Null Cercle de Petrus van Schendel,
Néerlandais/Belge 1806-1870-

Paysage au cla…
Description

Cercle de Petrus van Schendel, Néerlandais/Belge 1806-1870- Paysage au clair de lune avec des personnages et des chalets au bord d'une rivière ; huile sur toile, 70,3 x 92,2 cm. Provenance : Propriété d'une collection privée européenne.

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Cercle de Petrus van Schendel, Néerlandais/Belge 1806-1870- Paysage au clair de lune avec des personnages et des chalets au bord d'une rivière ; huile sur toile, 70,3 x 92,2 cm. Provenance : Propriété d'une collection privée européenne.

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Emile BERNARD (1868-1941) Portrait de Mademoiselle Antoinette C. Huile sur toile, signée et datée 1892 en bas à gauche 76 x 55 cm Avec certificat du 2 mai 2024 de Madame Béatrice Recchi Altariba (petite fille de l'artiste) Provenance : - Ancienne collection Eugène BOCH, jeune frère d'Anna BOCH, Femme peintre et grande collectionneuse, à qui le Musée de Pont-Aven vient de consacrer une exposition "Anna Boch. Un voyage impressionniste" du 3 février au 26 mai 2024 - Collection particulière, Bretagne En 1892, Emile Bernard est tout juste âgé de 24 ans et, pourtant, son parcours est déjà riche de nombreuses rencontres déterminantes pour l'Histoire de l'Art. Non seulement, il a été proche de Vincent van Gogh mais il a aussi contribué de manière décisive, aux côtés de Paul Gauguin, à la naissance du synthétisme en 1888 à Pont-Aven. Ses audaces picturales ne sont pas moins fascinantes que sa clairvoyance dans le choix des artistes ou mécènes qu'il côtoie ou admire. Au début des années 1890, l'activité du jeune peintre est intense et sa créativité repérée par de grands amateurs comme le Comte de la Rochefoucauld et, bien sûr, Anna et Eugène Boch, tous deux issus d'une célèbre dynastie industrielle belge. Ce portrait provient justement de cette collection et démontre l'importance que les milieux éclairés de l'art réservaient aux créations récentes d'Emile Bernard. En plusieurs occasions, le jeune peintre s'était distingué par la qualité de ses portraits, celui de sa sœur Madeleine (Musée d'Orsay) restant un modèle du genre. Soucieux de poursuivre cette veine en 1892, Emile Bernard affirme clairement son admiration pour les portraits de Paul Cézanne. Eludant l'anecdote, il impose au modèle une attitude distante et légèrement boudeuse qui accentue le magnétisme de sa présence. La monochromie du fond bleu-vert de la porte est réveillée par le bout de compotier probablement posé sur une nappe. Ce clin d'œil aux célèbres natures mortes de Paul Cézanne renforce cette connivence artistique entre les deux peintres. L'intelligence précoce de Bernard a saisi depuis longtemps le rôle majeur que va jouer le peintre d'Aix dans l'essor de l'Art Moderne. Créé à un moment charnière du parcours d'Emile Bernard, ce portrait dépasse les formules de simplification entrevues pendant le synthétisme et va désormais à la rencontre d'une autre référence essentielle de l'histoire de la peinture, celle d'un art qui vise au dépassement des modes éphémères. Conservée au Palmer Museum of Art de La Pennsylvania State University, une version moins aboutie de ce portrait garde le souvenir du modèle puisque la toile de ce Musée est connue sous le nom de Mademoiselle Antoinette C. Signé et daté, le portrait proposé dans cette vacation en est la version définitive et parfaite, immédiatement repérée par le grand collectionneur que fut Eugène Boch.

