Null Collection sur les îles des colonies françaises (Anjouan, Crète, Grande-Com…
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Collection sur les îles des colonies françaises (Anjouan, Crète, Grande-Comore, Guadeloupe, Madagascar et Diégo Suarez, Martinique, Mayotte, Mohéli, Nossi-Bé, Nouvelle Calédonie, Océanie, Réunion, Rouad et Sainte-Marie de Madagascar) des origines aux années 1930 avec poste, poste aérienne, taxe. Timbres neufs et oblitérés, certains signés. Très bon état général. Cote supérieure à 26000 euros.

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Collection sur les îles des colonies françaises (Anjouan, Crète, Grande-Comore, Guadeloupe, Madagascar et Diégo Suarez, Martinique, Mayotte, Mohéli, Nossi-Bé, Nouvelle Calédonie, Océanie, Réunion, Rouad et Sainte-Marie de Madagascar) des origines aux années 1930 avec poste, poste aérienne, taxe. Timbres neufs et oblitérés, certains signés. Très bon état général. Cote supérieure à 26000 euros.

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Antilles – Manuscrit. Extrait des Registres des Délibérations des Consuls de la République. Paris le 7 brumaire an 10 de la République une et indivisible [1801]. Manuscrit de 3 pages et 1 page blanche in-4. Seul l'entête est imprimé. 5 lignes imprimées et 53 lignes manuscrites, (tache brune dans la marge inférieure) sous chemise de papier marbré, étui en veau brun granité, dos lisse orné, pièce de titre de maroquin rouge (rel. moderne). Exceptionnel document sur l’organisation de Saint-Domingue signé Decrès, Ministre de la Marine et des Colonies. Il s'agit de la copie conforme signée par le ministre pour Bonaparte, Premier Consul. A la fin de l'Ancien Régime, l'île de Saint-Domingue était occupée à la fois par des colonies espagnoles et françaises. Les colons français, bien plus riches et prospères, étaient principalement installés dans la partie occidentale de l'île. Dès le départ, les colons français sont méfiants voire hostiles à la nouvelle donne politique issue de la Révolution Française. Espérant en effet bénéficier de l'égalité des droits, les esclaves noirs, finalement déçus se révoltent en 1791 (suite au décret de l'Assemblée Constituante confirmant l'esclavage). Certains d'entre eux, à la tête desquels se trouve Toussaint Louverture passent dans le camp espagnol. Les colons espagnols espéraient ainsi profiter du désordre régnant dans les colonies françaises, tiraillées entre les révolutionnaires et les colons royalistes (soutenus par les Anglais). A la suite de l'abolition de l'esclavage de février 1794, les colons français s'allient aux Espagnols et aux Anglais contre les forces révolutionnaires. Louverture et ses hommes rejoignent alors le camp de la révolution et obtiennent de vrais succès militaires (il est fait général de division par le Directoire en 1796). Mais Louverture souhaite une Constitution pour Saint-Domingue dès juillet 1801, réalisant ainsi ses visées autonomistes. Bonaparte, alors Premier Consul, envoie Leclerc, son beau-frère pour mâter la rébellion. Si cette expédition de Saint-Domingue permit l'arrestation de Louverture, elle ne put ramener l'île dans le giron français (capitulation de Rochambeau, novembre 1803). A la chute de l'Empire, l'Espagne récupéra quant à elle ses anciennes possessions tandis que la partie originellement française était désormais indépendante sous le nom de Haïti. Ce document, daté du 29 octobre 1801 (7 brumaire An X), montre la volonté de Bonaparte de reprendre la main face au désir indépendantiste de Louverture. Il précède de quelques semaines l'envoi des troupes consulaires sur l'île (décembre 1801). En novembre 1801, dans une lettre ouverte aux habitants de Saint-Domingue, Bonaparte, fin stratège, tente de rassurer les insurgés en leur garantissant l'égalité des droits civiques (tandis que Louverture avait échaudé les Noirs en rétablissant une forme d'esclavage).