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Description

LA MAITRISE (Atelier d'art des galeries Lafayette). Couple dansant Sujet décoratif en porcelaine polychrome marqué "La Maîtrise" et "Ayme" sur la base. Vers 1930. Dimensions : 28 x 25 x 11.5 cm

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LA MAITRISE (Atelier d'art des galeries Lafayette). Couple dansant Sujet décoratif en porcelaine polychrome marqué "La Maîtrise" et "Ayme" sur la base. Vers 1930. Dimensions : 28 x 25 x 11.5 cm

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Yvan VEZZOLI
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Le dinandier, Inde du Nord, Penjab, vers 1860-80, attribué à l’atelier de Bishan Singh Gouache et argent sur papier représentant un dinandier accroupi devant un bâtiment, tenant un vase lota du bout de sa pince au-dessus d’un foyer qu’il attise avec un grand soufflet. Autour de lui, plusieurs outils et au premier plan, des pièces qu’il a confectionnées. Scène encadrée de trois lignes bleues. 26,4 x 20,6 cm Rousseurs, oxydation de l’argent, partie supérieure du folio contrecollée. A Painting with a Coppersmith, North India, Punjab, c. 1860-80, attributed to Bishan Singh Workshop Sous l’apparente simplicité de cette peinture qui choisit pour sujet une modeste scène d’artisanat, l’œil s’attarde avec délectation sur des détails qui révèlent un pinceau d’une grande maîtrise. L’échantillonnage d’outils et d’artefacts facilement identifiables grâce à leur réalisme, offre un témoignage presque documentaire de l’artisanat penjabi du métal dans la seconde moitié du XIXe siècle. L’artiste a également soigné l’image du protagoniste de la scène, le dinandier à la barbe fournie mais néanmoins très ordonnée, presque peignée, comme sa chevelure dont on peut quasiment compter les bouclettes tombant dans sa nuque. L’attention aux matières se ressent dans les plis de la chemise et du pantalon retroussé, mais aussi dans le tressage de la natte sur laquelle l’artisan est assis et dans les ondulations de la peau du soufflet qu’il actionne de la main gauche. Avec ses panneaux moulurés, l’encorbellement orné de sa toiture et l’effet général de profondeur qui lui est donné, le pavillon se trouvant derrière lui n’a pas non plus été négligé par le peintre qui semble même suggérer d’où brille le soleil avec l’ombre portée du foyer central. Bien que l’artiste ait choisi de garder l’anonymat, tous ces éléments stylistiques ainsi que l’emploi ponctuel de couleurs vives pour traiter le pantalon, le bonnet et les montants du soufflet, suggèrent un rapprochement avec l’œuvre du peintre Bishan Singh (vers 1836-1900) et de son entourage. Bishan Singh, issu d’une famille d’artistes du Penjab dans la seconde moitié du XIXe siècle, a une renommée importante dans le milieu sikh. Son impressionnante représentation du Lieu Saint le plus important du sikhisme, le Temple d’Or d’Amritsar conservée dans la collection Davinder Toor est un beau témoignage de son attachement à cette culture. Il est également connu pour ses nombreuses représentations de la cour du premier Maharaja sikh Ranjit Singh (r. 1801-1839). Que ce soit dans les lignes architecturales, le rendu des matières, des visages, des objets, Bishan Singh fait toujours preuve d’une grande précision de trait couplée à l’usage de couleurs parfois chatoyantes. Au-delà des milieux religieux et princiers, l’artiste s’est aussi intéressé à la vie quotidienne du peuple indien et notamment à l’artisanat et aux métiers. La peinture d’un atelier de tisserands de châles conservée au musée Guimet (n° MA 12702), signée et datée de 1874-75 en est un exemple connu. Notre dinandier semble constituer une série avec d’autres peintures de métiers attribuées à l’artiste et apparues sur le marché ces dernières semaines : l’une présentée chez Bonham’s, Londres, le 21 mai 2024, lot 190 représentant un boucher, une seconde présentée chez Daguerre, Paris, le 7 juin 2024, lot 5, représentant des cuisiniers. Toutes trois ont des dimensions sensiblement égales, le même encadrement de lignes bleues et présentent un métier devant un pavillon architecturé dont la douceur contraste avec la vivacité de quelques rehauts colorés.