JOOST CORNELISZ DROOCHSLOOT (Hollande, 1586-1666). "Kermesse". Huile sur panneau de chêne. Berceau. Signée dans la partie centrale. Dimensions : 48,5 x 64 cm. Il s'agit d'une œuvre attribuée au peintre néerlandais Joost Cornelisz, dont le corpus productif fait écho aux réalisations de la peinture de genre au cours du Siècle d'or néerlandais. Il s'agit d'un thème fréquemment traité par l'artiste (une vue de village animé), qui parvient ici à intégrer avec un naturel magistral des groupes humains animés à différents niveaux de profondeur, grâce à un traitement habile des lumières et des cribles chromatiques, des proportions et de la perspective. Les maisons, dont certaines sont imposantes, sont alignées des deux côtés de la rue pour s'échapper vers un horizon nuageux. Avec un empressement descriptif, paysans et bourgeois sont typés, distinguant ainsi leurs différents milieux sociaux. La vivacité anime les faits et gestes. Joost Cornelisz était un peintre du Siècle d'or néerlandais. On pense qu'il est né à Utrecht. Il est possible qu'il ait passé quelques années à La Haye. La documentation commence en 1616, lorsqu'il est inscrit comme maître à la guilde de Saint-Luc à Utrecht, dont il est élu doyen en 1623, 1641 et 1642. Membre respecté de sa communauté, il est élu en 1638 régent de l'hôpital Sint Jobs, diacre de l'Église réformée en 1642 et officier de la schutterij ou milice urbaine en 1650 et 1651. En outre, de 1665 à 1666, il est peintre à l'université d'Utrecht. Peintre prolifique, les premières œuvres connues, comme le Bon Samaritain du Centraal Museum d'Utrecht, signé et daté de 1617, où l'on voit clairement la connaissance de l'œuvre de Jan van Scorel sur le même sujet, ou Les Sept Lois de la Miséricorde du même musée, daté de 1618, sont de grandes compositions historiques à sujet religieux, genre qu'il n'abandonnera jamais (paraboles du serviteur inutile et de l'invité aux noces, 1635, Centraal Museum ; nouvelle version des Sept lois de la miséricorde, 1644, La Haye, Museum Bredius), mais ce qui revient le plus souvent dans sa production, ce sont les paysages urbains ou situés dans de petits villages, avec une large avenue disposée en diagonale et orientée vers la profondeur, servant de cadre au développement de scènes de fête et de marché ou, plus occasionnellement, avec des motifs d'actualité et de batailles. Dans cet ordre, les influences des maîtres flamands, tant Pieter Brueghel l'Ancien que Pieter Brueghel le Jeune, et de son compatriote David Vinckboons, ont été signalées, bien que la finition des œuvres de ce type de peinture ne soit pas toujours la même que celle des maîtres flamands.

G. GIGANTE (1806-1876), Cave of Seiano (Posillipo), 1827, Etching Giacinto Gigante (1806 Naples - 1876 ibid.) : Vue de la mer depuis la colline de la Grotta di Seiano (Posillipo), 1827, Eau-forte Technique : Gravure sur papier Inscription : en bas à gauche, signée dans la plaque d'impression : "Gigante". Inscrit par une autre personne : "Fuori Grotta". En bas à gauche, datée : "1827". Date : 1827 1827 Description : Le golfe de Naples : Le golfe de Naples, avec ses eaux azurées et son paysage de roches volcaniques, a longtemps attiré les artistes et les voyageurs sur ses rives. Outre Naples et Sorrente, c'est surtout la petite ville côtière de Posillipo que les artistes romantiques ont privilégiée dans les années 1930. À l'ouest et à l'est, les pentes offrent une vue imprenable sur Naples, le Vésuve et les îles et péninsules proches de la côte. Selon l'endroit, un paysage forestier et l'architecture d'un petit village peuvent même être aperçus, comme dans cette brochure, tandis que la baie du célèbre golfe reste visible à l'horizon. Un groupe de paysagistes autour d'Anton Smick van Pitloo (1790-1837), dont l'élève était Giacinto Gigante, s'est installé à Posillipo et a fondé ce que l'on appelle "l'école de Posillipo". Les peintures de ce groupe se caractérisent par une représentation détaillée et réaliste des paysages de la région du Golfe. On cherche en vain des exagérations héroïques dans les vedute de l'"École de Posillipo", mais on trouve plutôt des vues de ports avec des pêcheurs et des paysans qui vaquent à leurs occupations quotidiennes. Au vu de notre gravure, peu peuplée à l'exception du frère au premier plan, mais contenant de nombreux détails pittoresques, il n'est pas surprenant que Gigante ait également travaillé comme topographe pendant sa formation. La compréhension précise des caractéristiques topographiques, de l'emplacement et du tracé des côtes et des routes, ainsi que la représentation exacte des villes et des repères paysagers, ont constitué des bases importantes pour l'œuvre de l'artiste, dont les vedutas sont devenues de plus en plus pittoresques et romantiques au fur et à mesure qu'il avançait en âge. Mots-clés : Naples, Posillipo, Grotte, Mer, Italie, Eau-forte, XIXe siècle, Romantisme, Paysage, Italie, Taille : Papier : 27,3 cm x 37,7 cm (10,7 x 14,8 in), Plaque : 22,2 cm x 29,0 cm (8,7 x 11,4 in), Représentation : 18,4 cm x 26,1 cm (7,2 x 10,3 in)