Manière d'Alessandro Bonvicino, dit Moretto da Brescia,
fin du 18e siècle/début …
Description

Manière d'Alessandro Bonvicino, dit Moretto da Brescia, fin du 18e siècle/début du 19e siècle Portraits de saint Placide et saint Maurus, tenant chacun un bâton, avec un paysage à l'arrière-plan ; huile sur toile, chacun 62,7 x 49,5 cm, deux (2). Provenance : Collection privée, Royaume-Uni. Note : La représentation de St : La représentation de saint Placide semble s'inspirer, au moins en partie, de représentations du saint plus tardives du XVe et du début du XVIe siècle, telles que la représentation du sujet par Pietro Perugino (1446-1524), dans la collection des Musées du Vatican [40321], et la version de Moretto da Brescia (1498-1554) conservée au Szépmûvészeti Múzeum, à Budapest.

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ACADÉMIE DE L'OCCULTE. Rime de gli Academici Occulti con le loro imprese et discorsi. In Brescia, 1568 (Colophon : In Brescia, appresso Vincenzo di Sabbio, 1568) 4to, 235x170 mm. Reliure en parchemin rigide. Cartes 6, 126 i.e. 128, 8, erreurs de numérotation. Frontispice et 15 illustrations en taille-douce à pleine page de Bartolomeo da Brescia. Quelques traces d'humidité mais dans l'ensemble un bon exemplaire avec de grandes marges. Première édition rare de l'un des plus célèbres livres d'emblèmes italiens. Landwehr : "La première contribution d'une société littéraire à l'emblématique". Fondée à Brescia vers 1563, l'Accademia degli Occulti devint le centre intellectuel et poétique de la vie littéraire de la ville lombarde dans la seconde moitié du siècle. Ses membres adoptèrent Silenus comme entreprise : il apparaît au centre du frontispice fantaisiste, avec la devise "Intus Non Extra", dont le sens élitiste est illustré par Bartolomeo Arnigio, dans le "Discorso intorno al sileno" (Discours autour de Silenus) qui ouvre le volume. Les emblèmes, réalisés par les membres de l'Académie, sont suivis d'un discours explicatif de Bartolomeo Arnigio. Parmi eux se trouve Il Desioso, le peintre Francesco Ricchini, un disciple de Bonvicino, connu sous le nom de Il Moretto. Son exploit est encadré par une composition élaborée de nymphes et de putti tenant des instruments de dessin et de peinture. Le discours qui l'accompagne fait l'éloge du peintre et aborde la relation entre la poésie et la peinture. Fleming : "Chacun des "académiciens cachés" (membres d'une société savante privée) est représenté par une gravure gnomique, une devise latine, une glose vernaculaire, divers vers et un sobriquet ésotérique ; ce sont les Abstrus, les Adombrés, les Arcanes, les Fermés, les Méprisables, les Incognito, les Nocturnes, les Nubiles, les Obscurs et les Enterrés. Leurs centres d'intérêt vont de la rhétorique à la métaphysique en passant par l'agriculture, mais dans tous les cas, leur but est de comprendre "tous les sujets les plus valables qui sont permis à la faible lumière de nos intellects", via la communion avec "des essences supérieures et intellectuelles". En fin de compte, comme l'amant devient comme l'aimé, et la lune comme le soleil, les universitaires occultes espèrent se transformer en "la nature de Dieu". Landwehr, Romanic emblem books, 1976, 10 ; Praz, II, pp. 3-4 ; Vaganay 1568, 4, James Gougal Fleming, "The Art of the field" in The Invention of Discovery 1500-1700, Surrey, 2011.Cf. Françoise Lavocat, La syrinx au bûcher. Pan et les satyres à la Renaissance et à l'âge baroque, Droz, 2005, p. 23. 4to, 235x170 mm. Reliure en vélin rigide. Feuilles 6, 126 i.e. 128, 8, erreurs de numérotation. Page de titre et 15 illustrations à l'eau-forte à pleine page par Bartolomeo de Brescia. Quelques traces d'humidité mais dans l'ensemble un bon exemplaire avec de grandes marges. Première édition rare de l'un des plus célèbres livres d'emblèmes italiens. Landwehr : "La première contribution d'une société littéraire à l'emblématique". Fondée à Brescia vers 1563, l'Accademia degli Occulti devint le centre intellectuel et poétique de la vie littéraire de la ville lombarde dans la seconde moitié du siècle. Ses membres adoptèrent le Silenus comme marque : il apparaît au centre de la page de titre imaginative, avec la devise "Intus Non Extra", dont la signification élitiste est illustrée par Bartolomeo Arnigio, dans le "Discorso intorno al sileno" qui ouvre le volume. Les emblèmes, commandés par les membres de l'Académie, sont suivis d'un discours explicatif de Bartolomeo Arnigio. Parmi eux figure Il Desioso, le peintre Francesco Ricchini, disciple de Bonvicino, connu sous le nom de Moretto. Ses armoiries sont encadrées par une composition élaborée de nymphes et de putti tenant des outils de dessin et de peinture. Le discours qui l'accompagne exalte le peintre et discute de la relation entre la poésie et la peinture. Fleming : "Chacun des "académiciens cachés" (membres d'une société savante privée) est représenté par une gravure gnomique, une devise latine, une glose vernaculaire, divers vers et un sobriquet ésotérique ; ce sont l'Abstrus, l'Adombrato, l'Arcano, le Chiuso, le Desioso, l'Incognito, le Notturno, le Nubiloso, l'Offuscato, l'Oscuro et le Sepolto. Leurs centres d'intérêt vont de la rhétorique à la métaphysique en passant par l'agriculture, mais dans tous les cas, leur but est de comprendre "tous les sujets les plus valables qui sont permis à la faible lumière de nos intellects", via la communion avec "des essences supérieures et intellectuelles". En fin de compte, comme l'amant devient comme l'aimé, et la lune comme le soleil, les universitaires occultes espèrent se transformer en "la nature de Dieu". Il s'agit évidemment d'un programme hautement néoplatonicien".