Lots de deux boucliers africain

H : 94 et 110 cm

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Lots de deux boucliers africain

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Lot 159

Estim. 1 300 - 1 500 EUR

École sévillane ; seconde moitié du XVIIe siècle. "Pietà". Huile sur toile. Relié. Dimensions : 94 x 145 cm ; 160 x 110 cm (cadre). Dans cette œuvre de format paysage, l'auteur représente la Pietà en plaçant la Vierge et le corps de Jésus au centre de la composition triangulaire. L'artiste a disposé une ligne verticale construite par le visage de la Vierge et accentuée par le profil du corps du Christ, en opposition à la ligne horizontale des bras de la Vierge, qui donnent à la scène une grande stabilité et introduisent les autres personnages de la scène. L'anatomie du Christ, parfaitement décrite et classicisée, est sans doute issue de l'observation de la vie, tandis que les postures des autres personnages confèrent à l'œuvre une certaine théâtralité. L'œuvre est enveloppée d'une obscurité prononcée par rapport au drame de la scène, ne laissant visible qu'une luminosité irréelle émanant des corps et des carnations, en particulier le corps du Christ et de Nicodème, qui porte une tunique rouge qui ajoute de la chaleur à la scène. Il est important de souligner que cette œuvre se situe iconographiquement entre la représentation habituelle de la Pietà et l'ensevelissement du Christ, de telle sorte que l'artiste a enrichi la scène d'une manière tout à fait personnelle et narrative. L'iconographie de la Pietà est le fruit d'une évolution progressive de cinq siècles et, selon Panofsky, elle dérive du thème du Threnos byzantin, la lamentation de la Vierge sur le corps mort de Jésus, ainsi que de la Vierge de l'humilité. Les premiers artistes à voir les possibilités de ce thème furent des sculpteurs allemands, le premier exemple conservé se trouvant dans la ville de Cobourg, une pièce datant d'environ 1320. Au fil du temps, l'iconographie s'est répandue dans toute l'Europe et, au XVIIe siècle, après la Contre-Réforme, elle est devenue l'un des thèmes les plus importants de la peinture de dévotion. Le XVIIe siècle voit l'arrivée du baroque dans l'école sévillane, avec le triomphe du naturalisme sur l'idéalisme maniériste, un style relâché et de nombreuses autres libertés esthétiques. C'est à cette époque que l'école atteint sa plus grande splendeur, tant par la qualité de ses œuvres que par le statut primordial de la peinture baroque sévillane. C'est ainsi que s'opère la transition vers le baroque qui, plus tard, jettera les bases du XVIIIe siècle. Cela est dû à la grandeur que Séville a acquise grâce à sa position stratégique en tant que principal port des Indes. Le transit des marchandises en provenance d'Amérique a non seulement enrichi la ville, mais en a fait l'une des villes les plus cosmopolites de l'époque.

Lot 12463

Aucune estimation

Un carbine court, modèle 24/35 Cal. 7,65x53Arg, SN. T2853, même numéro. Canon nu, longueur seulement 45 cm. Sur la douille le péruvien. Armoiries avec inscription "REPUBLICA PERUANA", à droite "MODELO 1935", à gauche fabricant "FN, Herstal". Brunissage complet avec de légères traces d'usure. Serrure polie blanche. Fusée en noyer de même numéro avec de légères traces d'usure. Crosse de nettoyage. Belle conservation. Rare mousqueton avec une longueur de seulement 94 cm (le mod. 1935 avait normalement une longueur de 110 cm). WBK : Attention - Pour cette arme nous devrons obtenir une licence d'exportation pour vous, basée sur votre permis d'importation (si nécessaire dans votre pays) ou par l'intermédiaire de votre revendeur d'armes à feu - plus d'infos ici Condition : II

Lot 219

Estim. 100 - 150 EUR

France, IIIème République (1870-1940). Sabre troupe de cavalerie légère modèle 1882, au même numéro. Monture en laiton fondu à deux branches secondaires. Calotte à bourrelet surmonté d'un dôme-bouton de rivure et courte queue, plateau à bec recourbé. Fusée en bois ficelé recouverte de basane filigranée laiton. La branche de garde principale est poinçonnée « G » sous étoile, "C" dans un cercle (2 fois) et matriculée "8849". Cravate en cuir naturel présente. Belle lame droite dans sa graisse séchée, à deux gorges et dos plat avec trace infime du marquage (illisible, Manufacture d'Armes de Châtellerault ?), sans poinçon visible sur le talon. Fourreau acier avec finition poli blanc et petites traces d'oxydation fleur de rouille, à un anneau de suspension, au même matricule "8849", et poinçonné "F" dans un cercle et "C" dans un cercle. 110 cm (Lame 94,5 cm). (Bon état de conservation). . Lame droite avec patine grise tachée et traces d'oxydation peau d'orange, . Fourreau acier oxydé peau d'orange, à deux anneaux de suspension et dard symétrique en lyre. Le bracelet du haut est numéroté « 88 ». 113,5 cm (lame 94 cm). (Basane de la poignée restaurée et filigrane laiton postérieur. Dans l'état).

Lot 611

Aucune estimation

Commode en bois patiné simulant la racine et ébonisé, avec détails géométriques. Tiroir supérieur à profil incurvé. Commodes. Dimensions : 94 x 50 x 110 cm

Lots de deux boucliers africain

H : 94 et 110 cm

Lots de deux boucliers africain

Commode en bois patiné simulant la racine et ébonisé, avec détails géométriques. Tiroir supérieur à profil incurvé. Commodes. Dimensions : 94 x 50 x 110 cm

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