SUISSE, époque de l'Empire français Petite tabatière en or rose (750) de forme rectangulaire aux angles arrondis, sur bâte, à décor ciselé, toutes faces, de réserves à bandes ondées chatoyantes dans des encadrements de frises de rinceaux feuillagés ou de feuilles ou de filets ; les montants ornés de branches de laurier. Couvercle sur charnière. Numérotée 2872 sur la feuillure. Traces de poinçons suisses, notamment celui du 3ème Titre [P.3.G. dans un ovale] de GENEVE et de celui de l'orfèvre [B.?. C]. La feuillure présentant les poinçons français, appliqués durant l'annexion en 1798 du canton de Genève, pour la période 1809-1815, de 3ème Titre [coq] et de grosse garantie [main de justice - n° 46 pour GENEVE]. Repoinçonnée en FRANCE dans une ville de la division nord-est du poinçon de la petite Recense [tour], entre 1819 et 1838, et enfin de la tête d'Aigle. Poids : 53.2 g. - 16 x 61 x 41 mm. Quelques rayures et petits chocs d'usage, petits enfoncements à un angle du couvercle et au dos. Le poinçon d'orfèvre, très effacé, ressemble à celui de MOULINIE, BAUTTE & Compagnie [M.B.&.C.], association active de 1804 à 1808 à Genève. Pendant la durée de l'annexion du canton de Genève à l'Empire français, la ville de Genève devint le chef-lieu du département français du Léman et appliqua la législation française sur les métaux précieux en utilisant les poinçons règlementaires de titres et de garantie, en plus de ses poinçons propres.