1 / 2

Description

Frederic Auguste Bartholdi Autograph Letter Signed on the Statue of Liberty

ALS en français, signée "Bartholdi", une page recto-verso, 5.25 x 8, 19 juillet 1883. Adressée de Paris, une lettre manuscrite adressée à l'homme politique et historien français Henri Martin par le jeune sculpteur Auguste Bartholdi, entièrement plongé dans les dernières étapes de la construction et de la promotion de la Statue de la Liberté, en partie (traduit) : "Je vous remercie beaucoup de votre aimable petit mot : il me réjouit par son caractère amical ; mais il m'attriste d'autre part, car je regrette de ne pouvoir partir ! Il y a trop de choses qui requièrent ma présence et il m'est impossible de partir ! J'aurais été très heureux de pouvoir voyager avec vous et voir avec vous les belles choses du passé que vous savez faire revivre sous nos yeux. Hélas, nécessité fait loi et je dois rester à terre. J'ai vu récemment que vous étiez en contact avec la Société des voyageurs hongrois. Si vous vouliez les envoyer voir la Statue de la Liberté, je vous envoie en pièce jointe une carte d'invitation que vous pourriez leur faire parvenir, le cas échéant je me déplacerai pour les recevoir, si on m'informe du jour et de l'heure. Ce ne serait peut-être pas une mauvaise chose à faire pour le caractère moral de notre travail". En bon état. Le projet de la statue de la Liberté débute le 21 avril 1865, lorsque Edouard de Laboulaye, professeur de droit au Collège de France et admirateur de la jeune démocratie américaine, soumet l'idée que la France offre aux Etats-Unis une statue symbolisant la "Liberté éclairant le monde", scellant ainsi l'amitié entre les deux pays. Le projet est confié au jeune Auguste Bartholdi, distingué par la réalisation de son colossal Lion de Belfort. La défaite de la France à Sedan, suivie de la Commune de Paris et des problèmes politiques et financiers qui en découlent, retardent le projet de 10 ans. La statue doit être inaugurée à l'occasion du centenaire de l'indépendance des Etats-Unis, le 4 juillet 1876, mais la construction n'a pas encore commencé dans les établissements de la fonderie Gaget-Gauthier & Cie, dans le 17e arrondissement de Paris. Bartholdi se serait inspiré des traits de sa chère mère pour le visage de la statue, et la fabrication du flambeau revient à Eugène Viollet-le-Duc. Le financement s'avère une course d'obstacles, l'appel aux dons américains et français étant essentiel. La main est présentée à l'Exposition universelle de Philadelphie en 1876 et la tête est admirée au Champ de Mars, lors de l'exposition de 1878. Gustave Eiffel, brillant concepteur de ponts en fer, est choisi pour construire la charpente métallique de la Dame. L'édifice, haut de 46 mètres, est achevé en juillet 1884. Bartholdi, après un voyage à New York, choisit la petite île de Belloe's Island pour abriter son chef-d'œuvre. Il est démonté pièce par pièce pour être transporté par bateau jusqu'au Havre le 21 mai 1885. Elle entre triomphalement dans le port de New York le 17 juin, et l'inauguration a lieu le 28 octobre 1886, en présence du président américain Grover Cleveland.

Traduit automatiquement par DeepL. Seule la version originale fait foi.
Pour voir la version originale, cliquez-ici.

642 
Aller au lot
<
>

Frederic Auguste Bartholdi Autograph Letter Signed on the Statue of Liberty

Estimation 2 000 - 3 000 USD
Mise à prix 200 USD

* Hors frais de vente.
Reportez vous aux conditions de vente pour calculer le montant des frais.

Frais de vente : 25 %
Laisser un ordre

En vente le mercredi 10 juil. - 18:00 (EDT)
amherst, États-Unis
RR Auction
+16037324284
Voir le catalogue Consulter les CGV Infos vente

Vous aimerez peut-être

AUGUSTE BARTHOLDI (1834-1904) Tête de l'Afrique Vers 1863 Plâtre patiné préparatoire au monument Bruat, Colmar (Petits accidents) Head of Africa, sculpture in patinated plaster by Auguste Bartholdi, circa 1863 HAUT. 58 CM - H. 22,8 IN. Provenance Par tradition orale, acquis par le précédent propriétaire directement auprès des descendants de la famille Bartholdi. Œuvres en rapport - Auguste Bartholdi, Statue de l'amiral Bruat, 1857-1864, bronze, Champs de Mars, Colmar ; - Auguste Bartholdi, Projet pour le Monument Bruat, maquette en plâtre teinté, 1856, musée Bartholdi, Colmar ; - Auguste Bartholdi, Tête de l'Afrique, Fragment de l'ancienne fontaine, grès rose, 1863, musée Bartholdi, Colmar ; - Auguste Bartholdi, Tête de l'Amérique, Fragment de l'ancienne fontaine, grès rose, 1863, Musée Bartholdi, Colmar. Littérature en rapport - Stanislas Lami, Dictionnaire des sculpteurs de l'École française au dix-neuvième siècle, t. I, édition de p. 65 ; - Jacques Betz, Bartholdi, Les éditions de Minuits, Paris, 1954, p. 46, 47 et 49 ; - Robert Belot et Daniel Bermond, Bartholdi, Perrin,2004, pp.117 à 119 ; - Robert Belot, Bartholdi, l'homme qui inventa la liberté, collection Biographies et mythes historiques, Ellipses, 2019, pp.159 à 169, 314, 527. Cette tête représentant un homme noir aux traits puissants et dures, figés dans une expression à la fois digne, fière et amère. Dans le contexte abolitionniste des années 1860, Bartholdi offre ici à la fois une image forte de l'Africain victime de l'esclavage mais déterminé à se libérer de ses chaînes opprimantes et sa première œuvre véhiculant son engagement politique et son attachement aux valeurs universalistes. L'impact de cette représentation de l'Afrique fut d'ailleurs immédiat chez certaines personnalités adhérant aux mêmes valeurs, tel le docteur Schweitzer, médecin et philosophe, futur Prix Nobel de la paix en 1952 dont le musée Bartholdi conserve un émouvant témoignage, intitulé 'Suis-je sous l'emprise d'un rêve ou d'une hallucination " et entièrement retranscrit dans la biographie de Robert Belot de 2019 : "… Ce que je regarde comme le plus noble joyau de Colmar c'est "le Nègre" (terme de l'époque retranscrit tel quel pour rester fidèle au texte original) qui avec ses mains croisées au-dessus des genoux le regard hébété et profond est couché au pied de l'Amiral. Oui, ce " Nègre " est la plus noble, la plus originale œuvre de notre époque sculpturale. Je ne connais point de statue qui m'ait causé une émotion aussi merveilleuse, qui m'émeut si vivement jusqu'au fond de mon âme. La vérité de la nature et (celle) de l'idéal se trouvent confondues à un degré aussi merveilleux… "