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Description

[Manuscrit]. [Perse, Arménie]. ROBIN (Louis). Histoire de l'ambassade faite en Perse par monsieur Fabre et monsieur Michel envoyez extraordinaires pendans les années 1705, 1706, 1707, 1708 et 1709… [S.l., vers 1720]. Deux parties en un volume in-4, veau havane moucheté époque, dos à 5 nerfs, pièce de titre maroquin grenat, caissons ornés, tranches rouges (défauts dont plats défraîchis et frottés, fentes partielles des mors ; qq. brunissures et auréoles sans gravité). Exceptionnel manuscrit inédit, très probablement autographe, qui offre une version nouvelle de l'histoire rocambolesque de l'ambassade envoyée en Perse par Louis XIV. Menée par un commerçant et aventurier marseillais, Jean-Baptiste Fabre, cette délégation voyagea de 1705 à 1709 et dut faire face à une interminable suite de péripéties. L'on accusa de l'essentiel de ces déboires, la compagne de Fabre, une certaine Marie Petit, dont le comportement jugé inapproprié aurait été cause de dissensions parmi les membres de l'ambassade, et des difficultés de relations avec les dirigeants des région traversées. Fabre mourut en cours de route, à Erevan, et la mission fut prise en charge par Pierre Victor Michel, secrétaire d'Ambassade arrivé de Constantinople. Ce manuscrit renferme la relation composée par un certain Louis Robin, dont nous ne savons presque rien, si ce n'est qu'il prit part à cette épopée en qualité de chirurgien, ou de médecin. La lecture attentive du document apportera peut-être davantage sur son compte. Ce qui est certain, c'est qu'il tient à donner sa version des faits, et qu'il écrit à charge contre Marie Petit. Mais là n'est pas l'essentiel de ce que nous apporte ce texte précieux : il décrit avec une grande précision les itinéraires, les lieux traversés, et offre un témoignage de première main sur les populations rencontrées, « … quelques particularités touchant les turcs, arabes, gezides, sabis, maronites, et les arméniens ». Le manuscrit est entièrement de la même main, que nous supposons être celle de l'auteur qui signe l'introduction. D'une écriture fine et soignée, il comporte des ratures et plusieurs corrections. Il se compose de [4] feuillets (faux-titre portant « Anecdotes de lambassade en perse », titre, et 3 pages d'averstissement), puis une première partie paginée de 1 à 138 ; [3] feuillets blancs, [1] feuillet portant le titre de la seconde partie, puis le texte de la seconde partie paginé de 1 à 135, suivi de 4 feuillets blanc. Nous datons sa rédaction vers 1720, car dans sa préface, l'auteur fait allusion à « Robinson » et ajoute en note « c'est un livre imprimé depuis quelques années d'un voyageur anglois », et la première édition du roman de Daniel Defoe parut en anglais en 1719 et en français en 1720. Un feuillet volant, ajouté par un descendant de Louis Robin, porte au pochoir le titre « Voyage en Perse », accompagné d'une note sur l'auteur. Est joint également un extrait d'une gazette d'Amsterdam de 1715 où un paragraphe évoque le récit de Louis Robin promis, et attendu des lecteurs. Provenance : Édouard Frémy (1843-1904), dit « le comte Frémy », avec ex-libris gravé et mention manuscrite, et par descendance. Ce manuscrit n'est jamais passé dans le commerce à l'époque moderne et nous n'en connaissons pas de copie.

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[Manuscrit]. [Perse, Arménie]. ROBIN (Louis). Histoire de l'ambassade faite en Perse par monsieur Fabre et monsieur Michel envoyez extraordinaires pendans les années 1705, 1706, 1707, 1708 et 1709… [S.l., vers 1720]. Deux parties en un volume in-4, veau havane moucheté époque, dos à 5 nerfs, pièce de titre maroquin grenat, caissons ornés, tranches rouges (défauts dont plats défraîchis et frottés, fentes partielles des mors ; qq. brunissures et auréoles sans gravité). Exceptionnel manuscrit inédit, très probablement autographe, qui offre une version nouvelle de l'histoire rocambolesque de l'ambassade envoyée en Perse par Louis XIV. Menée par un commerçant et aventurier marseillais, Jean-Baptiste Fabre, cette délégation voyagea de 1705 à 1709 et dut faire face à une interminable suite de péripéties. L'on accusa de l'essentiel de ces déboires, la compagne de Fabre, une certaine Marie Petit, dont le comportement jugé inapproprié aurait été cause de dissensions parmi les membres de l'ambassade, et des difficultés de relations avec les dirigeants des région traversées. Fabre mourut en cours de route, à Erevan, et la mission fut prise en charge par Pierre Victor Michel, secrétaire d'Ambassade arrivé de Constantinople. Ce manuscrit renferme la relation composée par un certain Louis Robin, dont nous ne savons presque rien, si ce n'est qu'il prit part à cette épopée en qualité de chirurgien, ou de médecin. La lecture attentive du document apportera peut-être davantage sur son compte. Ce qui est certain, c'est qu'il tient à donner sa version des faits, et qu'il écrit à charge contre Marie Petit. Mais là n'est pas l'essentiel de ce que nous apporte ce texte précieux : il décrit avec une grande précision les itinéraires, les lieux traversés, et offre un témoignage de première main sur les populations rencontrées, « … quelques particularités touchant les turcs, arabes, gezides, sabis, maronites, et les arméniens ». Le manuscrit est entièrement de la même main, que nous supposons être celle de l'auteur qui signe l'introduction. D'une écriture fine et soignée, il comporte des ratures et plusieurs corrections. Il se compose de [4] feuillets (faux-titre portant « Anecdotes de lambassade en perse », titre, et 3 pages d'averstissement), puis une première partie paginée de 1 à 138 ; [3] feuillets blancs, [1] feuillet portant le titre de la seconde partie, puis le texte de la seconde partie paginé de 1 à 135, suivi de 4 feuillets blanc. Nous datons sa rédaction vers 1720, car dans sa préface, l'auteur fait allusion à « Robinson » et ajoute en note « c'est un livre imprimé depuis quelques années d'un voyageur anglois », et la première édition du roman de Daniel Defoe parut en anglais en 1719 et en français en 1720. Un feuillet volant, ajouté par un descendant de Louis Robin, porte au pochoir le titre « Voyage en Perse », accompagné d'une note sur l'auteur. Est joint également un extrait d'une gazette d'Amsterdam de 1715 où un paragraphe évoque le récit de Louis Robin promis, et attendu des lecteurs. Provenance : Édouard Frémy (1843-1904), dit « le comte Frémy », avec ex-libris gravé et mention manuscrite, et par descendance. Ce manuscrit n'est jamais passé dans le commerce à l'époque moderne et nous n'en connaissons pas de copie.

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En vente le vendredi 28 juin : 14:00 (CEST)
amboise, France
Daguerre
+33145630260

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mercredi 26 juin - 10:00/18:00, DAGUERRE Val de Loire
jeudi 27 juin - 10:00/18:00, DAGUERRE Val de Loire
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