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Description

TWO BRITISH WAR MEDALS 1939-45 AND TWO DEFENCE MEDALS

Deux médailles de guerre britanniques 1939-45 et deux médailles de la défense, une médaille de guerre présentée à 257458 JJ MCNANAMARA. (4)

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TWO BRITISH WAR MEDALS 1939-45 AND TWO DEFENCE MEDALS

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embsay-mills, Royaume-Uni
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Roger FAURE (1899-1940) architecte. 45 L.A.S. (la plupart «Roger»), 1930-1939, à Colette Steinlen (Mme D.-E. Inghelbrecht, puis Mme Roger Désormière) et Roger Désormière; plus 11 L.A.S. (et 3 fragments) de Colette Steinlen et 2 L.A.S. de Roger Désormière à Roger Faure; environ 133pages formats divers la plupart in-4. Belle et longue correspondance amicale et musicale.
L’architecte Roger Faure, mort pour la France en 1940, fut un grand ami de Colette Steinlen et des musiciens, comme en témoigne cette riche correspondance, souvent adressée à Colette et Déso. Il y évoque leur groupe d’amis: Igor Markevitch (qui ajoute quelques lignes sur une lettre), Henri Sauguet, Darius Milhaud, le danseur et chorégraphe Léonide Massine, etc; la maison de Colette à Jouy-la-Fontaine, les vacances à la Roche aux Moines près de Savennières, la musique de Désormière et son activité de chef d’orchestre (notamment pour les musiques de film), leur passion pour la nature et la littérature, ou encore son service dans un régiment d’artillerie lourde de l’armée française, notamment à la fin de 1939. Nous ne citerons que quelques-unes de ces belles lettres
«Ma chère Colette, un petit mot d’affection simplement parce que je pense trop à vous. Je retourne dans ma tête des tristes choses. Votre double chagrin: de n’être pas plus heureuse, et celui que vous éprouvez à sentir farouchement malheureux Déso que vous aimez […] je pense à votre solitude et combien vos pensées se heurtent toujours au mystère de l’isolement de Déso […] au prise avec d’étranges contradictions […] je doute que personne ose attaquer son isolement». (Faure à Colette, 13 mars 1931). –«J’ai beaucoup pensé à Déso ces temps-ci. Les poursuites contre les communistes – ou plutôt tout ce qui les a précédées – ont dû lui être une douleur pénible. […] La destruction de ce qu’on a aimé et cherché à servir doit être une épreuve terrible – pour un cœur comme le sien»… (Faure à Colette, 2 octobre 1939). – «La description de votre vie de campagne est charmante, ce qui ne m’empêche pas pourtant de désirer qu’elle finisse (pas la description, la vie – quelle misère pour moi cette brouille avec la syntaxe), j’ai trop besoin de votre présence d’abord par affection et puis aussi pour le mouvement que vous apportez dans la vie, voilà une déclaration qui ne manque pas de cynisme. Je suis de la race parasite, celle qui vit de ce que les autres apportent, livrée à ma propre initiative je deviens une marmotte. C’est le cas en ce moment. Peut-être ne saviez-vous pas encore cela. Helleu le libraire du boulevard St Germain a organisé une petite exposition Steinlen pour laquelle il a réuni des œuvres qui concernent Paris […] pendant ce temps, pauvre Déso déjà complètement crevé s’envoyait dix heures de studio. Quelle semaine pour lui – des journées et des demi nuits vissé à la table en train d’orchestrer la musique des autres c’est tout de même un sale métier […]. Heureusement cette semaine sera moins chargée l’orchestration Wiener finie, enregistrée hier, il reste encore Madame Bovary et deux séances pour Lac aux Dames». (Colette à R. Faure. 6 décembre 1933). – «Je n’ai rien de précis pour cet hiver, Wiéner m’a donné un espoir, Vandal, de la firme Vandal et Delac, pour qui j’ai fait cet hiver 2 films: Poil de carotte et l’Homme à l’Hispano ayant parlé de moi en termes parait-il enthousiastes chez Fox […] Bunuel n’a pas pu se libérer de son travail et nous allons renoncer je pense au tour en Auvergne et dans le midi que nous avions projeté ensemble»… (Désormière à R. Faure, Vichy [1932]).
On joint la copie dactyl. d’une lettre de Faure à sa mère (19 mai 1940, huit jours avant sa mort au front.