CHINE, Dynastie Qing, Règne de l’Empereur Qianlong, XVIIIe siècle
Rare et import…
Description

CHINE, Dynastie Qing, Règne de l’Empereur Qianlong, XVIIIe siècle Rare et important panneau commémoratif. De forme rectangulaire, se composant en partie centrale d’un panneau en bois laqué bleu, présentant le sinogramme auspicieux « Fú » (福), désignant «Bonheur » , en relief et doré en son centre. Le caractère est encadré d’inscriptions également en relief et peintes à l’or rédigées en mandchou : En partie supérieure « Par décret » « Hesei » A gauche : « A la date du 11 février, de la 46e année du règne de l’Empereur Qianlong (correspondant à l’année 1746) » « Wehiyehe i dehi ningguci aniya juwe biyai juwan emu de » A droite : Nomination de notre esclave Fu Erdan comme général protecteur et défenseur décernée pour ses mérites « Gungge i jergi buhe seremšeme tuwakiyara jiyanggiyūn aha Bunboi de šangnahangge » L’encadrement en bois de zitan très richement sculpté d’un décor en léger relief de huit dragons aux corps sinueux, parmi les nuées foisonnantes, chaque couple de dragons représentés affrontés autour d’un caractère de longévité « Shou » (en médaillons) La présente pièce est l’un des rares panneaux de bénédiction de l’Empereur Qianlong parvenu jusqu’à nous. Ce type de panneau décoratif et honorifique, arborant la mention « Fu », se traduisant ici sous le terme de « bénédiction », est apparu au cours de la deuxième et de la trentième année du règne de Qianlong, et devint un présent régulier de la part de l’Empereur. Chaque année, aux alentours du jour de l'An, l'Empereur offrait sa bénédiction à ses ministres en charge de l'intérieur et de l'extérieur de l’Empire afin de les remercier pour leurs services. Après avoir reçu la bénédiction « Fu », les fonctionnaires devaient répondre à l'empereur pour le remercier de sa gentillesse. Une fois que l'Empereur accordait sa bénédiction, un panneau était réalisé, le plus souvent en bois précieux, sur lequel étaient inscrites ses paroles. H. : 94,5 - L. : 126 (avec cadre) H. : 58 - L. : 89,5 cm (sans cadre). Poids. : entre 40 et 60 kg environ. (La partie centrale du panneau présentant usures, manques et repeints) Nous remercions Monsieur Nicolas Fondraz pour son aide dans la traduction des inscriptions en mandchou.

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Paire de vases balustres ; Chine, dynastie Qing, période Qianlong, 1736-1795. Porcelaine émaillée et montures en bronze doré. Une des montures est manquante. Une inscription figure sur la base. Dimensions : 64,5 x 25,5 x 25,5 cm (x2). Paire de vases balustres en porcelaine émaillée en bleu, connu sous le nom de "bleu poudre". Les deux pièces présentent une ornementation végétale en blanc sur bleu et des éléments en relief tels que les dragons qui servent d'anses. Les bouches sont ornées de montures en bronze doré dans lesquelles sont représentés différents fruits tels que des grappes de raisin. L'empereur Qianlong, appartenant à la dynastie Qing, a régné sur la Chine entre 1736 et 1795. Il est resté dans les mémoires comme l'un des empereurs les plus cultivés et l'un des plus importants en termes de collection d'œuvres d'art. Son long règne a constitué une période particulièrement intéressante dans l'histoire de la Chine. À l'époque, le pays était la nation la plus riche et la plus peuplée du monde. Qianlong a su préserver et encourager ses propres traditions de chasseur et de guerrier mandchou, et les a combinées avec l'adoption des principes de direction politique et culturelle du confucianisme, ce qui lui a permis de mettre en place un gouvernement efficace et stable. En fait, c'est précisément sa capacité à adopter les coutumes chinoises, tout en honorant sa tradition mandchoue, qui a fait de lui l'un des empereurs les plus brillants de la dynastie Qing. Qianlong étudia la peinture chinoise et apprécia particulièrement l'art de la calligraphie, hautement considéré dans cette culture, conçu en fait comme le plus élevé des arts. L'une des selles est manquante.