Null PILLE. Reform Leave Certificate. 105 Demi-Brigade d'Infanterie.
PILLE, Loui…
Description

PILLE. Reform Leave Certificate. 105 Demi-Brigade d'Infanterie. PILLE, Louis Antoine. Certificat de congé de réforme. 105 Demi-Brigade d'Infanterie. Lyon, 11 décembre 1798 In-folio oblong. 244x325. Illustrations imprimées en gravure sur bois, avec les symboles de la révolution, les fasces et le bonnet phrygien en haut, les soldats de l'armée révolutionnaire sur les côtés. Dans le cadre central, le texte est en partie imprimé et en partie manuscrit. Sceau de cire rouge avec les armoiries de la Demi-Brigade et le cachet ovale du "Departement de la Guerre". Signature manuscrite en haut à droite du général L. A. Pille ; en bas, plusieurs signatures des commissaires et des membres du conseil d'administration de la "Demi-Brigade". Légères traces notamment dans les marges. Congé de réforme pour Laurent Remaque, fusilier de la Demi-Brigade. En bas la date "Lyon le Vingt-unième jur du mois de Frimaire l'an Septième de la République française...". Le document est contresigné par l'adjudant général Pille, chef d'état-major de la 19e division militaire. La 105e Demi-Brigade a participé activement à la guerre révolutionnaire : en 1799, elle a joué un rôle important dans la campagne d'Italie.Louis Antoine Pille, 1749-1828, est un général éminent de la Révolution française et de l'Empire. Il est nommé général de division en 1795 ; en l'an VI, du 22 septembre 1797 au 21 septembre 1798, il se voit confier le commandement en chef de douze départements du sud de la France, depuis les Alpes et les Pyrénées jusqu'à l'Océan. Il reçoit une lettre du général Bonaparte dans laquelle figure cette phrase : "Le gouvernement ne pouvait confier à des mains plus sages des fonctions plus importantes".

259 

PILLE. Reform Leave Certificate. 105 Demi-Brigade d'Infanterie. PILLE, Louis Antoine. Certificat de congé de réforme. 105 Demi-Brigade d'Infanterie. Lyon, 11 décembre 1798 In-folio oblong. 244x325. Illustrations imprimées en gravure sur bois, avec les symboles de la révolution, les fasces et le bonnet phrygien en haut, les soldats de l'armée révolutionnaire sur les côtés. Dans le cadre central, le texte est en partie imprimé et en partie manuscrit. Sceau de cire rouge avec les armoiries de la Demi-Brigade et le cachet ovale du "Departement de la Guerre". Signature manuscrite en haut à droite du général L. A. Pille ; en bas, plusieurs signatures des commissaires et des membres du conseil d'administration de la "Demi-Brigade". Légères traces notamment dans les marges. Congé de réforme pour Laurent Remaque, fusilier de la Demi-Brigade. En bas la date "Lyon le Vingt-unième jur du mois de Frimaire l'an Septième de la République française...". Le document est contresigné par l'adjudant général Pille, chef d'état-major de la 19e division militaire. La 105e Demi-Brigade a participé activement à la guerre révolutionnaire : en 1799, elle a joué un rôle important dans la campagne d'Italie.Louis Antoine Pille, 1749-1828, est un général éminent de la Révolution française et de l'Empire. Il est nommé général de division en 1795 ; en l'an VI, du 22 septembre 1797 au 21 septembre 1798, il se voit confier le commandement en chef de douze départements du sud de la France, depuis les Alpes et les Pyrénées jusqu'à l'Océan. Il reçoit une lettre du général Bonaparte dans laquelle figure cette phrase : "Le gouvernement ne pouvait confier à des mains plus sages des fonctions plus importantes".

Les enchères sont terminées pour ce lot. Voir les résultats

Vous aimerez peut-être

Émile COHL (1857-1938) Frères, il nous faut rire! Jules Lévy le père des incohérents dessiné incohérentement par Emile Cohl Encre de Chine sur papier doublé sur carton signée en bas à gauche, titrée au centre. 36,5 x 25 cm Bibliographie : Juan Gris, dessinateur de presse à Montmartre, Pierre Bacholet, Editions Louise Leiris, reproduit et décrit en page 495 avec le texte suivant : Dessin d'Emile Cohl, l'ami d'André Gil, et l'un des créateurs du dessin d'animation, paru dans Le Courrier français n°39, 12 mars 1885. Reproduit dans le Courrier français du 12 mars 1885 qui "devint au début de sa publication l'organe des Incohérents, un groupe d'artiste qui voulaient pousser jusqu'à l'absurde certaines audaces graphiques, qui ne sont pas sans annoncer le cubisme... La revue avait ses bureaux dans le quartier de la presse au 25, rue de Richelieu, dans l'immeuble voisin du Cri de Paris. Toute une foule d'artistes se succédèrent au Courrier français parmi lesquels Willette, Forain, Félicien Rops, Louis Legrand, Hermann-Paul, Emile Cohl, Uzès, Toulouse-Lautrec, Henri Pille, Ferdinand Lunel, Steinlen, Félix Vallotton, Jacques Villon, Marcel Duchamp et Juan Gris." Pierre Bacholet, op. cit. Frères, il nous faut rire ! Là est bel et bien le dogme du mouvement artistique dit des Incohérents. Si il est un peu abusif de parler de mouvement artistique en tant que tel, ce moment de l'histoire de l'art peut être considéré comme étant "l'avant-garde de l'avant-garde". Encore mal connu, peu documenté mais promu depuis quelques années par des historien d'art et notamment par le philosophe Michel Onfray*, l'art incohérent trouve son origine à la fin du XIXe siècle grâce à Jules Lévy et des personnalités dont l'objectif était de se moquer de l'art officiel, sinon sérieux, en adoptant ses codes et en les détournant. C'est dans cette atmosphère qu'eut lieu en 1882 à Paris la première exposition réunissant des gens ne sachant pas dessiner. Une des toiles exposées y eut pour titre Combat de nègres dans une cave pendant la nuit. Il s'agissait du premier monochrome de l'histoire de l'art, avant Malevitch ou Klein. Pour la première fois aussi y furent présentés des objets usuels simplement exposés pour ce qu'ils étaient. Par exemple une simple paire de bretelles y trouva sa place au milieu des tableaux et autres objets présentés comme étant de l'art. Il s'agissait là aussi du premier Readymade, plus de vingt ans avant Marcel Duchamp et son célèbre Urinoir. Animé par un esprit pré-Dada, pré-Surréaliste, les Incohérents choisirent le rire, le calembour pour tourner en dérision l'art officiel. C'est bien cette atmosphère que traduit notre dessin : Emile Cohl portraiturant Jules Lévy, le père des Incohérents aux yeux malicieux et au sourire plein de dents, surmonté d'un arlequin à grelots, semble nous convier à son inspiration de bouffonnerie jubilatoire. *Michel Onfray, Les Anartistes. Le trésor retrouvé des Arts incohérents, Paris, Albin Michel, avril 2022