour documenter le rétablissement des volontaires blessés dans les villas de Benicàssim. Ils visitent également la Brigade Abraham Lincoln à Quinto, près de Saragosse, et tournent le film Avec la Brigade Abraham Lincoln en Espagne. De 1937 à 1939, Cartier-Bresson est assistant réalisateur sur trois films de Jean Renoir, dont La Règle du jeu. En 1940, il passe près de trois ans comme prisonnier de guerre en Allemagne. Après avoir été considéré à tort comme mort à la guerre, le Museum of Modern Art de New York lui consacre une grande rétrospective "posthume" en 1947. La même année, il fonde à New York, avec Robert Capa, David Seymour et George Rodger, l'agence Magnum Photos dans le but de préserver les droits sur les œuvres des photographes. Cartier-Bresson est le premier photographe autorisé à exposer au Louvre à Paris en 1955. Ses photographies ont été rassemblées et publiées dans Images à la sauvette (1952), D'une Chine à l'autre (1968) et Moscou (1955), entre autres. Cartier-Bresson arrête la photographie professionnelle en 1972 et se consacre intensément à l'art du dessin. En 1974, il est élu membre de l'Académie américaine des arts et des sciences.

HELEN LEVITT (New York, 1913-2009). "NYC. Enfants masqués à l'arrêt", New York, 1940. Gélatine argentique, tirage ultérieur. Signée, datée et portant l'inscription "N.Y.C." au crayon (au verso). Provenance : De la collection privée de Schroeder New Jersey. Dimensions : 19,4 x 27,7 cm (image) ; 28 x 34,8 cm (papier). Helen Levitt est considérée comme l'une des photographes les plus importantes du XXe siècle et l'un des précurseurs du cinéma indépendant d'aujourd'hui. Elle appartient à l'école dite de New York, qui défendait une photographie de rue directe et aseptisée. Elle a été l'élève de Walker Evans et de Cartier-Bresson, de Ben Shanhn et du cercle de la Photo League of New York, dont elle a appris la recherche de l'instant. Sa façon de capter les gestes, les corps en mouvement, le langage de la rue, ont transformé son travail en une véritable étude anthropologique. En 1939, les photos d'Helen Levitt étaient déjà publiées dans des magazines tels que Fortune, US Camera, Minicam et PM. Son travail le plus connu est en noir et blanc et dans le genre documentaire, mettant son objectif sur les rues et les habitants de la ville, en particulier les enfants. En témoigne l'exposition "Helen Lewitt : Photographs of Children" que le MoMA de New York lui a consacrée en 1943. Lors de son voyage au Mexique en 1941, elle a également fait le portrait d'enfants des rues. Dans les années 1970, Levitt a photographié les rues de New York avec des diapositives couleur et les a intégrées dans son propre langage comme une ressource supplémentaire. Il convient de noter qu'il a toujours eu une vocation pour le cinéma : c'est dans les années 1940 qu'il a réalisé ses premiers projets de films documentaires, sous les ordres du réalisateur espagnol Luis Buñuel, exilé aux États-Unis en raison de la guerre civile espagnole. En 1948, il réalise les films "In the Street" et "The Quiet One".