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Lot de huit emprunts de Développement de 1931, Caisse Autonomes des Monopoles du Royaume de Roumanie.

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Lot de huit emprunts de Développement de 1931, Caisse Autonomes des Monopoles du Royaume de Roumanie.

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BILLETS : 100 Francs Delacroix ; 100 Francs Corneille ; 50 Francs Racine ; 20 Francs Debussy ; 10 Francs Voltaire et 10 Francs Berlioz (4). On joint un « emprunt » 3% or de 1891 500 Francs n°574806 Très usagés. Usagés. Beaux. 20€ Rappel historique au sujet des Emprunts russes Il y a eu plusieurs emprunts russes. Le premier emprunt date de 1888. L’emprunt russe de juin 1906 est un emprunt international signé par la Russie destiné à rétablir les finances après la guerre russo-japonaise (2,25 milliard de francs couverts pour moitié par la France). Un engouement s’est manifesté pour cette épargne, jusqu’à ce que celle-ci disparaisse en 1918. Ces dernières années, l’État russe a effectué un « remboursement symbolique » aux porteurs d’emprunts. Dans la seconde moitié du XIXe siècle, la France est isolée à tout point de vue en Europe. Les tensions avec son voisin allemand se font sentir davantage chaque jour. La France tout logiquement cherche donc à développer une alliance de poids sur le territoire européen. C’est la Russie de l’époque qui deviendra cette « bouée de sauvetage » diplomatique. En 1867, les compagnies de chemins de fer russes lancent en France un emprunt nommé « Nicolas » pour la construction de nouvelles voies en Russie. La Russie de l’époque avait alors un besoin important de capitaux, lié à des investissements forts coûteux. Cet emprunt n’a pas été le premier. En 1822, l’État russe avait émis en son propre nom un emprunt en France. En 1870, la France est en guerre contre l’Allemagne. Les tensions qui s’étaient accentuées entre les deux pays ont trouvé leur point de non-retour avec l’annexion de l’Alsace-Lorraine à l’Allemagne. Outre cette annexion militaire (traité de Francfort - mai 1871), la France a été contrainte de verser à l’Allemagne, au titre des indemnités de guerre, cinq milliards de francs or. À l’époque, il était de coutume d’humilier le perdant. La France fera de même après la Première Guerre mondiale avec l’Allemagne. Cette défaite militaire et la volonté de reconquérir l’Alsace-Lorraine incitent les gouvernement français successifs à chercher les bonnes grâces de la Russie. Cette dernière est d’autant plus réceptive que leur source principale de capitaux, l’Allemagne, s’est tarie. Les Allemands investissent désormais sur leur territoire et les exportations de capitaux se font plus rares. À l’époque, la Russie était aussi considérée comme un pays très peu solvable par les autorités. En 1882 se déroule la signature de l’alliance tripartite Allemagne - Autriche-Hongrie - Italie. La France est définitivement isolée en Europe continentale. Elle doit à tout prix obtenir une alliance avec la Russie pour éviter tout conflit armé qui serait dévastateur pour son territoire. Ce rapprochement aboutira en 1892 à la signature d’une convention militaire entre la Russie et la France. En cas d’invasion de la France par l’Allemagne, la Russie devra ouvrir un front à l’Est. Durant toute la fin du XIXe siècle, le gouvernement français mettra tout en œuvre pour nouer de bonnes relations avec l’État russe, mais sans prêter d’importants capitaux à la Russie prélevés sur le budget de l’État français. L’État français qui, à l’époque, devait supporter son propre développement économique a choisi de consolider les relations avec la Russie avec l’argent des épargnants français. La Russie va émettre sur le territoire français un nombre incalculable d’emprunts, soit des emprunts d’État, soit des emprunts de collectivités, soit des emprunts liés aux compagnies de chemins de fer. Ces emprunts permettront à la Russie de créer des dizaines de milliers de kilomètres de lignes de chemin de fer, d’ouvrir le Transsibérien, de développer de nouvelles industries (chimie) et de plus anciennes (mines). Des entreprises françaises renommées investissaient dans les états satellites de la Russie, marché d’avenir. L’argent français a permis à la Russie de se développer très fortement en quelques années. Sans cet argent, l’État russe n’aurait pu atteindre son niveau technologique. Pendant trente ans, le gouvernement et les médias français vont encourager les épargnants français à investir un total de près d’un tiers de l’épargne française en Russie. Un tiers de l’épargne française était placé en Russie pour un montant d’environ 15 milliards de francs or. De 1887 à 1913, l’exportation nette de capitaux correspondait à 3,5% du PNB de la France. « Prêter à la Russie, c’est prêter à la France ! » : cette phrase est tirée d’affiches publicitaires incitant les épargnants à acheter des emprunts russes. Les risques de solvabilité de l’État russe qui avaient conduit l’Allemagne à arrêter tout prêt à la Russie ne semblaient pas entacher l’optimisme des gouvernements frança