Null Théodore ROUSSEAU (1812-1867)
Plaine en forêt de Fontainebleau 
1838-1840
D…
Description

Théodore ROUSSEAU (1812-1867) Plaine en forêt de Fontainebleau 1838-1840 Dessin à la plume à l'encre et crayon 20 x 28.2 cm (usures) Provenance : Vente paris, Drouot, 4 décembre 1992, n°50 -coll.Y.B.-Galerie Prouté Bibliographie : Michel Schulman, "Théodore Rousseau, Catalogue raisonné de l'oeuvre graphique", Paris, Edition de l'Amateur, 1996, n°213 (la présente oeuvre reproduite). Ink and pencil drawing, 7.8 x 11 in

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Théodore ROUSSEAU (1812-1867) Plaine en forêt de Fontainebleau 1838-1840 Dessin à la plume à l'encre et crayon 20 x 28.2 cm (usures) Provenance : Vente paris, Drouot, 4 décembre 1992, n°50 -coll.Y.B.-Galerie Prouté Bibliographie : Michel Schulman, "Théodore Rousseau, Catalogue raisonné de l'oeuvre graphique", Paris, Edition de l'Amateur, 1996, n°213 (la présente oeuvre reproduite). Ink and pencil drawing, 7.8 x 11 in

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Personnage dans une forêt ancienne, vers 1863. Huile sur panneau. Signée en rouge, Th Rousseau, en bas à gauche. Le tableau représente un paysage forestier avec un petit personnage en rouge près d'un ruisseau dans une forêt impénétrable entourée d'arbres géants. 40,5 x 20,5 cm. Note : Théodore Rousseau est né en 1812 à Paris, fils d'un tailleur jurassien. Envoyé à treize ans dans la province natale de son père, pour faire des travaux de bureau dans une scierie, il apprend à connaître et à aimer les forêts du Jura. De retour à Paris, décidé à devenir paysagiste, il étudie brièvement avec Charles Rémond (1795-1875), peintre de paysages historiques, dont l'enseignement ne lui est pas utile et qu'il quitte, en 1828, pour un autre maître, non moins académique, le peintre d'histoire Guillon-Lethière (1760-1832). Entre-temps, il avait commencé à dessiner seul à Saint-Cloud et dans les forêts de Compiègne et de Fontainebleau. En 1829, il tente en vain de participer au concours académique du prix de Rome pour le paysage historique. L'année suivante, lors d'une tournée en Auvergne, il peint ses premières études de paysage, très personnelles, sur lesquelles il s'appuie en 1831 pour sa première participation au Salon. D'un voyage en Normandie en 1832, il revient avec des études de ciel et de mer qu'il utilise pour La Côte près de Granville exposée en 1833. L'année suivante, un paysage de caractère "hollandais", Bordure de la forêt de Pierrefonds, est acheté par le duc d'Orléans et lui vaut une médaille au Salon. Entre-temps, il avait rejoint une clique de bohèmes réunie autour de Théophile Thoré, socialiste de la première heure et futur critique d'art, qui comprenait le "prophète" Ganneau, connu sous le nom de Mapa, qui prêchait le culte extatique de la nature. L'association de Rousseau avec ces excentriques et ces dissidents irrite les autorités du Salon, qui se vengent en rejetant ses propositions. Lors d'une tournée dans le Jura en 1835, il conçoit une vaste composition encombrée, La Descente du bétail des prés, qui l'occupe pendant un an ; elle est catégoriquement rejetée par le Salon de 1836. D'autres refus au cours des années suivantes le découragent d'entreprendre d'autres travaux. Le Salon lui étant fermé, il se tourne vers des sujets vendables de taille modeste, traités dans un style naturaliste. À la recherche de motifs, il visite la forêt de Fontainebleau, séjourne à Chailly en 1834 et à Barbizon en 1836. Dans La forêt du Bas-Bréau (Louvre), commencée en 1836 et achevée en 1867 après de nombreux remaniements, il présente la nature dans ses formes irrégulières de croissance et de décroissance, sans se soucier des conventions de l'arrangement formel, tandis que dans L'avenue des châtaigniers (Louvre), peinte dans les années 1837-1840, il compose une vue symétrique, animée par l'enroulement des branches entrelacées qui forment une architecture naturelle. Avec Jules Dupré (1811-1889), son ami et compagnon de peinture dans les années 1840, il explore les vastes plaines du Berry et des Landes, ce qui l'amène à développer un nouveau schéma de composition, ouvrant de grands ciels et de larges horizons derrière des arbres formés de points massifs de couleur qui suggèrent un feuillage agité par le vent. En 1845 et 1846, il partage son atelier avec Dupré à L'Isle-Adam. Célibataire comblé jusqu'alors, il est conduit au bord du mariage en 1847 par la romancière George Sand qui lui offre la main de sa fille adoptive. Des ragots, que Rousseau impute à Dupré, font échouer le mariage. Profondément rancunier, il se retire dans le village de Barbizon, à l'orée de la forêt de Fontainebleau, accompagné d'une femme malade, Eliza Gros, avec laquelle il partagera le reste de sa vie. Pour ses affaires, il conserve une adresse à Paris.