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PHILIPPE, prince de Saxe-Cobourg-Gotha (1844-1921)

Ensemble de 28 L.A.S.: «Philippe», datées du 13 février 1882 au 23 septembre 1882, envoyées de Biederstein, Innsbruck, Venise, Château de Laeken, Szent-Antal-Selmeczbanya, Oberhof, etc., adressées à sa mère la princesse Clémentine d'Orléans (1817-1907), 121 pages, sur papier à en-tête de son monogramme, du château de Laeken, Selmeczbanya, etc., texte en français, pliures, rousseurs, mais bon état général. -Biederstein, Février 1882: « J'espère que vous aurez pu partir tranquillement le 11 au soir et que les douleurs de Ferdinand auront cessé bientôt. Il doit faire ravissant à Fiume, même trop chaud au soleil, car ici même vers midi on a chaud. Il est vrai que le matin il y a 9-11 degrés de froid, on patine beaucoup, mais nous n'y avons pas encore été, Louise toussant encore beaucoup soir et matin. Mes douleurs vont mieux aussi. Nous avons fait à Linz sur un plateau apporté dans le wagon un fort mauvais déjeuner, pris un café à Salzbourg par un temps qui rendait encore plus belles les grandes montagnes, et enfin nous étions ici à 7 heures pour dîner. Amélie va bien, les enfants aussi. Heureusement il y a de la neige, ce qui empêche cette horrible poussière de Vienne, nous avons été faire nos visites hier trouvant seulement Dada très gaie et excitée. Louis dormait étant rentré tard du bal, on l'a fait réveiller, il était presque 5 hres, la Reine très bonne comme toujours demandant bien de vos nouvelles ayant dû attendre le Roi jusqu'à 2 hres du matin et passer de 2 à 4 en conversation avec lui, drôle d'heure! Nous avons fait notre visite à la Duchesse Max et les Charles en y dinant, elle avait très bonne mine. Marie José aussi. Qui donc doit épouser sa sœur? ce n'est pas vous qui me l'aviez raconté? Les Louis Wallersee [prince Louise de Bavière et son épouse, née Henriette Mendel, titré baronne de Wallersee] sont venus après le dîner, puis on est rentré chacun chez soi. Tous les tableaux d'Amélie sont arrivés, et étaient même dejà là quand vous y étiez. Amélie voyant deux caisses ne pensait qu'à 2 tableaux. Nos amitiés à tous les habitants de la Villa Giuseppe. Louise et moi nous vous embrassons de tout cœur» -Biederstein, 15 février 1882: «Ma bien chère maman, enchanté de notre heureuse arrivée à Fiume, appris par une dépêche de Joseph, voilà ici aussi le dégel, grande boue et vent chaud qui fera du bien à la toux de Louise. J'ai fait une démarche auprès du Roi [Louis II de Bavière], qui répond qu'il veut nous inviter à dîner. Nous répondons familiendiner oui, gala dîner non, à cause du deuil. Il pensait que c'était le désir. Hier soir 6hres arrive le général ..., comte .... Pour m'apporter au nom du Roi l'Ordre de Saint-Hubert, j'ai bien remercié, c'est extrêmement aimable, il ne la donne pas souvent. Max et Amélie en sont ..., personne ne s'attendant, étant venu déjà si souvent à Munich de cette ... J'ai reçu une bien bonne lettre de l'Oncle Ernest me demandant de le représenter au mariage à Windsor ou il était invité et ne veut pas y allez. Il me dit que c'est retardé, j'espère que non. Enfin, il désire que je ne prenne personne d'autre avec moi qu'un de ces messieurs (soulagé) il me prête le baron Ruep..., j'en suis très satisfait, c'est un homme commode et jamais mécontent (...)» - 9 avril 1882: «Merci bien de votre intéressante lettre de Rome du 6. Je vous envie bien toutes nos belles promenades et la visite de chez le pape. J'avais bien pensé que vous iriez à un autre hôtel, Ferdinand ayant déclaré «l'Europe» infecte. Je signe encore cette lettre à Rome pour vous dire que notre déjeuner à Cannes a été charmant. Les Paris étaient fort aimables. Nous prenions nos repas à la Villa Saint Firmin dont le jardin est superbe, l'hôtel Montfleury est aussi très bien. Nous avons été aux offices à Notre-Dame-des-Pins, 7 douleurs, puis concerto, ce n'est vraiment pas mal (...) Nous avons été faire une charmante promenade avec les Paris, à Canne, à Vallauris et sur la Californie (...° par 3 heures de marches sur des marches en plein soleil très raides, Louise à eu fort chaud. Achetés beaucoup de lots, parfums, chapeaux, bois d'olivier (...) déjeuné sur l'herbe (...) Nous avons retardé notre départ jusqu'au 12 et sommes revenu ici accepter l'invitation de Chambrun, puis nous avons été à Monte-Carlo par la nouvelle route c'est superbe. Louise à gagner et l'oncle perdu, dîner excellent à l'hôtel de Paris (...) Nous avons été invités à déjeuner avec Léopold à Menton. Nous avons été le 5 il est encore couché, mais souffre moins. Nous avons déjeuné avec lui. Beatrice assistait aussi, mais pas vu la reine fatiguée, je n'y comprends. Les rois de Saxe étaient là aussi, ils sont venus exprès ici pour nous voir jeudi, j'ai beaucoup regretté de ne pas y être aller (...)» - 24 avril 1882: « ma bien chère Maman, je signe encore cette lettre pour vo

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