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Description

AUGUSTE, prince de Saxe-Cobourg-Gotha (1847-1907)

Ensemble de 27 L.A.S.: «Gusty», datées du 11 février 1883 au 19 avril 1886 et sans date, envoyées de Paris, Château d'Eu, Schladming, Wallsee, Innsbruck, etc., adressées à sa mère la princesse Clémentine d'Orléans (1817-1907), 77 pages, texte en français, pliures, rousseurs, mais bon état général. Schladming, 30 avril 1885,: «Merci ma chère maman de votre bonne lettre du 29 et de votre bonté pour mes payements, heureusement que ce n'est pas de l'argent perdu. Enthousiaste de ne pas aller en Italie, je frémissais de ce voyage pour cette tempête torride vous avez bien de ne pas y aller, l'Oncle Aumale ne s'embarquera pas à Bologne, car il est dans l'impossibilité de marcher (...)après cette chute qu'il a fait à Palerme. Je serais donc à Vienne comme je vous l'ai télégraphié le 4 pour en repartir le 6 pour Paris. Vous feriez bien de faire retenir un coupé dans le wagon si confortables le 6. Un matin ou bien un wagon de sleeping l 6 au soir. Il y a aussi les lignes de Nuremberg, Mayenne, Metz, Ferrand et Paris qui est le plus court (...) l'après-midi à 3h40, ou le lendemain à 9h40 du soir à Paris. Puis nous aurons des visites par Innsbruck (...). Le jardin s'ouvre mais il manque encore de verdure, car in ne fait que raser le gazon. Mes meubles d'Angleterre ne sont pas encore arrivés ni même annoncés (...) Adieu, ma chère maman, nous nous verrons dans quelques jours(?)» - Paris, 21 (sans date): «Merci ma chère maman de votre dernière lettre qui m'est parvenue peu d'instant avant de quitter Courterets. J'ai fait bon voyage vers une température sénégalienne ...Pour arriver à Cobourg le 24 vers 9h et demi du soir. Vous me logerez ou vous me trouverez de la place à l'hôtel, ce qui sera le moins pénibles pour vous. Je quitterai Cobourg le 28 au matin pour Paris avec Ferdinand après le diner ou le lunch, nous verrons tous cela quand j'aurai le plaisir de vous embrasser à Cobourg. Rien d'intéressant à vous résumer, personne n'était à Paris dans cette période ci. Je frémis (...) et les quantités d'heures que je vais être obligé de passer en chemin de fer. J'ai aperçu l'Oncle Nemours à Paris il se rendait à Courterets, je vois pour que communiquer avec lui (...). Adieu ma chère maman à bientôt. Tout à vous» - Paris, 11 février 1883: «Ma chère Maman, merci de votre lettre du 9 qui vient de m'arriver. Le pauvre Ebenthal doit être bien triste et désolé à cette époque de l'année. Dubus m'a payé les 3000 florins de débours, nous avons tout remis l'argent, je vous les rembourserai le mois prochain, je suis moi-même très gêné car je comptais sur un remboursement de Pierre qui me doit de l'argent, réel seulement on ne retrouve là que par votre bonté pour financer mes dettes et que je vous payerai intégralement dans le versement de l'année, je vous dois 8125 florins pour toutes dépenses faites pendant l'été ou j'ai été absent de Paris pendant 8 mois. Je suis horriblement enrhumé et je compte partir le 17 pour Marseille et de là pour Fiume (...) Adieu ma chère maman tout à vous». - Paris, 5 décembre 1883: «Merci chère maman de votre lettre du 2, venue ce matin. Pourquoi cette tristesse et pourquoi ces idées noires vous n'êtes à charge à personnes et tous vos enfants vous aiment et vous veulent chez eux le plus longtemps possible. Pourquoi aussi vous enterrer tout l'hiver à Vienne personne ne vous y oblige il y a tant d'autres lieux ou l'hiver est bien plus agréable (...). Les enfants de Joseph sont stupides, mais pourtant charmants (...)» -Paris, 30 février 1885: «(...) la mort de ce pauvre roi d'Espagne me fait beaucoup de peine, je le vois toujours devant moi. La position de sa veuve sera bien pénible et je crois que nous assisterons à bien des bouleversements en Espagne. Que deviendra le ménage d'Antoine? Je ne vois pas encore venir le jour de mon retour à Vienne. Je pense vers la fin décembre peut-être pour passer trois jours à B... avec les Philippe cela n'est pas bien sûr, mais en tout j'y resterais serais du 18 au 28 décembre et je vous conseillerais après cela d'aller chercher le soleil et de ne pas vous établir pour tous l'hiver à Vienne que Ferdinand ne vous retient plus à Vienne. Il fait une chaleur extraordinaire Paris 14 degrés seulement il ne fait que pleuvoir nuit et jour. Adieu chère chère maman je vous embrasse de tout cœur.» -Château d'Eu, 5 janvier 1885: « Ma chère maman, la mort de ce pauvre Dubois me fait beaucoup de peine, c'était plus qu'un employé, c'était comme un réel ami pour moi. Avant de vous rejoindre, j'étais décidé d'aller à son enterrement. J'ai fait poser 3 couronnes chez lui, quant à l'enterrement je ne sais pas encore le jour. Je veillerai à mon retour avec Bordier sur vos affaires; mais depuis 2 ans il y avait dans le bureau de Duclar un ancien garde général qui devait le remplacer et qui travaillait avec lui, je vois que c'est mien de le charger provis

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AUGUSTE, prince de Saxe-Cobourg-Gotha (1847-1907)

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