CLÉMENTINE, princesse de Saxe-Cobourg-Gotha (1817-1907)
L.A.S.: «Clémentine», Co…
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CLÉMENTINE, princesse de Saxe-Cobourg-Gotha (1817-1907) L.A.S.: «Clémentine», Cobourg, 10 mars 1847 adressée à sa belle-sœur, la duchesse de Nemours, née princesse Victoire de Saxe-Cobourg-Gotha (1822-1857), 2 pages 1/2, in-4°, texte en français, pliures, mais bon état général. «Je te remercie bien ma chère Vic de ta bonne lettre et de ta constante affection que tu nous témoignes. Je commence à avoir aussi comme toi de la politique par-dessus les oreilles quoiqu'ici nous n'en entendions parler que par les journaux, et quant aux mariages espagnols, ils m'assomment, pourtant je suis bien aise qu'il n'y ait encore aucun espoir pour Fernande, et je gémis qu'il en soit de même pour la Reine d'autant que je crains qu'il en soit toujours ainsi ! Tout cet intérieur de la famille espagnole est affligeant, et les détails que j'en ai appris me font rougir pour notre sang. Que dis-tu au milieu de cela de l'arrivée à Paris de Christine avec ses dix enfants ! (...). Une des grandes occupations de l'Allemagne en ce moment c'est la ridicule passion du Roi de Bavière [Louis Ier] pour Lola Montés, passion qui indigne le pays et peut amener une révolution. Je crois que «the old man is mad» Le froid nous est revenu plus vif que jamais, il y a 8 degrés de froid, une neige épaisse et un vent violent ; les enfants sont pourtant bien Dieu merci et ont repris leur promenade. Ernest et Alexandrine reviennent ici la semaine prochaine, ils ne vont plus à Berlin. Auguste m'appelle pour la promenade. Je te quitte en t'embrassant de tout mon cœur ainsi que Tan et les Moutards, mille tendresses d'Auguste. Nous avons ce soir un grand dîner de médecins race qui abonde à Cobourg. Aurais-tu la bonté de m'envoyer dans une lettre un pantalon de Gaston ? J'en aurais besoin pour servir de modèle à ceux que je dois faire faire pour Philippe»

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CLÉMENTINE, princesse de Saxe-Cobourg-Gotha (1817-1907)

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